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Comment être heureux
Tue, 09 Dec 1997 00:29:32
Tant qu'à ta théorie sur Comment
être heureux, je suis moitié d'accord avec toi et moitié
avec Yolaine. En théorie c'est toujours très facile et beau.
En pratique je dirais comme Yolaine, c'est pas toujours facile de se motiver
et de savoir se contenter de ce que nous avons, quand toute la société
nous incite à trouver le bonheur où il ne se trouve pas;
la consommation. Pour les jeunes démunis, il est difficile de comprendre
pourquoi eux sont ainsi et d'autres choyés, comblés. Il y
tellement d'injustices dans la vie. On pourrait en discuter pendant des
heures, le bonheur....pour certains il semble inaccessible!! Tu ne penses
pas? Je disais souvent à mes jeunes lorsqu'ils se plaignaient deci
deça, "count your blessings" ça les faisait grincer un peu,
mais à comparer à d'autres ils étaient choyés!
Continue à égayer nos jours chère Denise. Bye Myreille.
Tue, 9 Dec 1997 10:38:52 Tu as bien raison de dire que le bonheur est plus difficile à atteindre pour certaines personnes (je parle ici d'individus et non de catégories de gens). Elles n'ont pas cette étincelle dans le coeur qui leur permet de voir les petits bonheurs qui leur passent sous le nez à chaque jour : elles en attendent un GRAND, qui ne viendra probablement jamais. Dans cette dernière tranche de ma vie, je ne suis pas complètement démunie, mais je fais partie des pauvres de notre société. La pension de vieillesse n'est pas le pactole, tu dois le savoir. Quant à Lionel, il a subi une diminution de salaire de 20% il y a huit ans lorsque les employés d'hôpitaux ont refusé l'offre du gouvernement; et il n'a jamais été augmenté depuis. Exception faite d'un ajustement au coût de la vie d'à peine 1% par année. Hier, le livreur d'huile à chauffage m'a remis une deuxième facture de 227.12 $. Alors, au lieu de me plaindre (ça changerait quoi ?), je ferme les portes des pièces qui ne servent pas, je rajoute un chandail et des chaussons et je baisse un peu le thermostat. Et ça n'empêche pas les petits oiseaux de me siffler leur chansonnette tout l'hiver. Évidemment, les petits soupers au restaurant (les huîtres dont je suis folle), les vêtements à la mode (je porte du second) et les voyages (que je fais maintenant sur internet), sont devenus hélas choses du passé. Mais est-ce assez pour me rendre malheureuse par dessus le marché? Moi aussi, pourtant, je vois les autres qui peuvent se payer tout ce dont ils ont envie; je sais ce que je manque, d'autant plus que j'ai déjà bénéficié des mêmes avantages. J'ai tout simplement changé mes priorités. Je devrais dire MA priorité qui est : la vie est belle ! J'ai fait des choix parmi tous mes désirs et j'ai réduit mes exigences au strict nécessaire. Et OUI, avec mes vieilles affaires sur le dos, mon ordi et mes merveilleux voyages en tête, je le dis et le répète : la vie est belle ! Je ne sais pas si mon raisonnement est bon pour les autres, mais il me permet de vivre sans haine, sans rancoeur, sans envie; en paix, tout simplement. Sauf que moi, j'ai eu la chance de naître avec le talent incroyable de "chercher d'abord le bonheur". Et je le trouve partout. Je suis une optimiste invétérée... Denise
Tue, 09 Dec 1997 19:19:06 Je te lis, je te suis, je te sens de l'intérieur ma chère Denise et je ne suis pas la seule. Tu es capable de nous faire comprendre LE BONHEUR avec majuscules celui qui est fait de petits bonheurs, celui qui est fait des riens, du sourire d'un enfant, d'une main posée sur l'épaule, d'un encouragement de ta «grande», d'un clin d'oeil de ton «petit» et tu as raison la vie est belle, parce que je vis, que je respire et que j'ai le goût de continuer à le faire encore pendant longtemps. Merci de me le rappeler ma chère Denise, que ce que nous avons est bien plus important que ce que nous manquons... Besazos, les plus gros possible.. loli, émue, mais heureuse.
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