The following are some poems I have written.
After the last one is a quote from Anne Rice.
Some of them are in French, and no, I didn't
translate them. Sometimes I just feel more
comfortable writing about myself in another
language. : )
------------------------
"Merci" (1/17/00)
Ta musique m'entoure
comme les bras d'un amant.
Ça m'emmène tout soudain
comme une feuille dans le vent.
C'est un vol dans les cieux
ou un orage dans le chaleur
Le paix quand je suis épuisée
Mon ami quand je suis seule.
C'est de l'eau dans le désert
Pour mon âme et mon esprit.
Je me noie dans le son
et puis je dis, "Merci."
------------------------
"Je serai..." (8/6/99)
Il pleure dans mon coeur
Je noie dans le douleur
Quand je pense à ce samedi,
Mon âme est complètement incendi.
Toi, tu auras ta femme aimée--
Je n'aurai que mes souvenirs du passé
Tu joignes ton autre côté--
Dedans, je me sens blessée.
Tu m'as pris l'innocence
Tu m'as pris les défenses
Tu m'as pris l'amitié
Et tu ne peux pas même me parler.
Tes actions m'ont horrifié
Mais je ne peux pas t'oublier.
Je t'ai tout offert
Je suis toujours ta rose ouverte.
Mais après cette longue journée
Tu ne peux jamais continuer
Ce que tu as commencé
Je serai vite oubliée.
------------------------
"Sirène" (June '99)
Je suis ta sirène
Laisse-moi te chanter
Tous tes problèmes vont être oubliés.
Tu est ma proie, je suis la chasseuse
Tu peux pas et ne voudras pas échapper
Et tous les autres vont être oubliés.
------------------------
"La Rose" (3/8/99)
Il y avait longtemps
un bouton de rose
attendant de l'eau pûr
du soleil, de l'amour.
Tu l'as nourri,
tu l'as fait fleurir,
si belle, si attirante.
Mais tes soins pour
la rose sont oubliés.
Elle commençait de se faner
comme un feu dans le vent,
résistant la mort, la fin.
Maintenant elle se trouve entourée,
protégée par des arbres forts.
Le soleil vient pour elle,
le ciel la caresse avec l'eau.
Elle est revenue
bien plus fort qu'avant,
comme le phénix qui sort du feu.
Moi, je suis la rose.
---------------------------
"What Might Have Been" (4/27/98)
Sometimes, as I go through my day
I stop and think of you.
Something reminds me of a talk we had--
Or a note you sent me--
A smile you gave me--
And I wonder what might have been.
I think about what used to be,
And ask myself where our bond went.
Why haven't you written?
Don't you still care?
I tired of these questions long ago--
But still they come.
How did we go from there to here?
From something closer than friends--
To complete silence instead?
It makes me think perhaps
You aren't the person I believed you to be,
But still I wonder what might have been.
---------------------------
"Possibilité" (4/27/98)
J'ai perdu mon ami de coeur
et je me suis retrouvée en douleur.
Je suis laissée vulnérable sans protecteur.
J'avais besoin de mon souteneur
mais il est allé ailleurs trouver du bonheur.
Et quand je me suis accoutumée
à l'idée qu'il ne reviendra jamais,
j'ai mis cet ami dans le passé.
J'ai commencé à voir la possibilité
d'une vie encore remplie de la fidelité.
---------------------------
"Violin" (2/5/98)
I hear the soft whisper,
the piercing wail of the violin.
What I would give to echo that sound.
My soul sings with it, yet I cannot play.
I lack the gift, the spark to make it quiver
with the sounds of angels.
Cry for me, sigh for me,
let my heart be whole.
"It struck me--a great formless thought, unable to take
shape in this atmosphere of slow lovely embracing music--that
that was the power of the violin, that it sounded human in a
way that we humans could not! It spoke for us in a way that
we ourselves couldn't. Ah, yes, and that's what all the
pondering and poetry has always been about."
Anne Rice, "Violin" ('97)
---------------------------
"The Candle" (2/1/98)
Despite the cold of November,
the candle burst to flame--
as if defying Nature herself,
bringing hope for me to claim.
I nourished the candle--
in my spirit, it found a place;
In return, it brought a new warmth
and glowing light to my face.
A year passed with
the beacon lighting my path,
through times good and bad;
joyous and sad.
But as Spring drew near
with her promises of renewal,
The flame dwindled and grew dark--
The West Wind blew out the last spark.
Now I found myself in déjà vu,
wandering without my guiding flame;
Despite the hurt, I will try again--
I must continue to play the game.
---------------------------
"La Mer," Spring 1996
La mer se rêvet du lever du soleil;
Je cours sur la côte sablonneuse
Où les vagues me jettent de l'écume.
Mes oreilles sont remplies de musique marine.
Les dauphins traversent les nuages salés
Pendant que le jour est emporté.
Les ondulations de la Mère bercent les baleines
Au clair de lune l'eau magique étincelle.
               (
geocities.com/hollywood/guild)                   (
geocities.com/hollywood)