Biographie de
Derek Dexter

Écrit par Alexandre Boucher.

 

Dès mon plus jeune âge, je, Derek Dexter, vu, ressentit et connu la misère… Les plus vieux souvenirs de mon enfance dont je crois me souvenir sont ceux quand son cruel père revenait à la demeure familiale, après une journée passée à la taverne à noyer ses problèmes. Extrêmement ivre, il se faisait un malin plaisir de me battre sauvagement afin «d'apaiser » la rage brûlante qui le hantait, la rage de souffrir de la misère que nous vivions chaque jour. Toutefois, lorsqu’il devenait un peu plus nostalgique il utilisait la boucle métallique de son ceinturon en me rappelant sans cesse que j’avais tuer ma mère lors de l'accouchement. Inutile de mentionner que j’en porte encore de profondes cicatrices.

Laisser à mon sort je dus voler et me battre pour manger et survivre. Le quartier que j’habitais à l’époque n’était pas vraiment un jardin d’enfants car quelques fois je me fit menacer ou attaquer par des bandes de rues parce qu’ils en voulaient au pain que je venais de voler.

C’est alors que tout commença à mal tourner… Lorsque j’avais dix ans, la peste noire contamina ma ville, tuant mes deux frères et ma sœur et forçant moi et mon père à fuir vers une autre ville. Une fois «confortablement » installer dans une médiocre maisonnette de bois sous un pont de notre nouvelle ville, mon père reprit l’occupation où il était passer maître, boire toute la journée avec le peu de revenues qu’il obtenait en trichant aux jeux de cartes à la taverne, et le soir il revenait pour «apaiser » ses colères sur moi. Plus tard, je tomba alors très malade, passant très près de la mort. Pendant un des sombres jours où j’étais mourant, je me trouvais étendu dans les ombres d’une lugubre ruelle, agonisant et me morfondant sur mon sort, lorsque je vis un marchand se faire poignarder devant mes yeux par une sombre silhouette. L’homme n’en voulait pas à son argent car il partit aussitôt, laissant là, la bourse du marchand. Sans hésiter, je bondis sur l’occasion ; je m’enfut avec la bourse, utulisant l’argent afin d’acheter un remède à ma maladie.

Après deux ans, lorsque j'atteins une certaine réputation de voyou, une petite organisation criminelle me prit sous leur aile, croyant voir en moi un avenir prometteur dans le monde du crime organisé. Pour les quatre premières années, j'apprit comment habilement voler le bien des autres et comment survivre malgré les pires conditions possibles mais ensuite, ils m’apprirent à me fondre avec les ombres, à tuer subtilement et où frapper pour tuer un homme d’un seul coup de poignard ou pour tout simplement l'assommer.

Je ne peux raconter en détails tous les événements qui se passèrent par la suite, mais en résumé, je devin un très vilain garçon. Mon père ne me faisait plus peur, c’était maintenant moi qui lui faisais peur et je le fit payer pour les années de misère qu’il m’avait fait connaître. Peu avant mon dix-neuvième anniversaire, mon père fut pendu pour avoir battu un homme de loi dans la taverne à l’aide d’un gourdin. La raison pour laquelle il avait attaquer le soldat restera à jamais un mystère mais même aujourd’hui, je revois dans mes cauchemars le regard méprisant mais à la fois dément que mon père me lança quand il me reconnu dans la foule tandis que le bourreau le poussa en bas de la plate forme et le regard vide que je perçu une fois que son cou brisa. Je me surprit à verser une larme… Je me convaincu que c'était à cause que je réalisais que je ne pourrais plus jamais le faire payer pour toute la misère qu’il m’avait fait connaître.

Quelques mois plus tard lors d’une opération dans laquelle le but était d’assassiner le chef de la garde de la ville, notre plan échoua et mes compagnons déclenchèrent une alarme magique pendant que je surveillais nos arrières. Ils m'abandonnèrent, me laissant seul avec mon sort. Encore une fois, je vis la mort de près, mais cette fois ci se fut sous la forme des longues épées d’acier que les gardes bannissaient vers moi. Je réussi à m’en sortir d’une façon des plus miraculeuse et je passa ensuite les quelques jours suivant à traquer mes «loyaux » compagnons qui avaient fuit. Un après l’autre, je leur tranchai la gorge, m’accaparant de leurs biens. Avec le reste de l’organisation à mes trousses, je déçidai alors de fuir loin, très loin…

Une ou deux semaines plus tard, le destin continua à s’acharner sur moi lorsque la caravane dans laquelle je voyageais se fit attaquer par des bandits de grand chemin. Les bandits étant tous armés en majorité d'arbalètes légères et étant environ cinq fois plus nombreux que moi et les voyageurs, nous décidâmes alors de sagement nous rendre. Notre décision fut fortement appuyée et justifier lorsque nous vîmes le cocher recevoir un carreau entre les yeux lorsqu’il approcha la main de son épée. La chance me sourit encore une fois * sourire ironique * quand nous fîmes vendu comme esclave à une tribu barbare des High Lands.

L’année qui s'écoula ensuite me rappela ma «tendre » enfance car je me fit punir à maintes reprises par mon tyrannique maître, j’en porte aussi quelques cicatrices. Je fus affecté à des tâches des plus dures et humiliantes. Ce qui me consolait un peu était que la femme du barbare qui me servait de maître était à peine mieux traitée que moi. Un jour, je réussit à m’enfuir à l’aide des habiletés que j’avais apprises au court de ma vie de coupe-gorge. Bien évidemment, je n’oubliai point de punir à mon tour mon «maître ».

Avec le temps j’étais devenu pratiquement dégouté par la violence, c’est pourquoi je tentai de me trouver un travail honnête avec lequel je n’aurais plus jamais à verser le sang une fois installé de nouveau dans ma contrée natale, Elmyr. Cette fois ci je choisit une ville, disons un peu plus respectable. Les semaines et les mois s'écoulèrent ensuite, mais aucun travail honnête ne semblait me convenir… La tentation de retourner à mon ancienne occupation était très forte car j’y faisais autrefois beaucoup plus d’argent. Pour apaiser les douleurs de la vie et la tentation de redevenir assassin, aussi étonnant que cela puisse paraître, je me tournai vers Dieu et la religion.

La situation n’avait point changée lorsque le destin revint me faire trébucher. Par une sombre journée d’automne, je renversai accidentellement un homme de l’Inquisition. Cet imbécile le prit comme un assaut et avant même que je ne puis réagir, j’étais cerné par des gardes à la mine plutôt patibulaire prêt à me découper en rondelles sans hésiter si l’homme de L’Inquisition l'ait ordonné. D’après moi, ils auraient ensuite jeté ma carcasse, (enfin ce qu'il en serait resté) aux chiens. Je passai quelques jours au donjon de la ville ; Encore une fois je reçut un «agréable » traitement, avant d’être juger. On me jugea et malgré à quel point je défendais mon point de vue, ma parole ne semblait point avoir beaucoup de poids. Avant qu’on ne me torture afin que j’avoue la faute que je n’avais point commise, un prêtre du nom de Elbor m'analysa à l’aide d’un sortilège magique et crut percevoir pour une raison que j’ignorais à ce moment là, des habiletés exceptionnelles qui pourraient être utile à la cause de l’Inquisition. Le prêtre était influant dans l’organisation de l’Inquisition et fit stopper la torture.

Sans qu’on ne me demande mon avis, je subis plusieurs séances qui ressemblèrent à des lavages de cerveau et le prêtre chargea un tuteur de m’apprendre les bases de la sainte bible. Après quelques temps, lorsque j’étais devenu beaucoup plus assagi par la connaissance de la sainte bible, que j’avais réellement commencée à croire en Dieu, sa miséricorde et tout le tralala, et je m’étais complètement repenti de mes pêchers, je réussit à faire parler Elbor. Il m’expliqua que j’allais devenir un outil de Dieu, plus précisément que j’allais me servir des habilitées que mon passer m’avait instauré pour devenir un espion au service de l’Inquisition. Bien que les pulsions de voyous qui m’habitaient toujours me supplièrent de fuir le plus loin possible de la religion, je n'eus point vraiment le choix car si je fuis, je savais que l’Inquisition me ferait traquer et qu’il me purifierait par la torture et la mort.

Et c’est ainsi que Elbor chargea un tuteur spécialisé de m’enseigner tout ce que j'aurais à connaître pour réussir ma mission d’espion de l’Inquisition. Je poussai mes recherches sur la sainte bible tandis que mon tuteur m'enseigna l’art de l’espionnage ; Comment mentir, jouer la comédie, se déguiser, infiltrer des groupes et obtenir des informations cruciales à ma quête.

Trois ans de préparations et d'entraînement physique et mental se sont passées. Elbor croit maintenant que je suis prêt pour ma sainte quête d’espionner les ennemis de l’Inquisition afin de pouvoir définitivement rayer de la surface de la terre toute l’hérésie qui la démange. Je crois que ma foi et moi-même sommes prêts, mais mon passé revient toujours me hanter et la tentation d’y retourner me démange toujours un peu…

Seul Dieu sait ce qui m’attend…

FRÈRE DEREK DEXTER,
LE VENGEUR,
DU SAINT ORDRE DE L’INQUISITION
 
Concept de
Derek Dexter

 

Avec les années d'entraînement qu’il reçu autrefois comme assassin et maintenant comme espion, Derek Dexter est un maître du mensonge et de la comédie. Derek, étant maintenant un dévoué membre de l’inquisition, il infiltrera les groupes qu’il suspectera d’être une menace pour Dieu et l’Inquisition afin d’en retirer le plus d’information possible. Quelque fois, il sera envoyé pour assassiner une personne particulièrement gênante pour son organisation.

Derek est prêt à tuer en le nom de Dieu aussitôt qu’on en lui ordonnera, mais le but principal de sa quête est plutôt l’accumulation d’informations. Souvent, il n’attend pas toujours les ordres et prend lui-même les initiatives d’action et de décision. De nature froide et distante en temps normal, Derek peut très bien masquer ses sentiments et son caractère afin de jouer la comédie et de se faire passer pour un aventurier ou ce qui est le plus approprier à la situation, afin de joindre un groupe particulièrement louche. Se montrant très sympathique avec les membres du groupe qu’il joint, on pourra jurer qu’il en est attacher et qu’il est devenu ses plus fidèles compagnons, mais en réalité, il les méprise. Ayant été assassin autrefois, Derek utilise tout les moyens possibles pour en arrivé à ses fins, de manière loyale ou nom ; la manipulation psychologique est une de ses manières favorites.

Psychologiquement légèrement débalancé par les événements de son passé, la tentation de fuir l’Inquisition est toujours présente, bien que très mince. Un événement majeur pourrait le faire basculer vers son ancienne voie de meurtrier cependant, mais cela n’est que très peu probable. Un exemple pourra être que la seule chose qui lui reste, l’Inquisition, le trahisse. Si se serai le cas, il se sentira perdu, seul, abandonné, sa foi serai totalement brisé et il entrera probablement dans une rage sanguinaire contre l’Inquisition.

Derek n’a aucunement peur de la mort. A plusieurs reprises il l’a vu de près. N’ayant aucune famille pour pleurer sa mort, il est prêt à mourir pour Dieu ; si l’inquisition l’abandonne, il aura encore moin à perdre. Bien que la mort ne lui fasse point peur, il est toujours prudent et tien très fortement à la vie.

Derek travaille seul à l’exception de quand il infiltre un groupe. Son passé étant trop douloureux à révéler, il ment généralement quand on lui pose des questions à ce sujet. Inutile de mentionner que quand il infiltre un groupe, il s’invente un passer en conséquence du type de personnage qu’il incarne. Seul une personne dont il a une confiance extrême, pourrai lui faire mentionner quelques fois des passages sur son passé, mais Derek est une personne extrèmement méfiante.

En situation de combat, Derek tentera le plus souvent d'utiliser tout les moyens possibles pour disposer de ses ennemis ; coup de poignard dans le dos, embuscades et l’utilisation de poisons et pièges divers sont fréquents ainsi que de vicieux coups porter aux jambes pour empêcher ses ennemis de le suivre s’il en venait à fuir. Aussi, s’il en a la possibilité, la lames de jet est une de ses armes favorites car il peut blesser son ennemi à distance. Selon lui, aucune chance ne doit être allouée aux ennemis du seigneur, même quand il tuai pour l’argent, il était sans pitié…

 

 
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