Les camps pionniers de 1991-1994

Camp d'automne à Sainte-Croix de Lobinière 1991 Mon premier camp d'automne consistait en un grand jeu qui séparait le poste en deux équipes. Chacune érigeait son camp pour que l'autre équipe ne puisse pas le retrouver facilement. Le but principal du jeux était de prendre le drapeau de l'équipe adverse et faire des prisonniers par des combats de foulards. Le prisonnier devait remettre une pièce de monnaie représentant une vie et devait accomplir les différentes tâches que la personne qui l'avait fait prisonnier lui demandait, tel couper du bois, alimenter le feu. Ah oui, j'oubliais de mentionner qu'il fallait garder le feu du camp allumé 24 heures sur 24. La première nuit, nous avons convenu d'une trêve pour que tout le monde puisse dormir en toute tranquillité. Le camp à duré deux jours et s'est terminé par un verdict nul...

Camp d'hiver à Saint-Nicolas 1992 Pour notre camp d'hiver, nous sommes allés sur le terrain des scouts de Saint-Nicolas pour y faire du camping. Nous avons appris à connaître les propriétaires. Le but principal du camp était de pratiquer les techniques de construction d'abris en hiver et de tentes chauffées avec un poêle à bois. En arrivant le vendredi soir, il a fallût activer la construction dans le noir et sous la pluie ( normal, c'est un camp scout! ). Le lendemain, la pluie était toujours aussi présente, alors après une gigantesque guerre de mottes de neige sans oublier la construction de fortifications de neige, nous avons décidé d'aller nous sécher dans le local de nos hôtes. Ce soir là , trois scouts ont fait leur promesse, dans une petite cérémonie. La soirée s'est terminée par des jeux et un bivouac. Le lendemain, c'était déjà le départ pour la maison, le rangement du matériel.

Selon moi, c'est le meilleur camp d'été auquel j'ai participé. Il s'agissait d'un camp de cinq jours de canot-camping, deux jours de marche et deux jours de vélo. Les cinq jours de canot se sont résumés en quatre jours, dû à une surestimation du temps de parcours. Nous avons eu le temps de pêcher et de trouver une nouvelle manière façon de monter une tente Eurêka lorsqu'il manque le petit bout de plastique qui tient habituellement les trois poteaux (Le scout est débrouillard!!) Les magnifiques paysages valaient quand même la peine. Il y a plusieurs soirs où nous avons dû faire le souper à la noirceur, avec nos amis les moustiques. De retour du canot, ayant une magnifique journée ensoleillé à tuer, nous avons décidé de nous baigner et de planifier notre itinéraire de marche et de vélo pour le reste du camp.

La marche s'est déroulée sous un soleil radieux qui nous a amené sur le bord d'un lac ou se trouvait une chaloupe. Donc, après le montage du camp, les corvées habituelles de bois pour le feu et le souper, nous sommes allés faire un petit tour sur le lac pour aller visiter la seule «île» ou plutôt l'amas de pierres qui se trouvait au milieu du lac. Le lendemain, je suis allé faire un tour sur la nappe d'huile qu'était devenu le lac pendant la nuit pour y admirer le couple de huards et le levé du soleil. Nous avons bouclé le parcours toujours sous un beau soleil. Une fois rendus au camp de base, nous avons remonté nos tentes et nous avons planifié notre itinéraire de vélo. Il pleuvait lorsque nous sommes partis pour le vélo, mais ça ne nous a pas arrêté Nous avons fait environ une quarantaine de kilomètres pour sortir du parc, et nous nous sommes rendus chez une connaissance d'un animateur qui restait non loin de là. C'est avec ces sympathiques hôtes que nous avons fait du ski nautique et un feu de camp en soirée. Le lendemain, nous sommes allés toujours en vélo, visiter le parc "Chûtes de la Marmite". Nous sommes retournés à la maison.

Camp d'automne au lac Sept-Îles 1992 Le but premier de ce camp était de nous familiariser avec les techniques d'orientation carte-boussole. Le camp se déroulait sur notre terrain du Lac Sept-Îles. Le départ se faisait tôt le samedi matin pour se rendre à St-Alban. Là nous avons obtenu notre carte nous présentant le trajet que nous devrions parcourir durant la journée. Trois équipes, trois trajets différents. Les animateurs se chargeaient de nous laisser à notre point de départ, soit environ à 8 km du terrain scout. Nous devions contourner des lacs et traverser des rivières mais nous avons tous réussi, avec une grande satisfaction. La première partie du camp terminée, nous entamions la deuxième. Nous étions en situation de survie. Nous n'avions pas mangé de toute la journée, et nous devions nous monter un abri pour six personnes. Le principe de base était le suivant : chaque équipe détenait un certain nombre de jetons pour acheter du matériel. Voici un exemple: 1 point par sac de couchage, 1 point pour six couvertures de laine, 1 point pour cinq allumettes, 1 point pour des pastilles d'iode, 1 point pour une hache ou un sciote, un point pour une toile de fond, etc. Donc à notre arrivée, nous avons trouvé un site de camp, nous avons monté notre abri, amassé du bois pour garder un bon feu toute la nuit, monté un écran de feu pour réfléchir la chaleur du feu vers l'abri et une fois que tout cela fut terminé, il était temps de se coucher. La nuit à été longue et froide. Nous nous sommes "réveillé" ( lorsque le soleil s'est levé parce que nous n'avons pas vraiment dormi...) avec le début d'une petite averse de neige. Nous avons fait quelques petits jeux le matin avant de dévorer un bon repas et après avoir fait le ménage de nos sites de camp, nous sommes retournés à la maison.

Camp d'hiver 1993 Le camp se déroulait dans les environs de la Malbaie. Nous devions atteindre un phare sur le bord du fleuve en suivant une ligne électrique. Chaussant alors raquettes, nous avons escaladé une montagne pendant plusieurs heures pour atteindre le sommet d'ou nous avions une superbe vue sur les glaces du fleuves. Pour se rendre au phare, nous avons commencé à redescendre en direction du fleuve, mais nous avons été arrêtés dans le milieu par une forêt assez dense qui entourait les lignes électriques. Nous sommes donc revenus sur nos pas et sommes repartis pour notre destination ultime. Nous avons emprunté une piste de ski-doo pour se rendre au chalet où nous allions passer la nuit. Il a fallu dégager environs 1 mètre et demi de neige du balcon. Nous ne nous sommes pas couchés trop tard. Le lendemain, nous avons pris un bain de neige pour nous réveiller, nous avons fait quelques jeux dans la neige et nous avons refait le trajet inverse en raquette pour rejoindre les voitures et retourner à la maison.

Camp d'automne au lac Sept-îles 1993 C'était un camp "boussole et grand jeux". Pour pratiquer les techniques de boussole, nous devions trouver notre site de campement selon des indications d'azimuts et nous y rendre avec l'aide de la boussole. De même, nous devions trouver le camp de l'équipe adverse en suivant des indications et en faisant un peu de triangulation. Le but du jeu était de prendre le plus de vie ( cennes peinturées ) de l'adversaire en les capturants par des combats de foulards. Il nous fallait aussi garder des vies pour pouvoir acheter de la nourriture qui était gardée au camp de base par les animateurs. Alors nous nous sommes rendus à notre emplacement de camp, nous avons monté nos tentes, ramassé du bois pour le feu. Nous sommes partis pour trouver l'équipe adverse que nous n'avons jamais trouvée, non pas parce que nos techniques de boussole laissent à désirer, mais parce qu'ils n'étaient pas ou ils devaient être tout simplement. Les deux équipes ont pu manger à leur faim, et nous ne nous sommes vus qu'aux échanges de nourritures contre "vie". Évidemment il a plu la deuxième journée. ( c'est normal, c'est un camp pion! };-) )

Camp d’hiver à Cap-Rouge 1994

En l’honneur du 30e anniversaire du 72e Groupe Scouts et Guides de 
Cap-Rouge, nous avions pour mission de faire connaître le Groupe à 
la population. C’est ainsi qu’avec la collaboration de la ville, nous avons 
monté un camp en plein centre ville dans un parc municipal pendant la
semaine du scoutisme. La première journée a été consacrée à ériger trois
tentes avec poêles à bois,  deux igloo et à la préparation du site de feu. Le
site est resté érigé pendant une semaine; il y avait des scouts en 
permanence pour coucher et entretenir le feu. Le camp était ouvert à la 
population. Nous sommes aussi allés patiner à la patinoire municipale 
juste à côté. Le camp était en collaboration avec les kamsoks et les aîné(e)s.
Le deuxième jour a débuté par une messe célébrée par le curé de la paroisse.

L'image de gauche est parue dans le calendrier des scouts du Québec.     Tunnel d'entrée sur le site de camp du groupe en construction.

Pour compléter nos activités d’hiver, nous sommes allés à la pêche aux petits poissons de chenaux. Nous avons passé une journée dans une petite cabane sans prendre aucun poisson. Nous sommes quand même sortis pour jouer un bon match de football sur la neige avec un fond de glace. En tout et partout, ce fut une expérience assez intéressante.

Camp d'été au Mont-Sainte-Anne 1994 Notre camp d'été s'est déroulé au Mont-Sainte-Anne. Nous avons loué des vélos de montagne (Giant avec suspension avant, rien de moins..!) directement sur place. Le samedi matin, nous avons pris possession des vélos et nous nous sommes rendus au camping pour monter notre camp avant de partir à l'attaque des pistes. Le soleil était présent et radieux ce qui n'empêche pas la présence de boue sur les pistes. Il faut dire que du vélo de montagne sans boue, ce n'est pas du vélo de montagne. Nous avons dîné sur le bord d'une piste en pleine forêt. Nous avons fait plusieurs pistes et nous avons terminé la journée en montant le Mont par une piste du coté Nord et nous avons profité du soleil au chalet du sommet juste avant de redescendre dans les pistes de ski alpin. Nous sommes allé enlever les couches de boue accumulées sur nos vêtements dans le lac artificiel du camping. Pour commencer la deuxième journée, nous nous sommes payé un aller simple au sommet avec nos vélos pour mieux redescendre! Nous avons complété nos explorations des différentes pistes, nous sommes retournés au chalet pour nettoyer les vélos au boyau d'arrosage et les rendre à la boutique de location. C'est le premier camp pionnier auquel j'ai participé sans qu'il n'y ai des averses.