Notre-Dame de la Garde
Notre véritable cathédrale, c’est Notre-Dame de la garde. Ce cri c’est un journaliste, Léon Bancal, qui le lançait en 1928. Quelque respect que l’on éprouve pour la nouvelle major c’est la «Bonne mère», qui à Marseille, emporte tous les suffrages. Elle touche  les fibres les plus profondes de l’âme marseillaise observait le cardinal Roger Etchegaray, Notre-dame de la garde c’est la canebière, toute la canebière ! Et le symbole même de la ville, qui fait de tous ceux, si divers, qui y vivent d’authentiques Marseillais.



Sur la plus haute colline de Marseille (150 m) où une garde signale, depuis l’Antiquité, l’arrivée des bateaux dans la rade, le père Pierre Chapelain de
Notre-Dame des accoudes, vient construire une première chapelle en 1214. Une  autre plus spacieuse, lui succède en 1443, une autre encore en 1544 : on la consacre au cœur  même du fort dont François 1er a entrepris l’édification en 1525.



La construction du sanctuaire actuel est décidée en 1842. Elle est confiée à l’architecte  protestant Henri Espérandieu. Mgr de Mazenod en pose la première pierre le 25 septembre 1843. Le chantier dont Adolphe Terris, le photographe des grands travaux du 19ème siècle, a réalisé le reportage n’est pas achevé en 1864, lorsque l’on consacre la nouvelle église ( le 4 juin ).  Le clocher est terminée en 1866, puis couronné en 1870 par la statue monumentale de la Vierge
    ( plus de 16 tonnes, 11,20 m de haut ) .

En 1879 enfin le sanctuaire est érigé en basilique.



            Depuis lors où que l’on soit dans Marseille par où que l’on y arrive la        « Bonne Mère » demeure proche du regard et du cœur de tous. Elle reste dans le ciel la vigie, la garde fidèle de la ville et de ses gens, ou comme le disait Louis Brouquier dans ses admirables « Litanie de Notre-Dame de la garde », le signe et le haut phare d’or, celle qui tient l’amarre et maîtrise la mer.
( résumé fait par les élèves d’un livre du CDI)
Retour