Émilie Heymans revient à peine d'Athènes et elle a aimé ce qu'elle y a vu, à cinq mois des Jeux olympiques..

« Les installations sont parfaites, les tremplins vont super bien, a expliqué la championne du monde à la tour de 10 mètres, hier. Ici (au Complexe sportif Claude-Robillard), nous sommes habitués à travailler dans un très bon environnement, alors quand on rencontre des installations de moindre qualité, on le remarque tout de suite. »

Heymans a notamment été étonnée par les mesures de sécurité. « Une voiture de police escortait notre autobus, a-t-elle raconté. C'est quand même surprenant pour un événement comme une Coupe du monde. Ce n'était quand même pas les Jeux olympiques, alors je m'imagine qu'une fois rendu là, la sécurité, ça va être quelque chose à voir. »

Alexandre Despatie, lui, a surtout remarqué... le froid.

« Il a fait entre 0 et 5 degrés pratiquement toute la semaine, a-t-il affirmé. Mais j'ai surtout eu froid à la piscine. C'était particulier; l'eau était super chaude, à 92 degrés, et quand on en sortait, on gelait. On n'est pas habitué à ça.

« Pour cette raison, c'est bien d'être allé à Athènes au moins une fois avant les Jeux, a-t-il enchaîné. Il est important de s'adapter à ce genre de petits détails pour ne pas être dérangé une fois la grande compétition venue. »

Par contre, on imagine que la chaleur intense qui devrait sévir à Athènes au mois d'août parviendra à se frayer un chemin à l'intérieur de l'édifice où se tiendront les compétitions de plongeon, aux Jeux.

Un gros chantier
Les plongeurs et plongeuses qui ont participé à cet événement, la semaine dernière, n'ont pas eu l'occasion de visiter la capitale grecque. Ils ont toutefois pu constater que la ville est un véritable chantier de construction.

« Au moins, la piscine est prête, a lancé Despatie hier. Par contre, le reste des installations... J'ai notamment vu le complexe de sports aquatiques (qui devrait rester sans toit d'ici aux Jeux). Le reste n'a pas vraiment l'air d'être prêt, tout est en construction.»

Despatie a eu le temps d'expérimenter les joies de la circulation automobile à Athènes. « Écoute, le trajet nous menant de notre hôtel au site de compétition, qui nous avait pris sept minutes sans circulation, nous a pris 50 minutes une fois. C'est vraiment incroyable la circulation, là-bas. J'ai hâte de voir ça pendant les Jeux... »

une page mise à jour le 4 mars 2004 par SVP

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