Couvent des Cordeliers
						En 1283, une colonie de religieux arrivant de Dijon, décida de s’établir à Bar-sur-Aube. Ils édifièrent un couvent sur des terrains cédés par des particuliers en dehors des fossés de la ville.      Prenant de l’importance, il leur fut accordé le droit en 1648 de percer une poterne dans les fortifications de la ville et de construire un petit pont afin de faciliter leurs allées et venues dans la cité. A charge pour les religieux d’entretenir la construction.
		Lorsque la Révolution éclata, les Cordeliers furent chassés de la ville. Partiellement détruits, les bâtiments furent vendus en 1791, puis convertis en prison en 1793. A cette même époque, les habitants de la ville se plaignirent  que les cimetières de Bar-sur-Aube, situés par tradition autour des églises, nuisaient à la salubrité de l’air.      La ville décida alors d’établir un cimetière commun dans un terrain placé en dehors des murs, derrière l’église des cordeliers, soit à l’emplacement de l’actuelle école publique. Le couvent fut entièrement rasé en 1827.
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