Au bord de la toile : Musée imaginaire Nous verrons le soleil

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Au bord de la toile





"La beauté sauvera le monde", affirmait Dostoïevsky...

Expliquer cette affirmation serait lui enlever sa force et sa prégnance. Il suffit d'en faire l'expérience.

Van Gogh, Nicolas de Staël, Bram Van Velde, Modigliani...
Une certaine tristesse les unit,
mais ils n'ont pas le même bleu, ni le même rouge, et pour eux le mot soleil n'a pas le même sens.

Les expériences sont diverses, et pourtant c'est la même quête.
L'exigence d'aller plus loin,
jusqu'au-delà du réel,
de découvrir autre chose.
Cet autre chose que pourtant chacun connaissait :
l'élan de la vie, la volonté de donner à voir et, plus fort que tout, la tentative de retrouver un je ne sais quoi vécu je ne sais quand.


Pourquoi l'art ?
Parce que le beau est une exigence :
Celle d'être homme et/ou femme
dans la plénitude de sa
perception.



"Une oeuvre d'art devrait toujours
nous apprendre
que nous n'avions pas vu
ce que nous voyons"
,

écrivait Paul Valéry.





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