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Quelques commentaires écrits sur Carfax...
L'Année de la SFFQ 1985L'Année de la SFFQ 1986
L'Année de la SFFQ 1987L'Année de la SFFQ 1988Le Courrier SFCSF

 

L'Année de la SF et du Fantastique Québécois 1984
Editions Le Passeur, 1985, pages 180-182

 

Carfax nº 1 à 4 bis

Carfax, la revue du fantastique, est né au printemps, de l'accouplement des talents de Patrice Joubert et de Pierre Djada Lacroix. Ses directeurs se sont donnés comme politique de ne publier que des textes résolument fantastiques et ce, quatre fois l'an dans un format 215/280mm. Cependant, Patrice Joubert a rapidement quitté le navire et Lacroix s'est retrouvé seul pour le quatrième numéro où Carfax est devenue Transit. La politique éditoriale a elle aussi réajustée son tir — pénurie de textes fantastiques? — et le lecteur est averti qu'il pourra trouver dorénavant des textes de science-fiction à tendance fantastique dans la revue. Le format original de 215/280mm. pour environ trente pages a évolué en une soixantaine de pages de 135/215mm.

La fiction occupe une bonne place dans Carfax: 26 nouvelles, en majorité québécoises, les autres étant d'origine américaine, belge ou française. Malheureusement, le niveau général des oeuvres est affligeant et rappelle, dans son ensemble, les premières tentatives de Requiem/Solaris. Malgré le fait que la plus grande partie de ces auteurs soient des débutants sincères et enthousiastes, l'absence d'une direction littéraire compétente pour canaliser leurs efforts nous fait retourner dix ans en arrière. La présentation déficiente — pages dactylographiées, désordre du montage, fautes d'orthographes multiples — nuit aussi considérablement à la lecture et achève de démoraliser le lecteur. De plus, l'addition de noms-vedettes tels Philip José Farmer, Robert Bloch ou John Flanders n'apporte rien de bien valable à la revue, les textes retenus étant généralement des fonds de tiroirs.

Les chroniques n'ont pas encore pris leur véritable essort. Chaque numéro amène de nouveau titres, et le suivi se fait rare. Il y a bien sûr une revue des parutions, un éditorial ou deux par numéro — mais seul le titre nous indique qu'il s'agit effectivement d'un éditorial! — des infos sur le cinéma, des entrevues... Mais, caractéristique de Carfax, tout est pêle-mêle, sans aucune ligne directrice, au petit bonheur la chance. Quant au volet théorique, il est quasi inexistant, mis à part le numéro 4 bis.

Pour ce qui est de l'aspect visuel, il est caractéristique des productions de Pierre Djada Lacroix et projette une image grossière, non finie. La rigueur n'a pas sa place et on nage dans l'amateurisme. Le montage intérieur est un véritable fourre-tout: s'entassent anarchiquement les fictions, illustrations et autres publicités ou photographies. Le deuxième numéro réussit même à nous présenter des bouts de textes verticaux! A la décharge des fondateurs, il y a eu de l'amélioration, surtout au quatrième numéro. Le format réduit de Transit contribue largement à ce résultat et, malgré une composition encore quelque peu aléatoire, le parcours est beaucoup moins aventureux.

Nouvelle venue dans ce monde exigeant des revues, Carfax/Transit a quand même passé le cap des quatre parutions. La volonté des fondateurs — de l'unique fondateur survivant — apparaît inébranlable et l'amélioration des derniers numéros montre qu'il ne faut pas perdre l'espoir de voir Carfax/Transit survivre encore quelques temps.

La première parution de Carfax se distingue par les noms au sommaire: Farmer, Flanders, Blattin... qui signent quelques nouvelles mineures. A signaler l'éditorial de Joubert où on apprend le comment et le pourquoi de Carfax et une bande dessinée de Robert Rivard et Benoît Joly, «Saga».

Le numéro 2 est le plus abracadabrant si on pense en termes de montage et présentation. Par contre, il contient une bonne nouvelle de Patrick Labelle, «Folies», et des dessins humoristiques de Cassista, «Drôles de bêtes».

Au sommaire du troisième numéro, «Drôles de bêtes» revient une dernière fois, on nous présente l'équipe de Carfax et Daniel Sernine donne une entrevue à Pierre Djada Lacroix. A signaler une belle BD de Rouleau et Cassista, «Chair coutume».

Pour Transit, faisant office de quatrième parution de Carfax, un contenu beaucoup plus littéraire. A signaler une nouvelle de Richard D. Nolane, auteur français connu, «Nouveaux aperçus inquiétants sur la bête du Devonshire», et deux de Gilles Bergal: «Le Hachoir» et «La Mort aux dents digne d'un don». Tous deux donnent une entrevue accompagnée d'une bibliographie.

Le numéro 4 bis de Transit est le Guide pratique de la SF et du fantastique québécois. Il se définit comme un annuaire de la SFQ depuis ses tous débuts. L'effort est louable et le résultat satisfaisant à plus d'un point de vue. Malheureusement, des oublis nombreux et impardonnables entachent la réalisation et surtout sa valeur comme outil de recherche. Le Guide... reste quand même, pour l'amateur néophyte, un objet utile permettant de répondre à plusieurs questions.

(L'équipe de L'ASFFQ)

 

L'Année de la SF et du Fantastique Québécois 1985
Ed. Le Passeur, 1986, pages 205-206

Carfax n° 5 à 11

Carfax a franchi avec succès le cap de sa deuxième année. Devenu approximativement bimestriel — avec sept numéros parus — le format s'est stabilisé à 135/215 mm. Par contre, le nombre de pages oscille entre 24 et 62.

Les fictions occupent toujours une place importante et leur niveau moyen — grâce à l'excellent apport des Européens, faut-il le dire — s'est considérablement amélioré. 23 nouvelles donc, dont 11 émanent de l'Europe francophone et sont dues à d'excellents auteurs tels Claude Ecken, Raymond Iss ou André Cabaret. Quant aux québécois, un coup d'oeil aux recensions montrent de fortes carences, même si plusieurs de ces auteurs représentent des auteurs reconnus. Pourquoi envoyer des fonds de tiroirs à Carfax? Il est temps, je pense, que les écrivains de SFFQ épaulent le projet de Pierre Djada Lacroix qui, malgré tout ce qu'on peut en dire, reste un projet original et primordial pour le développement d'une école de fantastique au Québec. Bien sûr, il y a eu l'aventure de la Chevrotière, le supposé directeur littéraire de la revue, qui a fait long feu. Malgré cette triste expérience, Lacroix doit de se retrousser les manches et chercher à nouveau une personne fiable et réellement compétente pour relever ce beau défi de diriger les premiers pas d'auteurs débutants. Quant aux auteurs expérimentés, qu'ils s'auto-censurent et fassent preuve d'un peu plus de générosité en collaborant de façon valable. Carfax ne deviendra une bonne revue de fantastique que par la volonté des créateurs québécois!

L'appareil critique s'est lui aussi amélioré avec l'arrivée de Marc Lemaire. Ses articles sobres et intelligents apportent une note de professionnalisme dans un volet qui reste trop souvent proche du simple amateurisme. Par contre, il faut avouer que Carfax est une véritable mine de renseignements. La position privilégiée de son directeur, en contact étroit avec le monde de l'édition parallèle de la science-fiction et du fantastique francophone européen, permet à ce dernier d'offrir aux lecteurs de sa revue les nouvelles les plus fraîches.

Quant à la présentation générale, je me dois de féliciter Lacroix: s'il reste un bon bout de chemin à faire, il n'en demeure pas moins que l'aspect visuel de la revue s'est amélioré de façon marquante. La mise en page, beaucoup plus cartésienne, permet au lecteur de se retrouver plus facilement et si les tables de matières restent encore un peu folkloriques, là aussi une amélioration a été remarquée. L'illustration intérieure, pour avoir été mieux utilisée, se montre sous un meilleur jour. Il faut signaler aussi un détail important: la BD qui, l'année dernière, parsemait les pages de la revue, a été regroupée cette fois-ci dans un numéro spécial — le 11. Numéro fort intéressant, d'ailleurs, qui démontre que les bédéistes québécois, eux, n'envoient pas que leurs fonds de tiroirs! En terminant, signalons que les couvertures, au logo unifié, sont tout à fait acceptables.

La prochaine année sera cruciale pour Carfax. Espérons, pour l'avancement du fantastique au Québec, que Pierre Djada Lacroix et son équipe pourront continuer sur leur lancée.

(L'équipe de L'ASFFQ)

 

L'Année de la SF et du Fantastique Québécois 1986
Ed. Le Passeur, 1987, pages 248-249

Carfax n° 12 à 24/25

Après avoir été pendant plusieurs numéros l'homme-orchestre de Carfax, Pierre D. Lacroix s'est finalement trouvé en 1986 un directeur littéraire en la personne de Marc Lemaire. Mais ce n'est qu'au cours de la prochaine année qu'on pourra véritablement juger le travail de ce jeune homme car les derniers numéros étaient déjà planifiés au moment de son entrée en fonction.

L'autre fait qui retient mon attention concerne la périodicité de Carfax. La revue est-elle mensuelle, bimensuelle ou bimestrielle? Jamais Lacroix n'aura autant publié en une année: huit livraisons dont six numéros doubles, ou encore, quatorze numéros en douze mois! L'ensemble représente 618 pages de format 140/215 mm, soit plus que les deux premières années réunies! L'éditeur justifie cette prolifération des numéros doubles par l'abondance de textes de création et d'information qui lui sont proposés.

En ce qui a trait aux fictions, Carfax profite certainement de la décision plus ou moins exprimée de Solaris de publier moins de textes de débutants. Ceux-ci se tournent donc vers la revue de Lacroix qui, malgré qu'elle accorde la priorité au fantastique, publie aussi des textes de SF. Ainsi, elle a présenté 24 nouvelles d'auteurs québécois (dont cinq rééditions) et 13 nouvelles d'auteurs étrangers, pour la plupart des Belges et des Français.

C'est d'ailleurs une des caractéristiques de Carfax dont le tirage varie de 300 à 350 exemplaires: de toutes les revues québécoises de SF & F, c'est elle qui compte la plus grande proportion d'abonnements provenant d'Europe. Lacroix y possède des contacts solides et offre un débouché à ces auteurs étrangers qui en ont moins dans leurs pays que nos écrivains débutants.

Au chapitre des chroniques, la revue en compte peu et elles ne sont pas clairement délimitées. Elles manquent encore de personnalité et de permanence. Ainsi, «Les Farfafouilles» et «La Presse parallèle» qui succède à «La Petite presse» couvrent sensiblement le même domaine. La première contient des informations glanées ici et là et reprend les communiqués qui parviennent à la rédaction. La seconde traite des fanzines et des publications non-professionnelles et à faible tirage.

De même, «Pour quelques lectures saines de plus» et «Bilibilibip!», tenues respectivement par Marc Lemaire et Yves Pelletier, souffrent d'un certain flottement. Les deux chroniqueurs commentent des livres et des publications divers sans qu'on connaisse le champ d'attribution de chacun. La forme de la chronique de Pelletier est classique et fonctionnelle: identification de l'oeuvre, suivie d'une appréciation critique. Lemaire, par contre, emprunte le ton du columnist  qui réfléchit sur un sujet tout en abordant certaines oeuvres qui alimentent son propos.

Le numéro idéal de Carfax pourait ressembler au numéro double 13/14. Le sommaire regroupe le contenu en trois blocs, ce souci de clarté n'étant malheureusement pas tactique courante chez Lacroix. Les quatre chroniques sont au rendez-vous et on peut y lire trois nouvelles, dont celle fort percutante de Camille Bouchard qui refait surface après une éclipse de plusieurs années. En outre, quelques auteurs s'y expriment en définissant ce qu'est pour eux une bonne peur tandis qu'Yves Pelletier livre son opinion sur les prix littéraires. Il prétend qu'aucun n'est aussi important que le prix Boréal. Il aurait intérêt à analyser la situation avec l'autre bout de la lorgnette... Enfin, un index des onze premières livraisons de Carfax est offert en supplément à ce numéro.

Deux numéros sont consacrés exclusivement à un auteur, soit Le Berg et Daniel Sernine, tandis qu'un troisième met en vedette Luc-André Mercier qui y publie quatre nouvelles dans un numéro (15/16) qui contient les chroniques régulières. Quant au numéro 17/18, il prend la forme d'une anthologie francophone regroupant treize récits.

On peut se demander quel est l'intérêt pour une revue comme Carfax de publier des rééditions, particulièrement celles des trois nouvelles de Daniel Sernine parues précédemment dans Légendes du vieux manoir même si elles sont offertes dans une version légèrement remaniée. Je pense que Lacroix avait raison de rendre hommage à Sernine en lui consacrant un numéro enrichi d'une bibliographie très complète mais il aurait dû exiger des inédits.

Avec une équipe de collaborateurs réduite, Pierre Lacroix a fait de l'excellent travail en 1986. Il convient de saluer son dévouement et sa ténacité, lui qui a fait beaucoup avec peu de moyens.

(L'équipe de L'ASFFQ)

 

L'Année de la SF et du Fantastique Québécois 1987
Ed. Le Passeur, 1988, pages 294-295.

Carfax n° 26/27 à 41

L'infatigable directeur de Carfax a publié 13 numéros en 1987, soit plus d'un par mois. A la fin de l'année, plusieurs livraisons ont paru en rafale, notamment des numéros consacrés entièrement à un auteur («Jean Pettigrew», «Gilles Bergal») ou à un dossier («Loups et loups- garous», «Fantastique et télévision»).

Cependant, on peut s'attendre à ce que les fictions soient dorénavant plus rares dans Carfax car Lacroix a annoncé qu'il mettait fin au volet "création", sauf pour des cas exceptionnels. Quoi qu'il en soit, la qualité des fictions était en nette progression et leur sélection répondait à une rigueur de bon aloi.

L'année 1987 ne fut pas de tout repos pour Pierre Lacroix. Après avoir songé un temps à abandonner toute activité de fanéditeur, il a dû se remettre du départ de Marc Lemaire, responsable de la direction littéraire, qui est passé à imagine... Doit-on y voir un lien avec la décision de Lacroix de ne publier qu'occasionnellement des fictions? Les apparences le laissent croire.

Le nombre de chroniques a diminué au cours de la même période malgré la participation d'un nouveau collaborateur, Norbert Spehner, qui signe «La Bibliothèque du vampire», bibliographie consacrée ainsi que son nom l'indique aux ouvrages ayant pour sujet les vampires. L'éditeur a conservé «Les Farfafouilles» dans laquelle il rend compte des activités du milieu de la SF & F: revues, zines, publications et événements; de même que «Vol de nuit», alimentée par le courrier des lecteurs. A cet égard, Carfax demeure la publication la plus intéressante. Si quelqu'un désire faire une mise au point ou participer à une quelconque polémique, il écrit à Carfax de préférence aux deux revues (imagine... et Solaris) parce que les délais de parution sont beaucoup plus courts. C'est là un avantage considérable et, ne serait-ce que pour cette raison, Carfax a sa place dans le milieu québécois.

Mais il y a plus. La présentation matérielle de la revue s'améliore constamment et les couvertures ont un petit quelque chose qui permet à l'abonné de croire qu'il possède un exemplaire unique. Cette touche artisanale, dans le meilleur sens du terme, explique sans doute la fidélité des aficionados  de Carfax.

Parallèllement aux numéros réguliers, Pierre Lacroix publie des Carfax-bis dans lesquels il compile différentes informations: index des récits publiés dans son fanzine, revue de presse des articles consacrés à Carfax dans les revues, bibliographie des oeuvres d'un écrivain ou des articles d'un critique. L'entreprise est louable et méritoire mais cet petits répertoires destinés à quelques spécialistes ne justifient peut-être pas la somme considérable des énergies investies par leur auteur.

(L'équipe de L'ASFFQ)

 

L'Année de la SF et du Fantastique Québécois 1988
Ed. Le Passeur, 1989, pages 245-246

Carfax n° 42 à 45

Le fanzine de Pierre Lacroix a cessé de paraître tôt au début de l'année 1988, les quatre numéros étant distribués presque en même temps. Carfax est mort, vive Carfax. Il suffit peut-être en effet de le proclamer bien fort pour qu'il ressuscite. Pierre Lacroix n'en serait pas à une première fausse sortie. Carfax étant le seul fanzine spécialisé consacré au fantastique et à l'horreur, sa disparition n'est pas liée au manque d'originalité de son projet éditorial mais à la fatigue de son animateur et à la nécessité, pour celui-ci, d'assurer d'abord sa subsistance. Peut-on décemment le lui reprocher?

La production de cette année compte un «Spécial Stephen King», un numéro consacré à diverses interviews d'auteurs anglo-saxons réalisées par Gilles Bergal et deux numéros réguliers (mais sans fiction) comprenant principalement la chronique de Pierre Lacroix, «Les Farfafouilles», et un long article de Stanley Péan sur la production cinématographique fantastique de 1987.

(L'équipe de L'ASFFQ)


Extraits de commentaires de la rédaction de
L'Année de la SF et du Fantastique Québécois
concernant d'autres publications, mais ayant un rapport avec Carfax.

______________________
Volume 1988, page 247

Le Courrier SF:
      Un fanzine meurt, un autre le remplace. D'ailleurs, on retrouve un peu beaucoup le style de montage de Carfax dans Le Courrier SF. Il faut dire que la mise en pages est faite par Pierre Lacroix depuis le deuxième numéro. Carfax est mort mais son ombre hante les pages du Courrier SF, d'autant plus que Lacroix y a transporté sa chronique «Les Farfafouilles».

      La présentation du premier numéro faisait vraiment amateur mais les conseils de Lacroix pour les suivants lui donnent déjà un peu plus de crédibilité.

______________________
Volume 1989, page 299

CSF:
      Au cours de l'année, le zine fondé par Eddy Szczerbinski a d'abord changé de nom, Le Courrier SF devenant simplement CSF. On peut se demander si ce nouveau nom, qui s'appuie sur un jeu de mots facile (c'est SF), est une initiative heureuse. Le zine a aussi changé de format afin de se démarquer de l'image de Carfax. Or, le nouveau format ne contribuera guère à atteindre cet objectif puisqu'à ses débuts, Carfax se présentait justement sous un format de 215/280 mm.

      Mais ce n'est pas un changement de nom ou de format qui peut améliorer le contenu rédactionnel d'un zine et à cet égard, CSF a encore beaucoup à faire. Néanmoins, les fictions ont pris une place de plus en plus importante et même si aucune ne peut prétendre à un prix littéraire, on sent que c'est dans cette voie que doivent être concentrés les efforts de la rédaction. Cela est d'autant plus évident que la mise en veilleuse de Samizdat crée un vide dans ce domaine. De plus, ne serait-ce que parce que ce fanzine permet à Pierre D. Lacroix, ce franc-tireur de la SFFQ, d'exprimer son opinion, il a son utilité. Le titre de sa chronique, «C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule!», exprime bien le genre de personnalité
qu'est Lacroix.

 

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