La mante religieuse

Allô! Je vais vous présenter ma recherche sur la mante religieuse. Son nom scientifique est Mantis religiosa. On l'appelle la mante religieuse parce qu’elle se tient avec les pattes avant jointes comme si elle faisait la prière.

 

Description physique

La mante mesure de 4,7 à 5,6 cm de long, le mâle est généralement plus petit que la femelle. Sa couleur varie de vert pâle à brun grisâtre. Son corps est allongé, elle a deux paires d’ailes. Sa tête est triangulaire et très mobile, elle porte une paire d’antennes et deux gros yeux à facettes. Ses gros yeux ronds lui permettent de calculer exactement   la distance  qui  la sépare de sa proie. Elle peut voir derrière elle, mais elle tourne tout de même la tête car sa vue est meilleure de face. Ses pattes antérieures sont très puissantes et ravisseuses, lorsque la mante tient une victime, elle ne la lâche plus. Avec ses mandibules tranchantes qui s'ouvrent comme des pinces ou des cisailles, elle peut broyer ses ennemis. Avec ses longues antennes filiformes, elle peut entendre très loin. Ses quatre autres pattes sont pour marcher.Elle a 4 ailes membraneuses cachées dessous. Ses ailes sont accrochées à l'abdomen, ainsi elle peut mieux grimper aux arbres. Elle a un abdomen très allongé sans appendice.

Reproduction

L’accouplement a lieu à la fin de l’été et peut durer deux heures. La femelle fabrique une structure protectrice pour ses œufs au nom d’oothèque. Les oothèques peuvent contenir de quelques 6 dizaines à quelques centaines d'œufs. L’oothèques est fixée à une tige, une branche ou une roche. Les œufs passent l’hiver dans l’oothèque.

Pour protéger sa ponte, la mante religieuse construit une dizaine d'oothèques, contenant chacune 100 à 200 œufs qui passent ainsi l'hiver à l'abri. Au printemps, les larves juste écloses s'en vont aussitôt faire la chasse aux pucerons, se dispersant au plus vite pour ne pas rencontrer leurs redoutables frères et sœurs.

Stades de développement

 

Les larves sortent de l’oothèque au printemps enveloppées d’une membrane qu’elles perdent vite. Les petites mantes ressemblent aux adultes mais dépourvues d’ailes. Les larves devront muer environ cinq à sept fois avant d’être un adulte. La mante est un insecte à métamorphose incomplète.

Habitat

 

La mante religieuse est un insecte européen introduit en Amérique du nord sur la côte est en 1899. Aujourd’hui on la retrouve un peu partout en Amérique. On la trouve sur les buissons, dans les jardin, les champs et les plaines herbeuses, ainsi qu’en bordure des forêts ou près des lacs.

 

 

Nourriture

La mante religieuse se nourrit de sauterelles et de criquets. Quelquefois, elle mange d'autres insectes. Les deux pattes repliées - comme si elle priait, c'est pour cela qu'elle s'appelle la mante religieuse - elle se tient immobile, attendant qu'une proie passe à côté d'elle. Reconnaissant sa proie non à sa forme mais à ses mouvements, ce n'est que lorsque celle-ci bouge que la mante projette en avant ses pattes et la saisit avec une rapidité foudroyante. 
Les mantes religieuses se dévorent entre elles. Ce sont les mâles qui se font souvent manger par les femelles lors de l'accouplement. La mante est carnivore, elle se nourrit de toutes sorte d’insectes, parfois même de petits vertébrés; les larves chassent surtout des pucerons, parfois de petits insectes. Elle est occasionnellement aussi cannibale. Elle chasse le jour pour manger.

Mœurs

La mante religieuse mène une vie solitaire. Elle est une chasseuse redoutable parce qu’elle reste immobile pendant que sa proie s’approche. Elle s’attaque brusquement avec ses pattes ravisseuses et elle dévore toute sa proie.

Ennemis et moyens de défense

Les ennemis de la mante religieuse sont les oiseaux, les reptiles et les petits carnivores Sa défense est le camouflage. Il est même difficile pour nous de l`identifier parmi les feuilles ou les brindilles. Elle peut rester immobile pendant 7 heures.

Divers

La mante nettoie ses antennes en les glissant entre ses mandibules. Elles doivent être propres pour rester efficaces. Le mâle produit un chant stridulant par le frottement du bord des élytres. Il y a 1800 espèces de mantes. 

 

Importance pour l’environnement

Cet insecte est utile dans un jardin parce qu’il peut manger divers insectes qui causent des dommages aux plantes. Mais les mantes religieuses ne font aucune dommages aux plantes.

 

Je trouve que la mante religieuse est un insecte fascinant.

Recherche réalisée par Julien-Paul Cope-Corbeil


Portrait

Approchez doucement votre visage d'une mante et elle tournera brusquement la tête dans votre direction, vous dévisageant de ses grands yeux globuleux. C'est une expérience troublante pour un humain d'établir un contact visuel avec cet insecte au regard perçant. Le sentiment d'étrangeté ne s'arrête pas là. De par sa forme et ses attitudes, la mante est en effet le plus « humain » de tous les insectes : elle se tient en position debout, possède deux bras très mobiles et est le seul insecte capable, comme nous, de bouger sa tête dans toutes les directions.
 
La mante est une formidable machine à tuer. Aucun insecte n'est à l'abri de ses redoutables pattes ravisseuses armées d'épines, pas même les autres mantes!
 
Camouflage et force de frappe sont à la base de la technique de chasse des mantes. Le premier souci du prédateur est de passer inaperçu. Ainsi, les mantes vertes se tiennent généralement à l'affût dans les feuillages, les brunes sur les écorces, et certaines, très colorées, sur les pétales des fleurs. Les maquisardes ne s'arrêtent pas là. Le corps de certaines mantes est modifié de façon à ressembler encore plus à la végétation ambiante : mantes filiformes imitant les brins d'herbe, d'autres tout aplaties se confondant avec le lichen qui pousse sur les troncs, ou présentant des excroissances qui simulent à la perfection des lobes de feuille.
 
Dès qu'un insecte atterrit près de cette « étrange plante », il entre dans son collimateur. Les yeux de la mante fournissent instantanément à son cerveau toutes les données sur la position exacte de la proie. Cette acuité visuelle est essentielle, car l'attaque qui va suivre se déroulera à la vitesse de l'éclair. En moins de 50 millièmes de seconde la mante projette ses pattes ravisseuses vers l'avant, agrippe la proie et la ramène vers ses mandibules.
 
Voilà pourquoi, il y a 400 ans, un moine chinois, impressionné par les mantes, créait un nouvel art martial basé sur les différentes attitudes de ce formidable prédateur. Le kung fu « style mante » est encore enseigné de nos jours.
 
Bien sûr, il ne faut pas imiter tout ce que font les mantes. Ainsi, il est fortement déconseillé aux femmes de dévorer la tête de leur partenaire pendant les ébats sexuels.
 
Quant aux enfants d'une même famille, ils devront éviter de s'entre-dévorer comme le font les jeunes mantes fraîchement écloses. Décidément, chez les mantes, l'habit de fait pas le moine... ou plutôt la religieuse.

Fait par John Henry 11 novembre 2002

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Mis à jour le 28 novembre, 2002