FRANCIS PICABIA UNIQUE EUNUQUE
PREFACE PAR TRISTAN TZARALes myriapodes philosophiques ont cassé des jambes de bois ou de métal, et même des ailes, entre les stations Vérité-Réalité. Il y avait toujours quelque chose d'insaisissable : LA VIE. Chercher de remplacer la vie par un plaisir privé : aventure parfois amusante. (Les aventures sans remords qui s'introduisent en art par ses moyens, pour le détruire lentement, réveillent la cendre dans le noyau, intérêts réciproques, insinuations et obstacles systèmemouvement DADA). Mais donner à une blague la caractère d'éternité et lui préparer l'exclusivité de la faim, est ridicule, bonjour naïf d'onaniste, musique salutiste, prétention mélangée, succursale du bourgeois chatouille l'art.
L'anémie ne se propage pas sur le continent, mais tu connais la force, les microbes, les fleurs, l'alcool, le sang, les inventions, qui répandent leur pluie — sans but — ou se cassent écho au roc matinal et solide.
Je pense au même besoin d'imposer, — apprenez-moi le ton sérieux qui ne sonne faux! — et ce sont toujours les autres qui ont raison.
Le besoin de chercher des explications à ce qui n'a pas d'autre raison que d'être fait, simplement, sans discussions, avec le minimum de critère ou de critique, ressemble à la self-cleptomanie : changer à perpétuité de poches, à ses propres objets et dans son propre habit. On s'arrange d'habitude aussi une collection d'une spécialité morale quelconque, pour la commodité des jugements. Les hommes sont pauvres parce qu'ils se volent eux-mêmes. Ce n'est pas la difficulté de comprendre la vie moderne, qui en est cause, mais ils volent des éléments à leur propre personnalité.
PICABIA. La parole fertilise le métal : bolide ou roue urubu ouragan ourlé et ouvert — il laisse dormir ses sentiments dans un garage. Je place un hibou dans un hexagone — chante en hexamètres — use les angles — crie (à bas) et obuse. La géométrie est sèche, vieille. J'ai vu jaillir une ligne autrement. Une ligne jaillie tue les théories, et il n'y a d'autres besoins que l'aventure dans la vie des lignes. Œuvre personnelle celle qui fait l'absolu. Et vit. S'évade. De la sève muette. Mécanisme de l'aorte fait plus de bruit que l'ascenseur, l'engrenage de ses roues est feu, réveil : typographie des premières sensations, trop simple pour être déchiffrée si vite par les capitaines de la science. Mon cher Picabia, « Vivre » sans prétention. Danser sur les dents de fer télégraphiquement. Ou se taire sur la ligne équinoxiale, pour savoir à chaque instant — perpetua mobilia — que c'est aujourd'hui.
« Charme » et « jolie » s'appliquent au claire de lune, aux sentiments, aux tableaux qui chanttent et aux chansons qui voient, se collent aux traditions, s'infusent parmi les pompiers et parmi les peintres.
Les peintres cubistes et futuristes, qui devraient laisser vibrer leur joie de la libération d'un extérieur encombrant et futile de l'apparence, deviennent scientifiques et proposent l'académie. Propagation théorique de charognes, pompe pour sang. Il y a des paroles qui sont aussi des croix d'honneur. A la classe des gros mots qui assurent le bonheur de l'humanité, du prestige prestidigitateurs de prédilections prodigieuses pour le plaisir de ceux qui payent. Chapitre respect de la soupe.
Les idées empoisonnent la peinture; si le poison parle un nom sonore de gros ventre philologique, l'art devient contagion, et si l'on se réjouit de cette intestine musicalité, le mélange devient danger pour les hommes propres et sobres.
Il n'y a que l'action négative qui soit nécessaire. Picabia a réduit la peinture à une formation sans problèmes; chacun y trouvera les lignes de sa vie qui vont avec le temps en chemin de fer et par téléphone sans fil s'il la regarde sans se demander pourquoiune tasse ressemble à un sentiment. TRISTAN TZARA. PREFACE PAR PASCALQu'il est difficile de proposer une chose au jugement d'un autre, sans corrompre son jugement par la manière de la lui proposer! Si on dit : « Je le trouve beau, je le trouve obscur, ou autre chose semblable, on entraîne l'imagination à ce jugement, ou on l'irrite au contraire. Il vaut mieux ne rien dire; et alors il juge selon ce qu'il est, c'est-à-dire selon ce qu'il est alors, et selon que les autres circonstances dont on n'est pas auteur y auront mis. Mais au moins on n'y aura rien mis; si ce n'est que ce silence n'y fasse aussi son effet, selon le tour et l'interprétation qu'il sera en humeur de lui donner, ou selon qu'il le conjecturera des mouvements et air du visage, ou du ton de la voix, selon qu'il sera physionomiste : tant il est difficile de ne point démonter un jugement de son assiette naturelle, ou plutôt, tant il en a peu de ferme et stable! PASCAL. Ce qui est inhumain dans la vie moderne, c'est l'officialisme. L'autorité est aussi destructive pour ceux qui l'exercent que pour ceux sur qui elle est exercée. OSCAR WILDE. L'homme rend précieuse une action : mais comment une action rendrait-elle précieux un homme? FREDERIC NIETZSCHE. Toute conviction est une maladie. FRANCIS PICABIA. UNIQUE EUNUQUEEssayons l'heure actuelle Dans l'alphabet chasse gardée De l'ombre lentement Véritablement livres sterling Sous virginal louis cou cou Qui fait domicile conjugal sous la pluie Mais riant plus fort le café Est à sept kilomètres capitale Le petit chacal des sornettes Ivres d'alcool gentilhomme Au milieu des femmes camarades Avec leurs tendres bouches porte-plumes Photographie l'œil de l'amour Antique garniture illuminée noir Bicyclette l'horizon vers Etiquette sein le dans Corbeau grand d'un enceinte est La Société des Nations Chameau d'un ou Aux épices cauchemardesque d'Annunzio Je considère le genre américain Cuivre d'armoire une Utile énormément ? ? ? ? ? ? ? ? ? Quoi mais Ecoute la Terre côte à côte La prière avec la bibliothèque en peau de lion Soutachée de missions Volupté d'aiguiller le refrain total Voix monotone de ministre Pipe revolver fesses nues continuez Vous allez comprendre piteux cavaliers Je préfère un coiffeur accroché au mur Dansant comme une plume Sur mes joues Rient des jambes légères Paralysie mosquito Dit manucure prend la banque Quarante et trente du Etroit, très nez Allongé visage Blanc teint Néant barbe Particulier signe Souple et mince Subsiste qu'il savez-vous Lama sombré Dynastie de la lune Permettez-lui entre nous D'évoluer comme une statue Avec l'arc en ciel de Cluny Caumartin Astra niche la à pareil tout Abat-jour du monde l'homme de Grand Duc Renifle jaune pâle De cuir roux bonheur Rouen rose dentelles des cou le sur Doublées de haussements d'épaules Deux rois dans les mains Dessous en mais D'or chevilles reine Palpite Le dessert voilà Un peu ivre Encrier un dans craie de Grue romantique Vêtu de berlingots entrechats Miracle de désinvolture guignol Martèle le palais inexprimable Des étoiles surexcitées Le complet désintéressement A paroles bélier petit Hébète le tison rouge du monde mort Store laissez-lui le cristal D'un truc romantique A l'école des bouquets couplet aveugle D'une intelligence supérieure périmée Pense furet Rondes jolies bien de Loués talons ses dans jusque Simplicité bonté Verra on Cette extraordinaire idée Dans les poches de sa vie Son cœur herbes fines Es-tu converti heures supplémentaires Iodure de potassium catholique La caserne derrière Histoire des vérités maladroites Je ne sais si vous comprenez Les femmes vis-à-vis Amertume des idées Qui marquent la fin unique de l'homme Laisse-moi songer lecteur à ton sort Bonheur ton assurent qui cage ta de barreaux les Dans une mine de houille Prétendent aux possessions de champs de blé Déboires empêcheriez-vous un rêve serein De vivre dans un infatigable sourire Invoqué aux heures bambins Pourquoi les flutes bousculades Sont-elles des carnets de poche Additionnés sans cesse Pour une religion consolatrice Comme le morale du Christ Royaume égoïste Au musée du Louvre Rues quand je serai vieux Fatigantes comme un chien Mon livre quotidien bonhomme Sur les grands boulevards Loin de Paris Sera le monde erreur succès Charles Floquet les yeux obstinément fermés Mouche le parapluie enfant Et nos propres pensées Sont les bavardages quotidien misères Qui sourient à des maniaques Que nous aimons bonheur culot Du mal d'estomac Le vol des avions éphémères Dirige le rêve de la patience W. C. J'aime les croyants du tabernacle Qui plongent dans une vague Monde au Radieuses larmes de écrin Sommes-nous complètement mordus Toujours pas assez La fortune ennemie pompeusement Nécessaire Aime la solitude Loin plus Influence de couleurs souvenirs Visage ton Pauvre étrange colifichet Des idées Mais jour un passer pas J'ai le monde derrière moi deux fois par jour Passions et élégances extérieures Méchanceté évidente 'l Tombera de leur mains Comme une cravate Avec les grandes manœuvres barbaries Machines dangereuses Les yeux s'ouvriront avec stupeur Epris de paix déesse Seront assurés sans contrôle D'apprendre aux héros Le bonheur serein Aux visages crispés de rancune Faubourg noir Les compagnies humaines Sous l'uniforme se déshonnorent Tarantula avec femme Personne à personne L'illusion est belle L'éternité Est un regard éclair L'espace sans cesse pressé de loin Ne possède rien Amphitryon dans le métro Regardant les payés La minute suivante Se défend contre ta joie Et ne cesse de te tromper Au mépris de ton intérêt Improvise une nouvelle intelligence Pour les jours suivants Et puis rappelle-toi Que l'univers a une mesure unique Pour les autres Il faut que tu deviennes un obus monstrueux Le cubisme capte les salamandres N'ayez crainte Elles ont le ventre orangé Pour admirer un tableau Dont la philosophie beauté Source pure Soutient l'âme sensible Des accessoires Il faut autour de soi Le système de l'évocation hardie Une voie élective Ecole du génie Les actes de ta vie S'inclinent comme un pauvre Et ramassent les miettes Grandeur des belles inventions Tu refuses la manne authentique Pour la sottise perdue L'avenir Bergson Est insupportable J'aime mieux cette ordonnance de docteur Le rêve fait surgir les images en reflet La silhouette (c'est ce qui passe, l'indéterminé) Le reflet (la silhouette en double) Le relief (la stratification des images) On incarne des gens qu'on ne connaît pas On s'imagine qu'on les restreint Personnalité qui revient d'un autre monde Pour voir dans ce monde ce qu'il y a à réaliser On communique de Paradis à Paradis Plus vous riez plus votre œil est mort Bains de soleil Plonger dans la mer L'œil s'éteint pour se revoir en dedans Lis lis Les pensées heureuses de ce docteur Sont simples et vagues Semblables au mépris des hommes riches Stérilement salutaires Comme le rire de la mémoire A travers les actes de la vie Les générateurs sont des gens Qui recoivent de la suie sur leur tablier Ajoute le docteur Mangouste Semblable au mépris Sur le chemin radieux de l'avenir Trouve plus de charme Au palmier à cheveux blancs Aujourd'hui il regarde la vitrine intérieure De ceux qui l'entourent Elève chaque jour son âme Malgré tout C'est à travers les Rolls Royce Que la curiosité maladive Ensemble le bonheur Trésor Nid répugnant Laisse-moi te contempler Avec regret Parents infirmes Votre besogne n'est qu'un recette additionnée Animaux engourdis Que faites-vous en ce monde insensible Des ébauches de lois Trônes des cabinets J'ai fait caca dans un Tabernacle Avec rythme Le violon calorifère nie et cherche Les croupiers de la roulette embryonnaire Le malheur des joueurs N'est pas à dédaigner Substance gris à pile ou face Zéro Finit la série favorable Baccarat d'une existence humaine Rouge Noir Demi chance carrée Huit et neuf Baccarat pilule Debussy n'a jamais été vivant Sur la boule Petite boule Fille d'un sinistre personnage Flux et reflux des intériorisations cosmiques L'horologe est insuffisante Pour marquer les heures qui se cachent On a l'impression peu à peu Que l'intelligence est un procès verbal Victor Hugo Appartient directement A l'écho rétroactif du cœur Dans un lointain élan sans horizon Foch fidèle à la parole donnée D'être glorieux dans son histoire N'a rien à perdre Caruso pot de miel Est un couvercle Le lion chouette Mécanisme idéal Son argent est ovale Dans plusieurs sens superposés Blanches mamelles Hors de leurs coquilles J'ai inventé un système Qui petit à petit Sous la menace d'un revolver Serre la main du vestibule A une heure du matin Il existe une histoire Aussi illimitée que l'univers Illusions optiques que nous connaissons Nous ne savons rien Ancien destin monde ce de Tous les tableaux sont morts et continuent de vivre Avec leurs maladies contagieuses Des précisions mathématiques Pour loger à mon grand regret Un compas dans l'obscurité profonde Ouistiti me ravit Gravement vannerie de professeur A voix très lente Au-dessus des humains Il mange l'érudition invisible Picaflor de plus en plus Chopin Amis des porte la sous travaille Au lycée des pensées infinies. Du monde le plus beau Architectures hyménoptères J'écrirais des livres d'une tendresse folle Si tu étais encore Dans ce roman composé En haut des marches Illusions besoin d'amours nocturnes Je suis couché le long des fortifications infinies Et j'écris ces lignes Pélicans du boulevard Lannes succès Vers l'humanité contraire dans un motif à pattes Le ciel de nos têtes Le mouvement de nos pensées Bon voyage femmes honnêtes ou non Maladroites ou splendides Votre métier est idéal dans les bordels Chaque maison de passe A des oscillations chastes Quand je réfléchis à la syphilis Qui se répand Comme des étoiles filantes Que c'est bon Nous nous entendons Les boisons alcooliques Sont des paroxysmes embrouillés en amitiés stupides Il faut aller au cirque Pour faire lire ses poèmes par des clowns L'avenir n'existe pas quoique j'aille mieux Souvent les sceptiques dans la souffrance Triomphent complètement des superstitions Grandes actions Les gens de bon sens Méprisent les consciences illuminées Sous une tempête de neige en auto Le Traité de Paix que je veux dire Siège dans le monde de théâtre Par-dessus la table La grève générale rend idiot l'amour Dans un cerveau Beaux-Arts Comme un employé de bureau philosophe Habitué sur la place publique A voir une bouche rose tendre ses lèvres Jusqu'à Je m'associe aux putains du catéchisme Pour protester dans l'éternelle inquiétude De mon père Fiche le camp est mon soutien Et les sucreries ne sont plus rien dans mon estomac C'est profond et mélancolique De telles choses réveillent la force de la pensée Et cet endroit moins banal Que la campagne suisse Avec un monsieur terrifié par ce poème Du boniment Ma sœur va se mettre à l'air Jusqu'au suprême lapin du jour Vous n'êtes pas heureuses Malgré la splendeur de vos yeux Naturellement vous cherchez le soleil carton Un homme éclairé par une lanterne Les baisers ne se donnent pas avec les lèvres Les cheveux calicots café concert Ne devraient jamais monter votre escalier Escalier des énormes visages déménageurs Horribles avant et après déjeuner Sauf pour les croque-morts Louise Andrée Marcelle Germaine Madeleine Marie Les grandes fleurs de l'Afrique Ressemblent aux parquets des Musées de la morale L'herbe pousse toute mignonne Dans la mélancolie C'est profond depuis si longtemps Que les premiers balbutiements chassent les heures de sommeil Merveilleux concours De phrases froides pour s'embrasser Chaque tour de roue sous ma fenêtre Me donne le désir de ne plus sortir Je suis nerveux La bonne balaie Elle ressemble à une bête pourrie La vie est adorable Je n'aime pas les inaugurations Le ciel est sous mes pieds Avec ses richesses Nabuchodonosor Tout et rien c'est la même chose L'eau de Lourdes peut dépanner une auto Demi femme demi chien demi bière Pine mate Et Vagin brillant Les aumônes bariolées Ont un éperon de bronze Tout cela c'est une impression Mais c'est quelque chose Oui soleil lune et toutes les étoiles Qui avez l'air de me sourire Votre beauté est une chose inconnu pour moi J'aime la guerre les épidémies les accidents Qui grimpent après les larmes joyeuses des passions Allemands les déteste je Guerre la pendant que cela pour est'c Possible loin plus le reste suis je Maintenant je vais tâcher de les voir de plus près Avant comme avant le labyrinthe du thon salé Dites-moi si c'est vrai Que les officiers de marine s'accouplent Avec les crocodiles qui somnolent sur les plages Dites-moi qu'il y a encore des dragons aux écailles de brouillard Dites-moi merde si vous voulez Goutte à goutte sur ma couche les merveilles du monde En nœuds roses Viennent entendre ma voix Il faut se rouler sur les cimetières Notre rédemption est un chemin Ainsi homme vigoureux regarde Mais regarde donc tes formes antiques Tu chantes la liberté La main dans la main Avec les rossignol à plumes bleues Hélas rien n'existe que dans tes suggestions Demi voilées par l'humidité qui te contorsionne Les fleurs printanières sont des vêtements pauvres A côté d'un miracle divin La mort de jade Dans une tasse d'or Les globes électriques sont hystériques Comme des prisonniers heureux de devenir fous Il n'y a pas de simulateurs astringents La plupart ont faim Faim d'argent Faim de viande Faim de n'importe quoi Faim de violettes si vous voulez Les journaux ont l'orgueil stérile Journal du Peuple comme le lynx Tu as de grasses pattes de velours Action Francaise Bordée de flanelle rouge pipi J'aime mieux les bords du Nil Le bruit des plantes qui poussent Avec leurs tuteurs Les bureaux de placement interdits Le gardien de la veine La musique quelle beauté de vapeurs besoins Ses vibrations empanachées illuminent la route de l'esprit Bouillie pour les chats Le luth évoque quelque lac gris Bouc asperges presqu'île Bosphore Lapin albinos dirige ses yeux monolithes Au milieu des plumes Bouc Les Rag-Times luisent comme les odeurs du désaccord Mélodie d'une rame sur l'eau Les Tambours bandent Les voilons sont des coquillages en bois pofi Les remord se chamaille sous l'ombre des morts Avec du fer blanc Les enfants sont les gardiens de la vieillesse Je connais un petit garcon symbolique Dont l'enchantement est de s'agenouiller devant le Diable Pour demander un mouchoir linotte Comme celui de Juliette Roméo Paris New-York Vous êtes des villes ballons Qui flottent et tombent en miniatures sur des cartes Parfois dans un volume au milieu de l'œil Epanouis de désire dotés Les villages sont les échos minuscules Des baisers des grandes villes Baisers donnés pour évoquer les souvenirs Du silence Comme l'honneur L'honneur est une lâcheté Vos cervelles gesticulent Idiotes et flétries Jacques Henri Georges Paul Maurice Jean Vous parlez tous hébreux de l'Institut Sous les rubans rouges et violets De l'huile de foie de morue Rive gauche Rive droite Je vous demande la permission De rester vagabond Mon ami le docteur cubain Me dit qu'une voyante prédit Le plus bel avenir En lisant sur le dos de la main Mais en cet endroit Les chansons folies Sont d'épouvantables hasards Qui vous mordent les doigts Avec précaution Nouveau de suivait cabriolet le D'inquiétude sorte une Demoiselle une même Pianos les sur Tombée chez païen Entr'ouvre un canapé. Paris, 6 janvier 1920 |