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1)
Le 25/11/1980 : nomination à Dieuze
Nomination
au poste d'Huissier de Justice à la résidence de DIEUZE (Moselle), selon
arrêté de Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre
de la Justice, en date du 25 novembre 1980. Prestation de serment le 18
décembre 1980 TGI de Metz.
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2)
Le 07/12/1982 : nomination à Hayange
Nomination
au poste d'Huissier de Justice à la résidence de HAYANGE (Moselle) selon
arrêté de Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, en date
du 07 décembre 1982. Prestation de serment le 05 janvier 1983
TGI de Thionville
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3)
Le 29/05/1995 : contrôle et quitus
Contrôle
annuel de la chambre départementale des huissiers portant sur la
comptabilité, la tenue des dossiers, le paiement des impôts et taxes,
ainsi que des charges relatives au personnel employé : deux clercs (dont
l'une de mes sœurs), deux secrétaires et mon épouse à mi-temps,
etc.
Quitus
est donné par les contrôleurs, lesquels signent les documents
comptables.
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4)
Le 08/06/1995 : la "descente"
Descente
dans l'étude, comme au temps de la Gestapo, des deux contrôleurs présents
le 29/05/95 accompagnés du Président de la Chambre départementale des
Huissiers et du Syndic. Ils m'ont pressé de sortir de mon bureau et ont
effectué une perquisition en règle sans aucun mandat. Ils ont emporté
des documents sans en dresser de liste et sans mon autorisation.
(Ils
ont bien sûr affirmé le contraire dans leurs déclarations.) Ils ont même
effectué une sauvegarde du système informatique qu'ils ont également
emportée, après avoir préalablement tiré eux-mêmes un grand nombre de
documents. Le personnel en a pourtant été témoin. Ils m'ont accusé
d'avoir effectué des dépassements de tarif et d'avoir un trou de trésorerie
qu'ils estimaient à un million de francs.
Ils
ont alors posé l'ultimatum d'avoir à verser pour le lundi 12 juin 95 la
somme de un million de francs
en se basant sur... rien du tout, uniquement sur leur jugement arbitraire.
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5)
Le 09/06/1995 : le retour...
Le
9 juin, alors que j'abordais la négociation d'un prêt (assisté de mon père
et de mon épouse) avec mon banquier, le président de la chambre et le
syndic arrivèrent de nouveau menaçants, en territoire conquis.
Il
n'était à ce moment là plus question de verser 1 million de francs pour
le 12 juin, mais de me faire signer trois documents.
Encore
sous le choc de la veille, ils réussirent à m'extorquer sous la
contrainte morale ("... si tu ne le fais pas, j'en avise le
Parquet..." se plaisait à dire le président de la Chambre) une
reconnaissance de dette à hauteur de 1 million de francs une démission
avec un ou deux exemplaires datés et les autres non datées ainsi qu'une
cession de fonds à hauteur également d'un million de francs portant sur
les frais devant revenir à l'étude. (Frais acquis mais non encore
encaissés : 1.182.969,27 francs mentionnés au paragraphe 28).
Tout
au long de ces événements, le syndic était hargneux au point que l'on
pourrait croire qu'il satisfaisait à une vendetta personnelle.
Il avait des propos blessants à mon égard.
Puis
tout alla très vite.
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6)
Le 20/06/1995 : nouveau contrôle
Contrôle
de comptabilité effectué par des consultants parisiens, qui n'étaient
pas des experts en
comptabilité. Ils firent leur rapport.
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7)
Le 13/07/1995 : convocation
Convocation
devant la Chambre Départementale réunie en session
"extraordinaire" et statuant en matière disciplinaire. Je suis
assisté de l'un de mes avocats : Me FOUGHALI.
La
Chambre a décidé de surseoir à sa décision.
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8)
Le 19/07/1995 : suspension
Ordonnance
de référé rendue par le TGI de Thionville à la suite de l'assignation
du Procureur basée sur le rapport des consultants précités. Cette
ordonnance prononce ma suspension
Il
faut aussi souligner que ce dernier doit encore et toujours à l'étude
administrée la somme de 99.508,00 francs !!!
L'on
relève sur les documents qui ont été édités ce jour là :
-
sur la balance dossiers : fonds clients : 1.167.769,61 francs - frais
avancés restant dus à l'étude : 160.016,84 francs - frais acquis hors
taxes : 1.182.969,27 francs - Honoraires : 672,14 francs.
-
sur la balance générale du jour : fonds clients : 964.999,43 francs -
TVA à payer : 18.349,22 francs - comptes financiers : 888.138,20 francs.
-
les avoirs bancaires relevés à 576.101,42 francs retenus seulement à
hauteur de 569.347,85 francs par la situation des comptes signée le 19
juillet.
L'on
constate que sur la situation de compte dressée lors de la passation à
l'administration provisoire, que l'on fait intervenir en aggravation du déficit
la valeur totale des chèques émis pour 91.110,80 francs qui représente
la totalité ou presque des frais généraux de juillet alors que les
rentrées d'argent, comptabilisées sur extraits n'interviennent que
jusqu'à la date du 13 juillet 1995. Il restait donc 18 jours de rentrées
à comptabiliser pour éponger ces charges.
L'on
constate aussi que les sommes dues à l'étude (et dont la rentrée n'aura
aucune incidence sur le compte clients, mais uniquement sur la trésorerie)
n'ont pas été retenus pour la détermination du déficit de trésorerie
par rapport au fonds clients, à savoir :
-
les frais avancés pour le compte des clients, effectués sans provisions
préalables, pour la valeur précitée de 160.016,84 francs.
-
les actes volants (significations d'actes effectuées pour le compte de
confères ou d'avocats) qui n'ont rien à voir avec le compte clients,
mais seulement avec la trésorerie, pour une valeur de 210.186,53 francs.
Soit
au total : 370.202,37 francs.
Dans
ces conditions, le déficit aurait du être ramené à la somme de
228.219,39 francs (dont 100.185,00 francs ont servi à payer des factures
de fonctionnement restées en panne de comptabilisation).
|
9)
Le 21/07/1995 : administrateur membre de la Chambre
L'administrateur
provisoire, membre de la Chambre, me fait porter à mon domicile la
cession de fonds de un million de francs du 9 juin 1995, qui a été
refrappée en gardant la date du 09
Je
signe cette nouvelle cession en faisant précéder ma signature par la
date réelle, pour souligner le délit d'avoir antidaté le nouveau
document et que je renvoie par lettre recommandée
avec accusé de réception, en contestant la teneur de la cession de
fonds.
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10)
Le 08/08/1995 : convocation à la P.J.
Convocation
à 9 heures à la PJ. A Metz. Garde à vue de 48 heures.
Perquisition
au domicile. Enlèvement de mon unité centrale d'ordinateur.
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11)
Le 10/08/1995 : la suite ..."logique"... et inattendue
Présentation
au Parquet de Thionville. Mise en examen pour "abus de
confiance" et mise en détention provisoire.
Il
faut préciser que c'est essentiellement à la suite d'une fausse déclaration
du président de chambre ("... il trafique sa comptabilité
professionnelle à distance avec sa machine privée.") que cette
mise en détention provisoire a été prononcée.
Cette
fausse affirmation était purement gratuite et l'enquête a pu démontrer
qu'aucune liaison par modem n'avait été réalisée entre les deux
machines, et que par ailleurs cette dernière aurait été impossible à réaliser
à cause de la différence de langage entre mon ordinateur personnel et
celui, spécifique, de l'étude.
J'ai
appris par la suite que c'était sur pression exercée sur le Juge
d'Instruction par le Procureur de Thionville que la détention est
intervenue. Ce dernier, suivant les propos du président
de la chambre et du syndic, avait l'humeur fantasque.
|
12)
Le 04/09/1995 : administrateur menaçant...
Rendez-vous
de mon épouse avec Me FLESCHEN ; motifs: entretien préalable avant
licenciement.
Chantage
de ce dernier envers mon épouse et ma sœur. Pour l'épouse, il l'a menacé
de ne pas
faire un rapport favorable de fin d'administration provisoire si elle ne
demandait pas à la défense de faire cesser la rumeur qui circulait à
Thionville sur sa dette de près de 100.000,00 francs
envers l'étude administrée.
Pour
ma soeur, il lui a dit de "ne pas lui faire d'entourloupette" si
elle voulait avoir un bon certificat de travail. Il faut également
souligner que lors de la procédure de licenciement de ma sœur, il a
cherché à deux reprises à la circonvenir dans ses droits au point qu'il
a fallu en informer l'Inspecteur du Travail en apportant les preuves des démarches
tortueuses pratiquées à cette occasion, visant en dernier à la gruger
de 10.000,00 francs nets sur son indemnité
de licenciement.
|
13)
Le 15/09/1995 : une affaire rondement menée
Alors
que je suis toujours en détention provisoire, je suis convoqué de
nouveau devant la Chambre statuant en matière disciplinaire.
Décision
de la Chambre Départementale du 20 septembre : "charger son Président
de citer directement Guy DOUCHET devant le Tribunal de Grande Instance de
Thionville, statuant disciplinairement."
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14)
Le 10/10/1995 : licenciement
Licenciement
de ma sœur pour "raisons économiques" alors qu'elle n'était
pas la dernière arrivée à l'étude. Je l'employais depuis 1981 comme
clerc significateur, dont elle avait réussi l'examen
de l'Ecole Nationale de Procédure.
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15)
Le 16/10/1995 : ma couverture sociale...
La
Mutuelle de l'Est, (Assurance
Maladie Obligatoire) réclame à mon épouse le paiement de cotisations.
L'administrateur provisoire, à qui reviennent tous les droits et
obligations attachés à la fonction, n'a bien entendu donné aucune suite
au paiement de mes cotisations obligatoires.
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16)
Le 10/11/1995 : licenciement de mon épouse
Licenciement
de mon épouse, que j'employais à mi-temps depuis quelques années.
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17)
Le 08/12/1995 : ordonnance du Juge d'Instruction
Ordonnance
de mise en liberté assortie du contrôle judiciaire rendue par
Mademoiselle PARGUEL, Juge d'Instruction et d'un cautionnement de
300.000,00 francs.
Je
rejoins mon épouse et mes deux enfants de 20 & 15 ans la maison de ma
belle-mère qu'ils occupent à titre gratuit depuis qu'ils ont été obligés
de quitter notre pavillon mis en vente pour apurer le crédit restant à
rembourser.
Je
ne suis pas couvert socialement, les cotisations de maladie et autres
n'ayant pas été payées
par l'administrateur provisoire.
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18)
Le 19/12/1995 : chez le notaire
Signature
de l'acte de vente de notre pavillon sis à Hayange Konacker, mis en vente
pour remboursement des prêts hypothécaires, dont je ne pouvais plus
assurer le remboursement des
mensualités.
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19)
Le 02/01/1996 : un avis inattendu....
Avis
à tiers détenteur (notifié au Notaire) sur le prix de vente de mon
pavillon émanant de la Trésorerie de Hayange portant notamment sur une
somme de 15.095 francs représentant le solde de la taxe professionnelle
1995 qui aurait dû être payé par les administrateurs
En
dehors d'une procédure non adaptée à la situation, le percepteur n'a même
pas cherché à actionner les administrateurs en paiement de cette somme.
Il a préféré se payer sur l'actif brut
de la vente de mon pavillon, actif brut revenant à la communauté des époux,
alors que la Taxe Professionnelle ne peut pas viser une telle communauté.
Résultat : j'ai engagé une instance devant le Tribunal Administratif de
Strasbourg pour obtenir la restitution de cette somme. Rien de
concret à ce jour.
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20)
Le 02/01/1996 : une très longue attente
Compte
tenu de notre patrimoine complètement disparu dans cette tourmente, et
sur les va
bientôt atteindre un an !!!!!
|
21)
Le 05/01/1996 : ma démission
J'adresse
directement ma démission du poste d'Huissier de Justice à Hayange à
Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice avec une lettre
explicative et en dénonçant la
Pour
la bonne règle (si elle existe encore quelque part), j'adresse en
même temps ma démission
par le biais du Parquet de Thionville.
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22)
Le 07/02/1996 : surprise de taille
Nouvelle
convocation devant le Juge d'Instruction.
J'apprends
à cette occasion que le premier clerc que j'employais a été mis en
examen.
Il
reconnaît devant le Juge avoir imité ma signature à de nombreuses
reprises, jouer au 3ème huissier sur Hayange (sans avoir aucun diplôme)
et de ce fait, avoir sa propre petite clientèle.
Le
juge m'apprend également qu'une perquisition à son domicile a permis la
découverte de nombreux dossiers de mon étude.
Le
juge a forgé son opinion au fil des interrogatoires ; elle me déclare
qu'il lui suffit de lui donner des noms pour qu'elle mette ces personnes
en examen. (Président de Chambre, ainsi que
les membres de la Chambre cités plus haut).
|
23)
Le 19/02/1996 : acceptation de ma démission
Arrêté
de Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, acceptant ma démission
pour convenances personnelles du poste d'Huissier de Justice à la résidence
de Hayange, démission
adressée le 05 janvier 1996.
|
24)
Le 23/02/1996 : un problème d'assurance
L'assureur
du véhicule de service attaché à l'étude administrée m'adresse la
prime d'assurance
à régler dans les meilleurs délais, l'administrateur refusant de la
payer.
|
25)
Le 28/02/1996 : le R.M.I.
Compte
tenu des seules et uniques faibles ressources de mon épouse pour faire
vivre 4 personnes (elle était employée à mi-temps), celle-ci demande le
R.M.I.
Nous
allons toucher, toutes allocations confondues, une somme d'environ 3900,00
francs par mois.
|
26)
Le 01/03/1996 : des demandes...
Je
demande à mes avocats de porter plainte pour différents motifs à l'encontre
des membres de la Chambre départementale, auteurs des faits du 09 juin
1995.
Je
demande également à ces derniers d'intervenir auprès des
administrateurs afin que ceux-ci m'adressent une copie de la balance arrêtée
au 19 juillet 1995, pour me permettre d'établir ma déclaration
d'impôts.
|
27)
Le 04/03/1996 : l'A.N.P.E.
Je
m'inscris à l'A.N.P.E.
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28)
Le 05/03/1996 : nouvel administrateur
Nomination
d'un nouvel administrateur provisoire suite à la démission du premier.
Le précédent
a démissionné … (?)
|
29)
Le 06/03/1996 : désistement
Arrêt
rendu par la Cour d'Appel de Metz, suite à l'appel interjeté dans le
cadre des poursuites disciplinaires. Je me suis désisté à l'audience
puisque ma démission avait été acceptée. La cour
a confirmé ce désistement.
|
30)
Le 22/03/1996 : encore les caisses
L'administrateur
me répercute l'appel de cotisations de la CAVOM (Caisse de Retraite obligatoire)
pour un montant de 6492.00 francs.
|
31)
Le 18/04/1996 : une décision modificative
Suite
à la demande de mes avocats, le Juge d'Instruction rend une décision
modificative du contrôle judiciaire ramenant notamment le cautionnement
à la somme de 100.000,00 francs, m'autorisant à me déplacer dans toute
la région Lorraine et à revoir régulièrement Madame BORIOLO (ma sœur).
En
effet, après prélèvement de la somme de 15089,00 francs effectué par
le Percepteur pour le solde de la taxe professionnelle de 1995 qui aurait
dû être payé par l'administrateur provisoire, le produit de cette vente
a juste permis de solder les prêts hypothécaires ainsi que le leasing de
mon véhicule, de payer les impôts privés restant dus. Il ne me restait
en fait personnellement que la somme nécessaire au paiement de la
caution.
(Avec
3900 Fr. / mois, ce n'était pas évident !!!)
|
32)
Le 24/05/1996 : l'administrateur fait des siennes
Rappel
adressé à mon domicile personnel par la SOFINCO, laquelle a financé une
alarme installée en 1992 dans les locaux professionnels et pour laquelle
il me restait plus que trois provisoire.
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33)
Le 24/05/1996 : l'administrateur - suite -
On
me confirme ce que j'avais appris auparavant à savoir que
l'administrateur provisoire a employé pour et en son étude de Thionville
du personnel de l'étude administrée en le payant par
cette dernière. (Propos verbaux tenues par Mme SALVADOR qui s'est retrouvée
travaillant à
et pour l'étude FLESCHEN à Thionville et de Mme BORIOLO (ma sœur) qui a
signifié des actes
de l'étude FLESCHEN.)
Il
faut se rappeler que l'étude FLESCHEN devait environ 100.000 francs à l'étude
administrée au
19/07/1995 et que l'on n'a pas de preuves que cette somme a été remboursée.
|
34)
Le 30/05/1996 : une requête bien pensée
La
situation financière de notre ménage n'est guère brillante. Ma femme décide
de demander sa
réintégration dans la Police qu'elle avait quittée après 10 années de
travail pour me suivre.
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35)
Le 07/06/1996 : le début d'un drôle de procès
Assignation
en référé à la requête de la Chambre régionale des huissiers de la
Moselle (ce sont les mêmes qui composent la Chambre départementale) me réclamant
une somme de 350.000,00 francs au titre du déficit d'exploitation de l'étude
concernée. (Audience fixée au 11 juin).
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36)
Le 10/06/1996 : rendez-vous
Je
rencontre mon avocat messin avec lequel je prépare ma défense.
Je
conteste ce déficit compte tenu des sommes revenant à l'étude. De plus,
il faudra demander
à la partie adverse un détail très complet.
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37)
Le 10/06/1996 : nouvelle demande
Je
réitère auprès de mon avocat ma demande de dépôt de plaintes, déjà
réclamée à maintes reprises
par téléphone.
|
38)
Le 11/06/1996 : premier renvoi
L'affaire
du "déficit" est renvoyée. Le juge demande la production de
documents.
|
39)
Le 20/06/1996 : encore une demande
Je
rencontre mon avocat nancéien, Maître LAGRANGE.
Je
renouvelle auprès de lui ma demande de dépôt de plaintes.
|
40)
Le 22/06/1996 : restitution de matériel
Maître
LAGRANGE dépose auprès du Juge d'Instruction une demande de restitution
de mon ordinateur,
saisi lors de la perquisition du 08 août 1995.
|
41)
Le 09/07/1996 : où est le détail ?
Mon
avocat messin me transmet une copie d'une attestation établie le 18 mars
1996 par le Trésorier de la Chambre Régionale lequel "atteste"
avoir versé à la SCP FLESCHEN, en qualité d'administrateur provisoire,
une somme de 352.407,00 francs en quatre chèques.
Mais
aucun détail, ni preuve, ne sont donnés quant à la nécessité de ces
versements et l'utilisation
de ces sommes...
|
42)
Le 22/07/1996 : une bonne nouvelle...
Mon
épouse reçoit par LR.AR du
SGAP de METZ une lettre dont la teneur suit :
"
... j'ai l'honneur de vous faire connaître que Monsieur le Ministre de
l'Intérieur, saisi par mes soins, a décidé de vous réintégrer en
qualité d'adjoint administratif au district de LONGWY. Aussi vous voudrez
bien vous présenter au secrétariat de ce service le 02/09/1996
à 8 heures afin d'y prendre vos fonctions... "
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43)
Le 08/08/1996 : où sont les pièces ?
Mon
avocat messin m'informe que l'affaire du "déficit" est renvoyée
au 04 septembre 1996. Je n'ai toujours pas le détail ni de preuves sur le
fondement du versement des sommes réclamées.
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44)
Le 02/09/1996 : pas de restitution
Mademoiselle
PARGUEL rend une ordonnance de refus de restitution de mon ordinateur.
Plus de deux mois pour rendre une telle ordonnance... .
Je
demande à mon avocat de faire appel de cette ordonnance.
|
45)
Le 09/09/1996 : nouveau renvoi
Mon
avocat messin m'informe que l'affaire du "déficit" est renvoyée
au 22 octobre 1996. Je n'ai toujours pas de détail sur les sommes réclamées
; ni sur le compte d'exploitation faisant ressortir
l'existence de ce déficit.
|
46)
Le 13/09/1996 : un départ
J'apprends
le départ de Mademoiselle PARGUEL, Juge d'Instruction.
J'apprendrai
par la suite de la part de mes avocats leur égal étonnement.
|
47)
Le 17/09/1996 : encore une surprise
L'URSSAF
de la Moselle me fait signifier une contrainte pour un montant de 1348,00
francs de cotisations personnelles portant sur la période du 3ème
trimestre 1995 avec le motif : absence ou insuffisance de versement.
Cette
caisse fait état sur la contrainte d'une mise en demeure qui m'aurait été
envoyée le 03 janvier 1996. Je n'ai jamais reçu cette mise en demeure et
pour cause, elle a été adressée au 63, rue Foch à Hayange. Mais son
accusé de réception a été signé par...
qui ?
L'administrateur
aurait-il "omis" de m'en faire part ? .... volontairement...
Je
forme opposition à la contrainte. Celle-ci est enregistrée. J'attends
encore à ce jour une convocation
devant le TASS... (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale)
|
48)
Le 18/09/1996 : une nouvelle tête
Je
suis à nouveau convoqué devant le Juge d'Instruction.
Elle
est nouvelle et sort fraîchement de l'école ; elle se nomme Mademoiselle
MESSER.
Il
s'agit d'une prise de contact.
|
49)
Le 27/09/1996 : surprise de taille
Je
reçois par paquet recommandé avec accusé de réception de la SCP WEBER
& HAURY,
second
administrateur, diverses clefs accompagnées d'une lettre dont la teneur
est rapportée
ci-dessous
:
"
Notre administration provisoire a pris fin par suite de la nomination
de Maître Guy BLAU aux fonctions d'Huissier de Justice à Hayange. Ce
dernier a fini de procéder au déménagement de l'ensemble des dossiers
et documents d'ordre professionnel, attachés à l'étude. Par contre, les
objets mobiliers et affaires personnelles vous appartenant sont restés
dans les lieux.
En
conséquence, nous sommes en mesure de vous adresser ci-joint l'ensemble
des clefs des locaux au nombre de 12. Le loyer des locaux est payé jusqu'à
fin septembre 1996.
D'autre
part, nous vous informons que le véhicule automobile de marque ROVER
immatriculé sous le numéro 4961 YA 57, a été déposé dans le box du
garage habituel. Nous vous prions de trouver ci-jointe la carte grise, la
vignette et la pochette
Les
problèmes continuent...
Je
suis démissionnaire depuis le 19 février 1996... je n'ai donc plus rien
à voir avec cela !!!
|
50)
Le 27/09/1996 : rendez-vous
Je
fais part dans la journée de cette situation à mon avocat messin et je
prends rendez-vous.
|
51)
Le 30/09/1996 : une très longue attente...
Je
demande à ce dernier d'assigner en référé les derniers administrateurs
ainsi que le nouveau titulaire en référé, d'autant plus que j'apprends
que la SCP WEBER & HAURY a écrit
Je
lui précise que je suis tout à fait prêt de procéder au déménagement
du mobilier se trouvant dans les locaux, mais que je n'entends nullement
supporter une quelconque part de responsabilité dans le versement des
loyers et charges y afférentes et des problèmes qui en découleront tels
que : résiliation des différents contrats d'abonnement (EDF, téléphone,
etc.), d'autant plus que les baux (étude et garage) n'ont pas été résiliés
dans les formes et délais prescrits...
Je
ferai quand même remarquer qu'il y avait là urgence !!! d'autant plus
que les locaux n'étaient alors plus assurés...
Je
demandais donc au Tribunal, par l'intermédiaire de mon avocat, de dire :
-
qu'en la circonstance la responsabilité de Monsieur DOUCHET, démissionnaire
de la charge d'huissier de justice depuis le 19 février 1996 ne peut être
mise en cause en quoi que ce soit ;
-
qu'il revient à l'administrateur, ès qualités, ainsi qu'au successeur
actuel de faire face aux obligations de responsabilité qui ont été et
qui sont les leur du fait de leur désignation d'administrateur d'une
part, et de leur nomination à la charge d'huissier de justice aux lieu et
place de Monsieur DOUCHET ;
-
qu'en conséquence, il échoit à la SCP WEBER & HAURY ou à Me BLAU
contrairement au transfert de responsabilité qu'ils ont tenté de faire
reporter sur Monsieur DOUCHET par leur lettre du 24 septembre 1996, de régler
tous les problèmes nés et à naître, consécutifs au déménagement de
l'ancienne étude DOUCHET, savoir entre autres :
1
- résiliation des contrats de location des locaux professionnels et du
box de garage de voiture avec paiement des arriérés éventuels qui
pourront naître de leur carence.
2
- enlèvement de tout ce qui a été laissé dans les anciens locaux et
box qui faisait partie intégrante des moyens d'exploitation de la charge
d'huissier de justice en remettant eux même à Monsieur DOUCHET les objets
qui lui étaient strictement personnels
3
- de récupérer eux-mêmes auprès de Monsieur DOUCHET les différents
trousseaux de clefs des locaux et de voiture automobile ainsi que les
papiers de cette dernière sans que Monsieur DOUCHET soit obligé de dépenser
de l'argent pour leur renvoyer ;
etc.
Audience
est fixée au... 8 octobre 1996. Depuis, plus rien, plus aucune
nouvelle...
|
52)
Le 03/10/1996 : convocation
Je
suis convoqué le 17 octobre devant la Chambre d'Accusation de la Cour
d'Appel de Metz suite à l'appel formé concernant le refus de restitution
de mon ordinateur par le Juge d'Instruction.
|
53)
Le 10/10/1996 : parfaire une idée
Je
me rends dans les anciens locaux, accompagné de Maître BAUDELET, Notaire
à Hayange.
Nous
avons pu remarquer, sans trop détailler, que l'ensemble des mobiliers et
matériels de bureau s'y trouvait encore (machines à écrire, destructeur
de documents, photocopieur, fax, encyclopédies diverses, petit outillage
de bureau, quelques affaires personnelles, etc. jusqu'aux poubelles
pleines...)
Nous
avons également relevé que l'électricité n'avait pas été coupée de
même que les lignes
Par
contre, ont été enlevés :
-
l'ensemble du système informatique
-
bien entendu les dossiers en support papier
-
tous les contrats de leasing, les baux, les contrats EDF, etc.
J'ai
donc pris la décision ce jour là d'adresser par paquet poste recommandé
au Greffe du Tribunal de Grande Instance de Thionville l'ensemble des
clefs et documents adressés par la des
clefs.
|
54)
Le 11/10/1996 : remise des clefs
J'apprends
que les clefs des locaux sont remises le jour de la réception au propriétaire
et ce, selon
ordonnance du Président du Tribunal.
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55)
Le 14/10/1996 : l'enchaînement
FRANCE
TELECOM me réclame la restitution des Minitel et postes téléphoniques
mis en location au 63, rue Foch ainsi que les consommations téléphoniques
pour la période de juin à septembre 1996.
Je
rappelle que je suis démissionnaire depuis le 19 février 1996.
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56)
Le 14/10/1996 : l'enchaînement - suite -
L'assureur
du véhicule de service me réclame le paiement de la prime d'assurance
afférente au véhicule de service.
Je
rappelle que je suis démissionnaire depuis le 19 février 1996.
|
57)
Le 18/10/1996 : Edf maintenant
EDF
me réclame le paiement de deux consommations d'électricité concernant
les locaux sis 63, rue Foch à Hayange pour la période l'une du 17/6/96
au 14/10/96, l'autre du 19/8/96 au 14/10/96.
Je
rappelle que je suis démissionnaire depuis le 19 février 1996.
|
58)
Le 18/10/1996 : pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
La
SOFINCO me réclame le paiement des mensualités de l'alarme échues à ce
jour et installée
dans les locaux sis 63, rue Foch à Hayange.
Je
rappelle que je suis démissionnaire depuis le 19 février 1996.
|
59)
Le 18/10/1996 : et une de plus !
Je
transmets à mon avocat messin, Me FOUGHALI, une assignation en référé
dirigée contre moi par le propriétaire des locaux sis 63, rue Foch à
Hayange, par laquelle, il demande l'évacuation des mobiliers et matériels
s'y trouvant.
Audience
est fixée au 25 octobre devant le T.I. de Hayange.
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60)
Le 29/10/1996 : le comble !!!!
Le
Tribunal de Grande Instance de Thionville statuant en référé rend sa décision
dans l'affaire du "déficit". Je suis condamné à verser
352.000,00 francs à la Chambre Régionale des Huissiers de Justice.
Je
précise que le détail de la somme réclamée demandé par mes avocats
n'a jamais été fourni !!!!!
Et
le Juge n'a, à aucun moment, fait droit aux demandes plus que légitimes
soulevées par la défense. Je suis condamné sur la seule pièce apportée
aux débats : une attestation de la Chambre faite à elle-même...
Une honte !!!
La
lecture de cette ordonnance m'a apporté quand même trois pages
d'observations personnelles... que je ne détaillerai pas ici. L'on peut
se demander s'il existe véritablement une Justice en France
aujourd'hui...
(Il
y a lieu cependant de remarquer que l'ordonnance fait état de ce que les
sommes versées ont permis à l'administrateur de faire face à toutes les
dettes de l'étude : celles-ci avaient été évaluées à un million de
francs par l'accusation.)
(Il
faut également souligner que cette décision comporte une erreur matérielle,
ce qui
engendrera
une nouvelle convocation, pour rectification, à l'audience du 3 décembre
1996.)
|
61)
Le 05/11/1996 : la bonne foi et les pressions
J'ai
rendez-vous avec l'avocat chargé de la défense de mes intérêts dans
l'affaire du propriétaire, lequel demande simplement l'évacuation des
locaux.
Je
lui rappelle que je suis tout à fait d'accord pour procéder à cet enlèvement
à la seule et unique condition de n'être tenu pour responsable en aucune
manière de tout ce qui pourrait en découler.
A
cette occasion, j'apprends de la bouche même de mon avocat qu'il subit,
tout comme son associé, des pressions indirectes de la part du Parquet Général,
parce qu'il assure la défense de mes intérêts.
Je
m'en doutais compte tenu de la tournure de certains événements.
|
62)
Le 07/11/1996 : qu'ai-je fait ?
La
Chambre d'accusation rend son arrêt concernant la restitution de mon unité
centrale d'ordinateur.
Celle-ci
n'a, à aucun moment, tenu compte des observations de mes avocats et
statue en ces termes :
"
... déclare l'appel recevable en la forme... au fond, le rejette et
confirme l'ordonnance rendue le 2 septembre 1996 par le magistrat
instructeur..."
Sans
commentaire...
Mes
avocats ont pourtant bien développé le fait que les disques durs de la
machine pouvaient fort bien être démontés et le restant du matériel
(constitué d'un boîtier métallique, de deux lecteurs de CD ROM, de deux
unités de disquettes 3,5 pouces, d'un système de sauvegarde à bande
et intérieurement de diverses cartes électroniques) être restitué car
il n'a aucun intérêt.
|
63)
Le 22/11/1996 : on se comprend
Le
Tribunal d'Instance de Hayange rend sa décision dans l'affaire du propriétaire
et statue en
ces
termes :
"
... donnons acte à Guy DOUCHET de ce qu'il accepte de procéder à
l'enlèvement de l'ensemble
des biens lui appartenant se trouvant dans les locaux précités, cette opération
devant avoir lieu au plus tard dans les six semaines à compter du prononcé
de cette décision..."
|
64)
Le 02/12/1996 : on ne se comprend plus
Mon
confrère FRICKER m'informe qu'il vient d'être chargé par la Chambre Régionale
des Huissiers de Justice de la Moselle de procéder à une saisie
conservatoire sur les biens se trouvant 63, rue Foch à Hayange et ce, en
vertu d'une ordonnance aux fins de saisie conservatoire rendue par le
Tribunal d'Instance de Hayange le 25 novembre 1996.
La
requête en saisie conservatoire fait référence à la condamnation du
TGI de Thionville du 03/12/1996 (référé déficit), alors que celle-ci
est contestée au plus haut point par moi et qu'appel a été interjeté.
Cette
saisie est donc pratiquée en ma présence le 02 décembre 1996 et
interdit de ce fait tout enlèvement du mobilier.
Contradiction
flagrante entre les décisions des 22 et 25 novembre 1996 rendues par la même
juridiction.....
|
65)
Le 03/12/1996 : une décision contestée
Le
Tribunal de Grande Instance de Thionville rend sa décision modificative
dans l'affaire du "déficit".
Je
demande à mon avocat de faire appel.
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66)
Le 12/12/1996 : on ne se comprend plus du tout
Me
FRICKER me signifie une nouvelle ordonnance rendue le 11 décembre 1996
par le Tribunal d'Instance de Hayange autorisant la Chambre Régionale des
Huissiers à faire enlever les objets saisis conservatoirement le 02 décembre
1996...
Le
jour même, je dépose un recours...
|
67)
Le 17/12/1996 : cela faisait longtemps
Je
reçois un "dernier avis avant contentieux" de EDF GDF Hayange
rappelant qu'une facture de 409,80 francs concernant les locaux sis 63,
rue Foch à Hayange, reste impayée. J'ai quand même
un délai de 8 jours pour payer sinon. le dossier sera transmis au service
contentieux.
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68)
Le 17/12/1996 : encore un futur désespoir
Suite
à mon recours devant le T.I. de Hayange, je suis convoqué pour le 10
janvier 1997 à 14 heures.
(Ordonnance d'enlèvement d'objets saisis... au bureau).
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69)
Le 19/12/1996 : la charrue devant les bœufs
Notification
de Me FRICKER : il me signifie (par voie de dépôt en Mairie) le procès-verbal
d'enlèvement des objets mobiliers et matériels qui se trouvaient au 63,
rue Foch à Hayange.
L'enlèvement
est daté du 16 décembre...
Cette
procédure se réfère à l'ordonnance du TGI de Thionville (déficit) à
la demande de la Chambre et à l'encontre de laquelle j'ai interjeté
appel et demandé le sursis à l'exécution.
Personne
n'a tenu compte de mon recours du 12 décembre 1996 contre l'ordonnance
rendue par
le Juge de Hayange concernant ledit enlèvement...
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70)
Le 19/12/1996 : une autre notification
Notification
de Me FRICKER : il me signifie (par voie de dépôt en Mairie) une dénonciation
de procès-verbal de saisie - attribution (daté du 13 décembre 1996)
Cette
procédure se réfère toujours à l'ordonnance du TGI de Thionville (déficit)
à la demande de la Chambre et à l'encontre de laquelle j'ai interjeté
appel et demandé le sursis à l'exécution.
Cette
saisie, adressée entre les mains du Trésorier Payeur Général de la
Moselle à Metz, porte sur le montant de la caution demandée pour ma libération
provisoire... (Autrement
dit, la Chambre
voudrait s'approprier le montant de ladite caution)
Comment
la Chambre pouvait-elle savoir que le Juge avait réclamé cette somme ?
|
71)
Le 19/12/1996 : fatigué d'attendre...
J'adresse
par lettre recommandée avec accusé de réception à Monsieur le Doyen
des Juges d'Instruction près le Tribunal de Grande Instance de Thionville
mes plaintes datées du 18 décembre 1996, que mes avocats auraient du déposer
depuis longtemps...
A
savoir :
A)
Maître Marcel CHARPENTIER, Président de ladite Chambre, 5, rue Pasteur
à Metz pour :
-
Extorsion de pièces et de signatures sous la contrainte morale le 09 juin
1995 (lettre de démission, cession de fonds et reconnaissance de dette)
conjointement avec Maître WOLFF.(J'entends me référer aux articles
312-1, 312-8, 312-13, 400 alinéas 1 & 2 du Code Pénal)
-
Chantage et menaces à la même date ("... si tu ne signes pas ta démission,
j'en ferai part au Parquet...", conjointement avec Maître WOLFF.(J'entends
me référer aux articles 257-2, 312-10, 312-12, 312-13, 305 du Code Pénal.)
-
Dénonciation calomnieuse et diffamation ("... tu trafiques ta
comptabilité avec ton ordinateur personnel se trouvant à ton domicile
par modem...").(J'entends me référer aux articles 226-10,
226-25, 306 du Code Pénal.)
-
Abus de pouvoir, en faisant une "perquisition illégale" le 08
juin 1995 dans mes bureaux et ce, sans mon consentement et sans mandat
aucun, conjointement avec Maîtres WOLFF, SCHLECHT & JACOBS.
-
Vol en effectuant le 08 juin 1995 une sauvegarde de mes données
informatiques et l'avoir emportée avec lui, conjointement avec Maître
WOLFF.(J'entends me référer aux articles 311-1, 311-4, 311-14, 379 du
Code Pénal.)
B)
Maître Guy WOLFF, 9, avenue Poincaré à SARREBOURG pour :
-
Extorsion de pièces et de signatures sous la contrainte morale le 09 juin
1995 (lettre de démission, cession de fonds et reconnaissance de dette),
conjointement avec Maître CHARPENTIER.(J'entends me référer aux
articles 312-1, 312-8, 312-13, 400 alinéas 1 & 2 du Code Pénal)
-
Chantage et menaces à la même date ("... si tu ne signes pas ta démission,
j'en ferai part au Parquet...", conjointement avec Maître
CHARPENTIER.(J'entends me référer aux articles 257-2, 312-10, 312-12,
312-13, 305 du Code Pénal.)
-
Abus de pouvoir, en faisant une "perquisition illégale" le 08
juin 1995 dans mes bureaux et ce, sans mon consentement et sans mandat
aucun, conjointement avec Maîtres CHARPENTIER, SCHLECHT & JACOBS.
-
Dénonciation calomnieuse et diffamation ("... tu trafiques ta
comptabilité avec ton ordinateur personnel se trouvant à ton domicile
par modem..."). (J'entends me référer aux articles 226-10,
226-25, 306 du Code Pénal.)
-
Vol en effectuant le 08 juin 1995 une sauvegarde de mes données
informatiques et l'avoir emportée avec lui, conjointement avec Maître
CHARPENTIER.(J'entends me référer aux articles 311-1, 311-4, 311-14,
379 du Code Pénal.)
C)
Maître Eugène SCHLECHT, 20, rue du Marquis de Chamborand à
SARREGUEMINES pour :
-
Abus de pouvoir, en faisant une "perquisition illégale" le 08
juin 1995 dans mes bureaux et ce, sans mon consentement et sans mandat
aucun, conjointement avec Maîtres CHARPENTIER, WOLFF & JACOBS.
-
Vol en effectuant le 08 juin 1995 une sauvegarde de mes données
informatiques et l'avoir emportée avec lui, conjointement avec Maîtres
CHARPENTIER, WOLFF & JACOBS.(J'entends me référer aux articles
311-1, 311-4, 311-14, 379 du Code Pénal.)
D)
Maître André JACOBS, 4, avenue de Spicheren à FORBACH pour :
-
Abus de pouvoir, en faisant une "perquisition illégale" le 08
juin 1995 dans mes bureaux et ce, sans mon consentement et sans mandat
aucun, conjointement avec Maîtres CHARPENTIER, WOLFF & SCHLECHT.
-
Vol en effectuant le 08 juin 1995 une sauvegarde de mes données
informatiques et l'avoir emportée avec lui, conjointement avec Maîtres
CHARPENTIER, WOLFF & SCHLECHT.(J'entends me référer aux articles
311-1, 311-4, 311-14, 379 du Code Pénal.)
E)
Monsieur Raymond CHRIST, 28, rue du Général de Castelnau. à THIONVILLE
pour :
-
Faux et usage de faux (il a reconnu lui-même auprès du Juge
d'Instruction avoir imité et utilisé ma signature.(Articles 147, 152
du Code Pénal)
-
Usurpation de titre ou qualité et activité créant confusion avec le
titulaire de la fonction.(J'entends me référer aux articles 258,
258-1, 433-17, 433-22 du Code Pénal)
F)
Maîtres Jacques et Alain FLESCHEN, à Thionville, 3, rue de Strasbourg,
en leur qualité d'administrateurs provisoires de mon étude jusqu'au 13
mars 1996, pour :
-
Abus de confiance, escroquerie, détournement de courrier, volonté
manifeste de nuire - en utilisant pendant plusieurs semaines les
services d'une secrétaire de l'étude administrée, en la faisant
travailler chez eux à Thionville, son salaire étant payé par l'étude
administrée (déclaration verbale de Mme SALVADOR) et en utilisant également
les services d'un clerc de l'étude administrée pour leurs propres
significations. (Madame BORIOLO)
-
en omettant sciemment de me faire suivre divers courriers ce qui a eu pour
conséquence l'engagement de poursuites à mon encontre.
-
sciemment omis de régler le solde de la taxe professionnelle de l'année
1995 qu'ils savaient due, ce qui a eu également pour conséquence
l'engagement de poursuites à mon encontre.
G)
Maîtres François WEBER & Paul HAURY, 2, Square du 11 Novembre à
Thionville, en leur qualités d'administrateurs provisoires de mon étude
jusqu'au 28 août 1996, pour :
-
abus de confiance et escroquerie, volonté manifeste de nuire :
-
en omettant notamment sciemment de dénoncer le bail de l'étude administrée
et en laissant dans lesdits locaux l'ensemble du matériel d'exploitation,
ce qui me vaut aujourd'hui l'engagement à mes frais de bon nombres de
procédures pour faire valoir mon bon droit.
-
en omettant sciemment de faire procéder à la résiliation des divers
contrats d'abonnement (EDF, téléphone, etc. ...) et en me faisant
adresser les dernières factures correspondantes.
H)
Maître Guy BLAU, 7, rue Foch à HAYANGE pour :
-
abus de confiance et escroquerie, volonté manifeste de nuire
-
en omettant notamment sciemment de dénoncer le bail de l'étude administrée
et enlaissant dans lesdits locaux l'ensemble du matériel d'exploitation,
ce qui me vaut aujourd'hui l'engagement à mes frais de bon nombres de
procédures pour faire valoir mon bon droit.
-
en omettant sciemment de faire procéder à la résiliation des divers
contrats d'abonnement (EDF, téléphone, etc. ...) et en me faisant
adresser les dernières factures correspondantes.
|
72)
Le 20/12/1996 : demande de représentation :
Je
demande par lettre à mon avocat messin, Me FOUGHALI, de me représenter
à l'audience du Tribunal d'Instance de Hayange du 10 janvier 1997, suite
à mon recours formé le 12 décembre 1997 contre l'ordonnance ordonnant
l'enlèvement du mobilier professionnel saisi conservatoirement.
|
73)
Le 23/12/1996 : étrange
Mon
père reçoit du cabinet de Mademoiselle MESSER, Juge d'Instruction, un
avis de mise en examen le concernant...
Une
mise en examen pour. COMPLICITE !!!!
Convocation
devant le Juge pour le 08 janvier 1997.
Je
ne développerai pas dans ce paragraphe les "termes" employés
par l'accusation. J'y reviendrai
un peu plus tard, pour ne pas embrouiller les esprits. Cela mérite un détour.
|
74)
Le 08/01/1997 : devant le Juge d'Instruction
L'avis
de mise en examen de mon père se réfère à un réquisitoire de Monsieur
le Procureur de la République daté du 10 AOUT 1995 !!!
et dit en substance :
"
... de 1989 à 1995 ... en
intervenant au quotidien comme comptable de fait de l'étude. en
participant à la falsification des comptes
et à la tenue irrégulière de ces derniers... ainsi qu'un certain
nombre de déclarations fiscales, sociales et des écritures de fin
d'exercice..." ...
Je
rêve là !!!!!!!! ou plutôt, le juge rêve-t-il ?
Il
ressort de son interrogatoire des choses plus qu'intéressantes. Je ne
risque pas de trahir le secret de l'instruction en rapportant ici certains
propos puisque le Juge n'en a pas tenu compte dans son procès-verbal.
1ère
question posée par Me LAGRANGE, avocat de mon père, au Juge
d'instruction :
"Monsieur
DOUCHET est-il nommément désigné dans le réquisitoire du 10 août 1995
du Procureur de la République sur lequel est fondée sa mise en examen ? "
Réponse
: "NON"
2ème
question :
"Pour
quelle raison Monsieur DOUCHET a-t-il été mise en examen ?"
Réponse
: "Monsieur DOUCHET a été mis en examen à la suite des résultats
de l'enquête, l'audition des membres du personnel de l'étude désigne
Monsieur DOUCHET comme le seul interlocuteur comptable de l'étude. De ce
fait, il se trouve être le comptable de fait au quotidien."
Contestation
de Me LAGRANGE :
"
Les procès-verbaux d'audition du personnel que j'ai sur moi ne
disent en aucune façon ce que vous énoncez, il en a été fait une
fausse interprétation."
Réaction
du Juge : AUCUNE.
3ème
question posée par l'inculpé lui-même alors que son avocat venait de
partir :
"
Pour quelles raisons cette mise en examen n'a pas été effectuée
par Mademoiselle PARGUEL, votre prédécesseur et que ce soit vous qui le
fassiez 16 mois après le réquisitoire ?"
Réponse
: " Mademoiselle PARGUEL mon prédécesseur n'a pas pu le faire
elle-même parce qu'elle n'avait pas encore les procès-verbaux d'audition
du personnel."
Notes
après vérification avec Maître LAGRANGE en son étude :
Il
y a quand même lieu de signaler que ces procès-verbaux datent de fin août
1995 et que si Maître LAGRANGE les détient depuis lors, Mademoiselle
PARGUEL les détenait aussi.
Par
ailleurs il y a aussi lieu de souligner que sur trois procès-verbaux
d'audition : un ne parlait pas du tout de mon père et les deux autres
disaient que Monsieur DOUCHET était présent épisodiquement à l'étude,
savoir environ huit heures par semaine échelonnées sur un jour et demi,
pour y effectuer des travaux administratifs.
Il
s'agit donc bien d'une mise en examen non fondée puisque aucun des éléments
sur lesquels repose cette mise en examen ne correspond à la réalité. Il
y a donc bien volonté réelle de nuire...
Drôle
de justice, drôle d'époque...
|
75)
Le 20/01/1997 : consignation
Ordonnance
de Monsieur le Doyen des Juges d'Instruction de Thionville rendue à la
suite de mon dépôt de plaintes des 20 & 23 décembre 1996 libellée
ainsi :
"
Objet : fixation et autorisation de consignation.
Conformément
aux dispositions de l'article 88 du code de procédure pénale, j'ai
l'honneur de vous faire connaître que le montant de la consignation
initiale a été fixé à la somme de 20.000,00 francs.
Vous
disposez d'un délai de 20 jours pour consigner cette somme... "
Retour
de balle ?
|
76)
Le 20/01/1997 : une demande de confrontation
Maître
LAGRANGE dépose auprès du Juge d'Instruction (pour le compte de mon père)
une
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77)
Le 21/01/1997 : un revenant
Notification
de Me FRICKER dans l'affaire du déficit pour laquelle appel a été
interjeté :
procès-verbal
de vérification avec injonction.
Je
le vois venir...
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78)
Le 29/01/1997 : premier rendez-vous
Premier
rendez-vous chez Me BAI MATHIS, avocat à la Cour, chargée de la défense
de mes intérêts devant la Cour d'Appel de METZ dans l'affaire du "déficit".
Cette
dernière me communique certaines pièces de la procédure que l'avocat de
première instance ne m'a jamais communiquées. Pourquoi ? Pressions extérieures
incitant à la faute professionnelle ?
Ces
documents sont essentiellement constitués :
-
d'une balance "sélective" établie au 13 mars 1996
-
d'une lettre adressée le 06 août 1996 par la SCP FLESCHEN adressée
à l'avocat de la Chambre laissant apparaître un déficit d'exploitation
sur leur période de 86.562,04 francs...
-
d'une copie de la déclaration d'impôt 2035 de la SCP FLESCHEN
pour la période de juillet à décembre 1995.
Il
faut noter, après étude de ces pièces, que :
1°)
aucun des trois documents ne fait référence au déficit de 352.000
francs réclamé par la Chambre et aucun calcul que l'on puisse faire dans
un sens comme dans l'autre n'y aboutit.
2°)
Les montants des déficits arrêtés au 31.12.95 ainsi qu'au 13.03.96,
soit au total 86.562,04 francs, sont des déficits de fonctionnement (ou
de gestion) de l'étude, fonctionnement dont l'administrateur avait seul
la maîtrise de par sa nomination et dont il ne peut m'attribuer la
responsabilité puisque j'ai cessé mes fonctions depuis le 19 juillet
1995 et que par ailleurs je suis démissionnaire depuis le 19 février
1996.
Il
eut fallu démontrer que ces déficits étaient la conséquence de ma
gestion précédente, ce qui n'est pas le cas, surtout lorsque l'on voit
certaines sommes fantaisistes apparaître dans une comparaison des
recettes et des charges.
3°)
Aucun de ces documents n'apporte la preuve sur l'existence du déficit réclamé
par la Chambre. Au contraire, la lettre du 06 août 1996 de la SCP
FLESCHEN, sur laquelle sont appuyées les conclusions de la Chambre de la
même date, énonce des arguments contradictoires, en utilisant par
ailleurs le terme dubitatif de "déficit d'exploitation" aussi
bien pour le manque de trésorerie par rapport à la somme qui devait être
disponible pour honorer le compte clients, que pour le déficit résultant
de la gestion.
Il
y a une incohérence totale dans toutes les pièces et arguments présentés
puisque le déficit d'exploitation (ou manque de trésorerie) n'a pas la même
valeur dans deux paragraphes de la lettre de la SCP FLESCHEN du 06 août
1996.
Autre
incohérence aussi, celle des dates, puisque dans ces pièces il y est
mentionné que le déficit d'exploitation de 86.562,04 francs (comprenant
le déficit de la période du 1er janvier 1996 au 13 mars 1996 a été
ajouté à celui existant la prise de fonction, pour devenir le déficit
au 31 décembre 1995 réclamé par la Chambre.
Rien
ne vient donc corroborer l'hypothèse selon laquelle il existait un déficit
d'exploitation de 352.407,83 francs au 31.12.1995, puisque cette somme
n'apparaît dans aucune des pièces produites.
|
79)
Le 02/02/1997 : une dispense
Etant
dans l'incapacité de verser la somme de 20.000,00 francs, je demande par
lettre recommandée avec accusé de réception à Monsieur le Doyen des
Juges d'Instruction d'être dispensé de consignation eu égard à ma
situation financière très précaire.
J'adresse
parallèlement au bureau de Thionville une demande d'aide
juridictionnelle.
|
80)
Le 04/02/1997 : lettre de Monsieur Jean-Louis Masson
"...
Compte tenu de l'intérêt de celle-ci, j'en fais part immédiatement
à mon groupe
législatif."
|
81)
Le 11/02/1997 : réponse de Monsieur Masseret
Réponse
de Monsieur MASSERET, Sénateur, en ces termes :
"
... la lecture de votre document fait apparaître toute la complexité
de votre affaire...
...
j'ai cependant relevé des faits qui ont alimenté ma réflexion. J'en
tiendrai le plus grand compte
lors de la réforme de la Justice que propose le Président de la République."
|
82)
Le 21/02/1997 : lettre du Docteur Kiffer
"..
j'accuse réception ...
j'ai
donc immédiatement saisi Monsieur le Garde des Sceaux au sujet de cette
affaire et ne manquerai pas de vous communiquer dans les meilleurs délais
la suite qui interviendra."
|
83)
Le 17/02/1997 : un refus
Par
ordonnance du 17 février, Mademoiselle MESSER, Juge d'Instruction,
rejette la demande de confrontation de mon père avec les membres du
personnel.
Aurait-elle
quelque chose à se reprocher ???
Mon
père fait appel.
|
84)
Le 21/02/1997 : une nouvelle décision
Le
Tribunal d'Instance de Hayange rend, au nom du peuple français,
son jugement suite à mon recours concernant l'enlèvement des
objets saisis.
Le
dispositif du jugement est libellé ainsi :
"
Le juge de l'exécution, statuant publiquement, contradictoirement et
en premier ressort,
déboute
Guy DOUCHET de toutes ses demandes,
condamne
Guy DOUCHET aux entiers dépens. "
Sans
commentaire....
|
85)
Le 28/02/1997 : enfin quelque chose
Décision
du bureau d'aide juridictionnelle de Thionville : l'aide juridictionnelle
m'est accordée à compter du 6 février 1997 dans l'affaire du dépôt de
mes plaintes des 20 et 23 décembre 1996 à hauteur de 70%.
Un
autre avocat est nommé. Peut-être histoire de ...
|
86)
Le 04/03/1997 : je m'en doutais...
Lettre
de Me FRICKER m'annonçant la fixation de la vente de mon mobilier
professionnel au mercredi 12 mars 1997 à 9 heures 30 (dans l'affaire du
"déficit" aujourd'hui plus que contesté.)
|
87)
Le 14/03/1997 : intéressant
La
SCI MAE m'adresse une facture relative au loyer du box n° 33 au Garage
Foch à
|
88)
Le 19/03/1997 : une affaire toujours pas réglée
La
SOFINCO me réclame les mensualités impayées de l'alarme posée en son
temps au 63, rue
Foch à HAYANGE pour une somme de 834,89 francs.
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89)
Le 21/03/1997 : pas étonnant
Le
doyen des Juges d'instruction rend une ordonnance dans l'affaire du dépôt
de mes plaintes en date des 20 et 23 décembre 1996, libellée ainsi :
"
Ordonnance d'irrecevabilité
Attendu
que par courrier daté du 2 février 1997, Monsieur Guy DOUCHET a sollicité
le bénéfice d'être dispensé de consignation eu égard à sa situation
financière précaire,
Attendu
que ..
Attendu
qu'au surplus, il fait état dans le document intitulé
"Historique" qu'il produit, d'une part qu'il a fournit un
cautionnement important pour obtenir une mise en liberté dans une procédure
pénale et d'autre part que dans des affaires distinctes, il bénéficie
de l'assistance de deux conseils, l'un nancéien, l'autre messin,
Attendu
qu'il convient de rappeler que la consignation fixée par l'article 88 du
code de procédure pénale garantit le paiement de l'amende civile
susceptible d'être prononcée en application du 1er alinéa de l'article
91 du même code.
Attendu
qu'il est constant que la demande d'aide judiciaire présentée par la
partie civile après dépôt de sa plainte, n'a pas pour effet de
suspendre le délai qui lui est imparti par le magistrat instructeur pour
consigner,
Attendu
que ...
Attendu
que par avis daté du 11 mars 1997, Madame le Greffier en chef de ce
tribunal a certifié qu'à la date précitée Monsieur DOUCHET n'avait pas
versé le montant de la consignation initiale,
Constatons
la non - recevabilité des plaintes déposées les 20 et 23 décembre
1996. "
Je
fais appel de cette décision par lettre recommandée avec accusé de réception.
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90)
Le 21/03/1997 : ping ... pong ...
Lettre
recommandée avec accusé de réception de la Direction des Services
Fiscaux de la Moselle libellée ainsi :
Avis
de vérification de comptabilité.
J'ai
l'honneur de vous faire connaître que je me présenterai le...
En
vue de vérifier l'ensemble de vos déclarations fiscales ou opérations
susceptibles d'être examinées et portant sur la période du 01.01.94 au
20.07.95.
Je
vous saurai gré de bien vouloir ...
Sans
commentaire...
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91)
Le 27/03/1997 : regrets
Lettre
de l'URSSAF de la Moselle suite à mon opposition à contrainte (voir plus
haut) du 24 septembre 1996 :
Monsieur...
...
Nous vous informons qu'après exploitation de vos revenus déclarés pour
l'année 1995, l'URSSAF a procédé à la régularisation de votre compte
"employeur travailleur indépendant" soldant ainsi les sommes réclamées
au titre de la contrainte en litige....
Votre
recours étant devenu sans objet, nous vous serions très obligés, en
votre qualité de demandeur, de retirer votre opposition auprès du
Tribunal des affaires de sécurité sociale de la Moselle, avec copie à
notre organisme....
Veuillez
agréer...
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92)
Le 02/04/1997 : premier rendez-vous
Premier
rendez-vous avec Monsieur LAMBERT au Centre des Impôts de Thionville.
(voir paragraphe
87)
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93)
Le 05/04/1997 : encore un refus
Notification
de l'arrêt rendu le 01/04/97 par la Chambre d'Accusation de la Cour
d'Appel de METZ, suite à l'appel formé par mon père au refus de demande
de confrontation du Juge d'Instruction. (voir paragraphe 80).
Disons
n'y avoir lieu à saisir la Chambre d'Accusation du présent appel.
Ordonnons
que le dossier de l'instruction soit renvoyé au Juge d'Instruction...
C'est
bref et précis !!!
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94)
Le 08/04/1997 : un autre nouveau refus
Notification
d'une décision gracieuse du TGI de Thionville dans la procédure de
changement de régime matrimonial :
...
Le
Tribunal, statuant par décision contradictoire dans le cadre des
dispositions des articles 378 et suivants du N.C.P.C. ;
ORDONNE
le sursis à statuer dans l'attente de la décision pénale au fond devant
intervenir dans le cadre de la procédure pénale ouverte à l'encontre de
M. DOUCHET...
Magistrat
rédacteur : M. BRUNET
...
Sans
commentaire...
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95)
Le 08/04/1997 : lettre du TASS
Le
Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de la Moselle me demande de :
...
lui faire connaître, par retour du courrier, si suite à la lettre que
l'Urssaf m'a adressée le
27/03/1997 (voir paragraphe 88), je retire l'opposition à contrainte du
24 septembre
1996...
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96)
Le 14/04/1997 : un nouvel avis
Notification
d'un dernier avis avant poursuite émanant de la Perception de Hayange
portant sur la somme de 276.00 francs et relatif à la taxe d'habitation
du garage occupé au 01/01/1996 par le véhicule de service de l'étude au
68, rue Foch à Hayange.
Encore
un oubli volontaire de la part des administrateurs... histoire de ...
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97)
Le 18/04/1997 : réponse à l'Urssaf
J'adresse
une lettre à l'Urssaf libellée en ces termes :
...
par courrier du 27 mars 1997, vous me demandiez de retirer mon opposition
à la contrainte citée en références...
le
25 octobre 1996 vos services m'adressaient la notification annuelle 1996
de laquelle il ressortait un trop-perçu versé pour l'année 1995.
...
qu'en est-il de ce remboursement ? ...
...
vous voudrez bien aussi m'adresser la copie de l'accusé de réception
signé relatif à la suite en demeure du 03 janvier 1996, comme déjà réclamé
par mon courrier du 17 septembre 1996...
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98)
Le 25/04/1997 : un rappel au Tribunal Administratif
Par
lettre datée du 25 avril 1997, je questionne le Tribunal Administratif de
Strasbourg afin de savoir où nous en sommes.
Je
suis en effet sans aucune nouvelle depuis le 04 décembre 1996.
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99)
Le 28/04/1997 : une réponse
Suite
à ma demande du 24 avril 1997, Maître FRICKER me transmet une copie de
son procès-verbal de vente du mobilier de l'étude saisi en vertu d'une décision
contestée. (Voir paragraphe 64).
Le
produit brut de cette vente a rapporté, selon son procès-verbal, une
somme de 9690.00 francs (neuf mille six cent quatre vingt dix francs).
Il
y a bien sûr lieu de déduire de cette somme les droits d'enregistrement,
les frais et honoraires de la vente, les frais de gardiennage, les frais
de déménagement, les frais de procédure ...
La
comparaison entre les différentes pièces en ma possession à savoir
notamment le procès-verbal de saisie d'origine auquel est annexée la
liste du mobilier saisi et ce procès-verbal de vente me laisse songeur.
L'on
peut en effet remarquer plusieurs choses :
1)
- après recoupement, l'on constate que les objets vendus ne correspondent
pas aux objets saisis. En d'autres termes, FRICKER a vendu du mobilier qui
n'était pas saisi. C'est le cas notamment pour un lot de néons, un
aspirateur, un lot de fournitures de bureau, un chauffage électrique, un
répondeur téléphonique, un ordinateur, etc. Je m'arrête là, la liste
est un peu longue.
2)
- une collection de livres de droit, d'encyclopédies diverses (une
trentaine de volumes environ), et une collection de recueils de
Jurisprudence (six ou sept unités à environ 4000,00 francs pièce), ont
été littéralement bradées. Certains volumes sont totalement ignorés
sur le procès-verbal de vente. Que sont-ils devenus ?
3)
- différents objets, propriété de tierces personnes, et signalés lors
de la saisie, ont quand même été vendus.
Je
demanderai prochainement à ce dernier de me fournir des explications
avec, le cas échéant,
les conséquences qui en découleront pour celui-ci.
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100)
Le 30/04/1997 : un appel téléphonique
Le
greffier du Tribunal administratif de Strasbourg me renseigne, par appel téléphonique,
suite à mon rappel du 25 avril 1997 (voir paragraphe 95).
..
L'affaire est en l'état. On attend le bon vouloir du juge pour fixer
une audience...
Il
y a quand même des curiosités à découvrir dans ce monde !
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Contact : Guy.Douchet@wanadoo.fr |
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