Discussions de vol libre au Québec
1 juin 1997 au 20 août 2000
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Date: 26 juin 1997 De: Marco Levasseur (143) Sujet: Mont st-pierre (8) |
<semaine du 27 juillet.
J'y serais, en compagnie de la gang du club d'irréductible du Grand
Morne.
Marco Levasseur
|
Date: 26 juin 1997 De: Guy Vaillancourt (15) Sujet: Mont st-pierre (8) |
>
> <Bonsoir à tous,
> <J'aimerais connaitre les gens qui se rendront à Mont St-Pierre dans la
> <semaine du 27 juillet.
> <S'lut
>
> J'y serais, en compagnie de la gang du club d'irréductible du Grand
> Morne.
>
> Marco Levasseur
Salut Marco,
On est un petit groupe de Québec qui avons déjà reservé notre terrain de
camping à Mt St-Pierre. Au moin 5 pilotes parapente si ma mémoire est
bonne. Ce chiffre risque de monter prochainement.
Guy Vaillancourt
|
Date: 26 juin 1997 De: Jean Richard (45) Sujet: Tracté_à_baie_saint-paul (2) |
vrai
>de vrai). Rien à voir avec les Jetta diésel et autres bruleurs =
d'huile que
>j'avais eu l'occasion de voir auparavant.
À quoi ressemble un treuil pour lancer les deltas et les paras ? Je =
connais bien ceux
qu'on utilise pour les planeurs, mais j'imagine que le câble doit =
être plus petit et le
moteur moins puissant (le treuil de Challes-les-Eaux, le seul que =
j'aie essayé, avait
un bon gros diésel de 12 cylindres, et trois câbles d'acier =
tressés de 5 ou 6 mm de
section).
>La machine est silencieuse, pas boucaneuse et incroyablement "smooth" à
>l'usage. En ce qui concerne sa grande douceur, je ne sais toutefois pas si
>c'est d=FB à la machine ou au treuilleur (probablement aux deux).
L'habilité du treuilleur fait souvent toute la différence. J'en =
ai vu qui vous figeaient
l'aiguille du badin pendant toute la treuillée alors qu'avec =
d'autres, il fallait souvent
annoncer sa vitesse (afin qu'il la corrige).
>Nos amis utilisent le terrain des planeurs, qui ne viennent y voler qu'en
>automne. Allez-y, c'est ouvert au parapentes, comme aux deltas. Pour
>l'instant, les deltas doivent cependant apporter leur largueur.
Je n'ai connu Baie-Saint-Paul qu'en automne, mais je serais curieux =
de savoir à quoi
ça ressemble en été (je ne parle pas du paysage, mais de =
l'aérologie). Ayant passé mon
enfance juste en face, de l'autre côté du Saint-Laurent, je sais =
que la brise de mer n'est
sans doute pas très évidente et qu'on peut difficilement compter =
sur elle pour se payer du
vol de pente sur les flancs des collines. Par contre, le suroît, =
plus fréquent en été qu'en
automne (c'est alors le noroît qui domine), combiné au =
réchauffement diurne des versants
longeant la baie, doit permettre de s'amuser de la ville jusqu'à =
l'extrémité du Cap-aux-
Corbeaux.
Vous m'en donnerez des nouvelles j'espère ?
Jean Richard
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Date: 26 juin 1997 De: Jean Richard (45) Sujet: Outil météo (3) |
Bonsoir !
>J'aimerais que les "bollés" en météo essayent l'outil Soaring =
Forecasts,
>
>http://csrp.tamu.edu/soar/for.html
>
>et me disent ceci,
Je vais répondre à leur place si tu permets.
>1) Ces données sont-elles mesurées (sondées?) ou calculées?
Les deux. Celles que l'on demande dans la première section sont des =
données mesurées
par radiosondage. Les données de la section suivante sont =
extrapolées.
>2) Pourquoi est-ce qu'on n'y retrouve que des villes inutiles au Québec?
Parce que c'est moins dangereux de recevoir des radiosondes sur la =
tête ;-((
On essaie le plus possible de répartir le réseau d'observation =
par radiosondage à la
surface des continents. On évite cependant de lancer ces =
radiosondes à partir d'endroits
où elles seraient susceptibles de causer des problèmes lors de =
leur descente. Ces sondes
font un ou deux kilos et montent aussi haut que 35 kilomètres =
d'altitude. Bien qu'elles
redescendent avec un parachute de papier, on verrait mal qu'elles =
aient 50 % de probabilité
de retomber en plein centre-ville.
Au Québec, on lance de telles sondes deux fois par jour (vers 23 h =
15 et vers 11 h 15 UTC)
à partir des endroits suivants : Maniwaki, Sept-=CEles, =
La-Grande-IV, Inukjuak et Kuujjuaq, et
quelques fois de Valcartier. De temps à autres, on peut en =
retrouver une en provenance de
Maniwaki quelque part dans les Basses-Laurentides. Mais plus de 99,9 =
% de ces sondes
ne sont jamais retrouvées.
>3) Y a-t-il un outil équivalent, mais qui fourni des rapports pour des
>villes d'importance comme Quebec City, PQ?
Quebec City ? Ouère ize itte ?
Réponse : il y a beaucoup beaucoup mieux mais, ce n'est pas =
accessible au grand public (à
moins qu'on veuille bien en faire les frais). Les radiosondages de =
pratiquement tout l'hémisphère
nord fournissent des données qui alimentent le puissant Nec =
d'Environnement Canada. Des
modèles mathématiques, résultats de milliards de calculs, =
aboutissent à une image prévue de
l'atmosphère en tout point de notre continent et même au-delà. =
Dans les bureaux de prévisions
(il y en a un à Ville-Saint-Laurent, à Sainte-Foy et à =
Rimouski), une application logicielle appelée
Stratus reçoit des données extraites des modèles =
mathématiques (dont le GEM, ou Global à
Échelle Multiple) et trace des courbes verticales de l'atmosphère =
(téphigrammes) pour des
endroits donnés, à des heures précises. Génial ! Et bien =
s=FBr, Stratus analyse les données
brutes des radiosondages.
Application en vol à voile ? Supposons que je reçois le sondage =
du matin et que je veuille savoir
si les conditions seront propices aux ascendances thermiques, je n'ai =
qu'à regarder la situation,
introduire des paramètres prévus (advection thermique à une =
altitude donnée par exemple, et
bien s=FBr, la température maximale prévue, sans oublier le =
changement du point de rosée avec
le début du brassage (quand le vent se lève) de la basse couche), =
et j'obtiens une nouvelle
courbe qui me renseigne sur la présence ou non d'un gradient =
adiabatique (essentiel pour
qu'il y ait de la convection libre), à quelle température les =
ascendances seront-elles déclanchées,
quelle sera la base des cumulus à divers moments de la journée, =
etc. Par ailleurs, il existe
des méthodes empiriques pour prévoir la force des ascendances, en =
fonction de la stabilité,
du vent dans les basses couches, de la durée du jour et de la =
lattitude.
D'autres questions ?
Au plaisir d'y répondre !
Jean
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Date: 26 juin 1997 De: Jean Richard (45) Sujet: Tracté_à_baie_saint-paul (2) |
n'ont pas
>encore eu le temps d'explorer le terrain de jeu. C'est pourquoi j'allais
>justement te demander ton avis sur les meilleurs "spots" à explorer. =
Tous
>s'entendent pour suggérer un petit tour sur le flanc est (orienté =
ouest) de
>la vallée, mais y a-t-il quelques pompes à couillons bien =
localisées sur ce
>versant ?
Quelques situations météo à Baie-Saint-Paul
Régime de noroît (vents du nord-ouest) ou de vents d'ouest
En automne, ils sont bons pour l'onde. Mais je ne crois pas que les =
libéristes recherchent
ce genre de conditions, à cause de la turbulence dans les basses =
couches (ça peut parfois
aller jusqu'à 2000 mètres). Le versant est de la baie sera peu =
favorisé par les vents du
nord-ouest. Il faudra plutôt regarder du côté ouest, sur le =
versant sud-est de la vallée
où passe la route. Mais en para ou en delta, ce ne sera pas facile =
de s'y rendre car même
si on réussit à s'accrocher près de la piste, la traversée de =
la baie est difficile.
Le matin, les vents catabatiques s'ajoutent aux vents du gradient et =
ça souffle assez fort
du nord (les vents du nord d'ouest et même d'ouest soufflent franc =
nord dans la vallée,
suivant l'orientation de celle-ci). Avec le réchauffement des =
versants, la situation s'atténue
et les vents diminuent (le contraire de ce à quoi la plaine nous a =
habitués).
Situation propice aux rotors (qui vous grimpent bien, mais qui sont =
turbulents et étroits, avec
de fortes chutes à proximité).
Régime de soroît (sud-ouest)
Ces vents longent le fleuve. Le matin, les vents catabatiques sont =
toujours là et ça souffle
du nord sur la piste (et du sud-ouest sur le fleuve). La pente =
(versant est de la baie) ne donne
que rarement dans ces conditions, sinon plus loin vers =
l'=CEle-aux-Coudres. Après quelques
heures de réchauffement des versants, la circulation s'inverse et =
la biroute fait rapidement
demi-tour (en octobre, par temps ensoleillé, ça se produit vers =
11 heures, mais sans doute
que c'est beaucoup plus tôt en été). Dans un premier temps, le =
versant ouest réchauffant
plus rapidement que le versant est, la circulation est plutôt =
sud-est dans la baie, ce qui gêne
beaucoup la pente (quelques rabattants). Mais ça ne dure jamais =
très longtemps et bientôt,
la biroute tourne un peu à droite et la pente vous attend. Si c'est =
stable, on y passe l'après-midi,
mais si c'est instable, on peut grimper et s'éloigner.
Régime de nordet (nord-est) ou d'est
Pourri plus souvent qu'autrement. Les stratus adorent ce régime et =
souvent ils descendent à
moins de 200, voire de 100 mètres. Profitez-en pour visiter =
Baie-Saint-Paul par voie de terre.
C'est très joli après tout.
Régime franc nord
Généralement très venteux et turbulent.
Régime franc sud
Capricieux. Réserve parfois de petites surprises du côté du Cap =
Mallard (ou quelque chose du
genre - du côté ouest de la baie), mais ça ne dure jamais =
longtemps et c'est rare.
>En passant, d'où viens-tu au juste?
En face de Baie-Saint-Paul, sur l'autre rive, d'un village où des =
dizaines d'artisans gagnent
leur vie à gosser des petits bonhommes de bois, certains jolis, =
mais la plupart plutôt laids.
Il y a un théâtre d'été, un parc nautique, une vieille =
église assez jolie, un quai qui, quand
j'étais jeune, servait aux goélettes venues charger des pitounes =
pour les décharger à
Québec, sans doute pour l'Anglo Pulp.
Je parie que je n'ai pas besoin de nommer le village, ni d'en ajouter =
car selon les rumeurs,
tu aurais déjà vécu deux villages plus à l'est, là où on =
fabriquait jadis des curés (et où j'ai
eu l'honneur de passer un an, avant l'ère des Cégeps).
J'ai nettement l'impression que par vents d'ouest ou de nord-ouest, =
le versant nord des
Appalaches entre Saint-Roch-des-Aulnaies et Cap-Saint-Ignace offre un =
potentiel plus
intéressant que celui de Baie-Saint-Paul. Seul inconvénient : le =
pied de ce versant est un
peu trop boisé. À explorer !
Jean
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Date: 26 juin 1997 De: Jean Richard (45) Sujet: Essai d'un planeur... (2) |
Sent: 97-06-25 22h17
To: Vol libre au Quebec, VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA
>Bonjour les oiseaux,
>
>Pour ceux qui aimeraient savoir à quoi ça ressemble piloter un =
planeur,
>le Club de Vol à Voile de Québec (Saint-Raymond-de-Portneuf) offre un =
forfait de 5 vols
> d'entraînement sur planeur pour 150,00 $.
Pas besoin de spécifier que les libéristes devenus trop vieux =
pour le grand grand air et les
exercices trop musclés sont les bienvenus. Cependant, on accueille =
aussi les plus jeunes.
Et de grâce, ne nous accusez pas de vouloir vider les centres de =
vol libre : les deux
activités peuvent fort bien être complémentaires.
>Vous serez assis sur le siège avant (commandant de bord)
Attention Richard : ne dis pas de bêtises. C'est l'instructeur qui =
est commandant de bord,
pas l'élève. Combien de fois ai-je d=FB te le rappeler lorsque =
j'étais ton instructeur :-))
> et vous pourrez décoller, atterrir, et enrouler des thermiques =
jusqu'aux nuages.
Correction : jusqu'à 500 pieds des nuages (à la verticale) ;-))
>Pour plus d'information, n'hésitez pas à me contacter sur ce =
réseau, ou à
>contacter Jean Richard. Aussi, il y a le téléphone du Club... =
418.337.4905.
>À titre d'information, une saison de vol à voile co=FBte environ de 1 =
000,00 $ à
>1 500,00$, tout compris.
Mais on peut monter jusqu'à 2 500 $ quand on est vraiment mordu ou =
qu'on est son
propre patron ;-))
>R. Noël
Et son patient instructeur de jadis, Jean Richard
|
Date: 26 juin 1997 De: Jean Richard (45) Sujet: Adresses météo (3) |
Sent: 97-06-24 19h47
To: Vol libre au Quebec, VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA
>Salut,
>
>Je suis à la recherche de site météo qui pourrais m'informer sur les
>température à différentes altitudes (gradient)
>
>Voici une bonne adresse pour les prévisions et la météo en temps =
réel:
>
>http://www.wul.qc.doe.ca/meteo/prev/observations/WHV.html
>
>Marco Levasseur
>
Hélas, les radiosondages ne sont pas disponibles dans Internet. =
Cependant, on peut
se faire une idée assez juste de la situation en consultant des =
cartes d'analyse ou de prévisions
en altitude, ou simplement en décortiquant les bulletins =
(alphanumériques) de prévisions
de vents et de température en altitutde (FD - disponibles chez =
NavCanada). Le premier
niveau donné est à 6000 pieds. En comparant cette température =
prévue avec le maximum
prévu, on peut avoir une bonne indication de la stabilité de la =
basse couche au moment
où ce maximum sera atteint.
Une autre recette de grand-père : par nuit claire, vents légers =
et en plaine, la température
minimale de la nuit correspond assez bien à celle que l'on retrouve =
entre 5000 et 6000 pieds.
Or, si la température au sol réchauffe pendant le jour, celle à =
6000 pieds ne bouge guère, à
moins qu'on soit en présence d'advection d'air chaud =
(habituellement avec les vents du sud).
Pour savoir s'il y a advection d'air chaud ou d'air froid en =
altitude, on consulte les cartes de
850 et de 700 hPa. Il y a des isothermes sur ces cartes. Si le vent =
souffle du plus chaud vers
le plus froid, c'est qu'il y a advection d'air chaud. C'est fatal =
pour les ascendances en convection
libre (je n'aime pas le mot « thermique » car ça ne veut pas =
dire grand chose).
Jean Richard, le vélivole qui ne snobe pas les libéristes...
|
Date: 26 juin 1997 De: Bruno Allard (38) Sujet: Outil météo (3) |
à cette foutu liste.
Pour répondre à ta question Louis concernant le site
http://csrp.tamu.edu/soar/for.html, j'ai plutôt l'impression qu'il
s'agit de bases de planeur ou du moins, de coins de pays ou des mecs
trippent sur ce type de données.
Pour ma part, j'utilise le site
http://brfvolcan.ec.gc.ca/navcan/fcsts/FA/FACN31_CWUL.html
d'Environnement Canada. Il publit les rapports météorologiques addressés
aux pilotes. On y retrouve les Metar : conditions actuelles, les Taf :
prévisions pour les 24 prochaines heures, les Fd : direction et
intensité du vent, température à 3 000, 6000, 9000, etc. pieds.
L'adresse actuelle donnes les principales villes du centre du Quebec.
Pour obtenir les bulletins d'autres régions, remonter le path de
l'adresse.
Bien entendu, tant de belles informations a un prix : les bulletins sont
codés. Y'a pas de problème sans solution, vous trouverez au
http://www.on.doe.ca/awpm/metar/methom.htm#report toute l'information
nécessaires pour décoder les bulletins. Après deux semaines, je maîtrise
assez bien les codes pour me référer au description des codes que 2 à
trois fois par semaine. Faut dire que je le consulte 10 à 12 fois par
semaine.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à m'écrire. Si je ne connait
pas les réponses, j'ai les bonnes références pour les trouver.
Bons vols et long cross !
Bruno
|
Date: 26 juin 1997 De: Louis Bastarache (234) Sujet: Quelques situations météo à baie-saint-paul |
Tu es décidément une mine d'or météorologique et un des membres les plus
prolifiques de notre liste. Je crois que je vais accepter ton offre de 5
vols pour 150$, moins pour voler en planeur, que pour te "siffoner" d'une
partie de ton immense savoir (que veux-tu, j'ai toujours été un
opportuniste...)
En ce qui concerne les "Quelques situations météo à Baie-Saint-Paul", je
vais les acheminer aux boys de BSP, pas plus tard qu'en fin de semaine. Je
te remercie à l'avance de leur part.
Louis
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Date: 26 juin 1997 De: Louis Bastarache (234) Sujet: Journées "alerte météo" (3) |
En "scanant" le dernier vol libre magazine, j'ai pris connaissance d'un
système très intéressant. Nos amis français se sont organisés comme suit,
1) Un petit groupe de pilotes particulièrement ferrés en météo surveillent
constamment l'évolution des conditions météorologiques.
2) Lorsqu'une journée exceptionnellement fumante s'annonce (plus
particulièrement 48 heures avant), l'alerte météo est donnée et les pilotes
intéressés essayent de se libérer pour la journée en question.
3) À 12 heures de préavis, l'alerte météo est confirmée et c'est le
free-for-all, ou bien l'alerte est annulée et tous le monde va travailler
:(
Statistiquement parlant, ils ont de 7 à 12 journées "alerte météo" par
année. C'est pourquoi les amateurs de cross ne veulent pas les manquer...
Ce qui est intéressant, c'est comment l'alerte météo se propage. En résumé,
ils ont organisé une chaîne téléphonique pyramidale. Cette chaîne
téléphonique doit donc fonctionner deux fois pas alerte météo (un fois à
H-48 et une fois à H-12). Disons que pour 10 bonnes alertes dans l'année,
il y aura probablement 20 fausses alertes (est-ce raisonnable Jean?).
Si chaque personne dans la chaîne doit en appeller deux autres (hypothèse
conservatrice...), et que mon nombre de fausses alertes est correcte,
chaque membre de la chaîne téléphonique devra faire 120 appels dans l'année
:((
En plus, je vous laisse deviner ce qui peut arriver lorsqu'un des premiers
membres de la chaîne "oublie" de faire ses appels...
Plusieurs d'entre vous me voient probablement venir avec mes gros sabots.
Ce que je propose, c'est qu'un groupe de "savants pilotes" fassent le
monitoring au Québec et que notre liste serve ("liste serve", LISTSERV, la
poignez-vous?) à diffuser l'alerte météo.
Si les gens sont intéressés (veuillez confirmer votre intérêt sur la
liste), ça serait bien que quelqu'un s'auto-désigne volontaire bénévole
pour organiser et "briefer" le petit cercle des météorologues aux aguets
(je vous assure que je ne pense à personne en particulier...). Évidemment,
si Jean Richard s'offrait (exemple purement hypothétique bien sûr), nous
pourrions difficilement lui refuser cet honneur, non?
Conciergement vôtre,
Louis