Discussions de vol libre au Québec

Migration à l'heure actuelle, dimanche matin, pour libérer l'air de la montagne sacrée. Rendez-vous au stationnement du centre de ski d'Adstock.

Je croyais en savoir pas mal sur le vol libre, mais samedi dernier le 22

août, j'ai eu une belle surprise (je n'étais pas seul) et je me suis couché

heureux et moins niaiseux.

Au Mont Yamaska, le vent était nord-est et il y avait un trafic fou à ce

décollage. Donc après un premier vol de cet endroit, nous sommes remontés au

décollage nord des Corsaires. Le vent était vraiment de travers et dès le

décollage, l'effet de venturi empêchait les pilotes de se rendre du côté

nord-est. Quelques instants après le départ c'était déjà la préparation pour

l'atterrissage...

Je me préparais donc mentalement pour un vol ennuyeux et court, trop court.

Il n'y avait plus aucune activité dans le ciel et pas un pet de vent au

décollage. Après une demi heure de ce manège, quelques feuilles ont commencé

à frémir très légèrement. Rien pour fouetter un chat et aucun oiseau en vue

pour nous indiquer ce qui se passait. Martin Desjardins décide qu'il en a

assez et qu'il va aller explorer ce qui se passe. Par le temps qu'il ait

quitté la montagne, les feuilles ont déjà cesser de frémir et c'est

complètement mort.

Mais, quel bonheur, Martin se met à monter franchement. C'est un vrai

thermique, alors que nous ne ressentons absolument rien au sommet. J'attends

le prochain frémissement de feuilles - appeler ça un bruissement de feuilles

serait exagéré - et je décolle. Dès que je suis en face de la montagne, je

prends l'ascenseur de service et je monte de plus de 130 mètres au-dessus du

décollage. Je peux vous assurer qu'en un rien de temps, le sommet de la

montagne s'est dégagé très rapidement, ceci incluant le décollage de l'autre

club.

Mais, toute bonne chose a une fin. Après avoir survolé le décollage et fait

mes salutations d'usage, j'ai pris sans le vouloir l'ascenceur du

rez-de-chaussée et je me suis mis en descendre trop rapidement à mon goût.

Merde! Ai-je pensé. Elle était si belle et si jolie, son discours avait le

goût du miel et déjà elle me quittait. Merde! C'est vraiment pas juste même

si tous les autres, ou presque étaient dans la même situation.

Arrivé à 130 mètres du sol et pas très loin de l'atterrissage, l'ascenseur a

diminué sa course, s'est arrêté momentanément. J'ai appuyé sur le bouton

pour qu'il remonte dès la fermeture des portes. Un certain nombre de

passagers sont descendus. Les portes se sont fermées et lentement

l'ascenseur s'est remis à monter. À moins d'un mètre/seconde, après un

labeur intense, j'ai pu me rendre à la hauteur du décollage et lancer mon

cri de victoire. Puis l'ascenceur a repris de la vitesse et je suis monté à

540 mètres. Rien à se peter les bretelles, mais j'avais travaillé très fort,

j'étais terriblement fier de moi.

Rendu à cette hauteur, je regardais notre président, Bruno Allard, qui lui

était rendu à 1200 mètres et je l'enviais un peu... Que faire, tenter

d'aller le rejoindre ou me diriger vers l'école de Philippe à l'ouest?

Comme je voulais quitter tôt, j'ai décidé de me rendre chez Philippe; ce qui

s'est fait en prenant le métro. J'y suis arrivé sans encombre et fait un vol

de 40 minutes. Un 40 minutes de pur bonheur où j'ai appris que les jours

sans vent aucun, il était possible que des thermiques passent à la portée et

qu'on les manque totalement. Morale de l'histoire, dans ces cas douteux,

amenez un fusible avec vous... Merci Martin pour nous avoir montré le chemin.

Salutations à tous,

André Gallant

André F. Gallant

3850 Navarre

Brossard, Qc

J4Y 2H9

Téléphone et télécopieur: 450-462-4205 ou 443-0147

Téléchasseur: 741-1237

e-mail: agallant@zoo.net

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On avais invité tous le monde qu'on connaissait. La gang ( le FL@Q) était

un peu inquiet, on voulait des bonnes conditions pour nos invités.

Finalement, j'te dis qu'on a pas été déçu...

Samedi, les conditions marginales nous on pas permis de faire des très gros

vols, mais presques tout les chums, delta, parapentes ont eu la

possibilité de voler la Légende. Suivi d'un party bien arrosé, agrémenté

d'un atterrissage de mongolfière....en plein dans notre cours.

Dimanche, conditions sud...la pyramide maya d' Adstock sera l'hote de cette

deuxième manche.... Conditions excellantes qui ne nous avaient pas été très

fréquente ces dernières années. Les parapentistes présents en on eu pour

leurs déplacements. Les deltistes aussi en bavent encore.

Le bouche à oreilles généré par cette fin de semaine exceptionnelles n'a

surement pas fini de vous faire regretté votre absence. Cependant,

l'invitation demeurent, et peut être que le Duck, n'a pas épuisé sa réserve

d'exquise Érabière...

Au plaisir de vous acceuillir dans le ciel flaquiste....

Marco