Discussions de vol libre au Québec

1 juin 1997 au 20 août 2000

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Date: 10 février 1999

De: Jacques Fontaine (67)

Sujet: Reflextions sur le vol libre (2)

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--------------C3283D668328D55D76CC7C48

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Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

Andre L Guindon a écrit:

> Réflexions sur une année et demie de vol libre

>

> La saison de vol 1999 n'est pas réellement entamée pour la grande m=

ajorité

> d'entre nous. C'est un temps propice aux réflexions et j'en profite =

pour

> porter un regard bien personnel sur l'évolution du vol libre au cours=

des

> derniers 18 mois, période qui, à bien des points de vue, en fut une=

de

> grand cru.

>

> Commençons par un incontournable. Comme je suis membre du Club De Vo=

l

> Libre Yamaska, c'est avec un petit velours que je me remémore cette

> première année et demie où le club est propriétaire de son atte=

rrissage.

> Et que de progrès depuis l'achat !

>

> D'abord la reconnaissance officielle de la pratique du vol libre par la=

> municipalité de la paroisse de St-Pie. Pas moins de deux règlement=

s

> municipaux ont d=FB être modifiés pour permettre la pratique de not=

re sport

> sans contrevenir aux règlements. Ensuite ce fut au tour de la munici=

palité

> régionale de comté (la MRC) les Maskoutains d'adopter, après un e=

xamen de

> conformité au schéma d'aménagement, les deux règlements. Un ex=

ercice qui

> s'est échelonné sur plusieurs mois pour aboutir à, et je cite : "=

=85 les

> usages suivants sont permis=85 la pratique du vol libre =85 un bâtime=

nt peut

> être utilisé pour l'entreposage des équipements utilisés pour l=

'activité".

>

> Il faut ensuite mentionner l'aménagement de la propriété :

> - La mise en état d'un immense terrain d'atterrissage sécuritaire, =

bien

> dégagé et facilement accessible de tous les décollages ;

> - L'aménagement d'un local pour l'entreposage des ailes ;

> - L'installation de l'eau courante au local et à l'atterrissage (une =

petite

> gorgée d'eau après un long vol avant de démonter son aile =85 un =

chausson

> avec ça ?);

> - L'électricité au local ;

> - Le téléphone au local ;

>

> Ajoutez à cela tout le potentiel ''récréo-touristique'' associé=

au nouveau

> zonage des terrains au pied de la montagne et vous avez en place tous l=

es

> ingrédients pour une saison de rêve en 1999 =85 ainsi qu'en 2000, 2=

001, =85

>

> Car il faut voir les choses en face. La pratique du vol libre n'est pa=

s un

> droit garanti par la constitution mais un privilège consenti par les

> propriétaires des terrains. Vous vous entendez peut-être très bi=

en avec

> vos propriétaires actuels, mais l'histoire prouve que les choses peuv=

ent

> changer très rapidement. Et ce phénomène n'est pas unique au Qué=

bec ! Je

> voyais récemment dans la revue de l'Association américaine de vol l=

ibre que

> le site de Sylmar en Californie, site qui depuis 28 ans est l'un des pl=

us

> populaires des États Unis, est menacé. L'article se terminait par =

un cri

> du c=9Cur : "Votre site pourrait être le prochain ".

>

> Le meilleur moyen de s'assurer que nous pourrons pratiquer notre sport =

en

> 1999, en 2000, dans cinq ans, dans quinze ans, dans =85 c'est d'être

> propriétaire.

>

> Le meilleur moyen de s'assurer que notre sport pourra attirer, puis gar=

der,

> de plus en plus d'adeptes, c'est d'abord de préserver les sites que n=

ous

> avons. Et la meilleure façon de faire ça, c'est d'en être propri=

étaire.

>

> Je dois avouer que je ne suis pas peu fier d'être membre d'un club qu=

i a

> une vision à long terme du développement du sport. Être membre d=

'un tel

> club, c'est aussi ma façon de contribuer à l'évolution du vol lib=

re, sport

> qui est beaucoup plus qu'un loisir pour moi =85 et pour beaucoup d'entr=

e

> nous.

>

> André L. Guindon

Andre L Guindon a écrit:

> Réflexions sur une année et demie de vol libre

>

> La saison de vol 1999 n'est pas réellement entamée pour la grande m=

ajorité

> d'entre nous. C'est un temps propice aux réflexions et j'en profite =

pour

> porter un regard bien personnel sur l'évolution du vol libre au cours=

des

> derniers 18 mois, période qui, à bien des points de vue, en fut une=

de

> grand cru.

>

> Commençons par un incontournable. Comme je suis membre du Club De Vo=

l

> Libre Yamaska, c'est avec un petit velours que je me remémore cette

> première année et demie où le club est propriétaire de son atte=

rrissage.

> Et que de progrès depuis l'achat !

>

> D'abord la reconnaissance officielle de la pratique du vol libre par la=

> municipalité de la paroisse de St-Pie. Pas moins de deux règlement=

s

> municipaux ont d=FB être modifiés pour permettre la pratique de not=

re sport

> sans contrevenir aux règlements. Ensuite ce fut au tour de la munici=

palité

> régionale de comté (la MRC) les Maskoutains d'adopter, après un e=

xamen de

> conformité au schéma d'aménagement, les deux règlements. Un ex=

ercice qui

> s'est échelonné sur plusieurs mois pour aboutir à, et je cite : "=

=85 les

> usages suivants sont permis=85 la pratique du vol libre =85 un bâtime=

nt peut

> être utilisé pour l'entreposage des équipements utilisés pour l=

'activité".

>

> Il faut ensuite mentionner l'aménagement de la propriété :

> - La mise en état d'un immense terrain d'atterrissage sécuritaire, =

bien

> dégagé et facilement accessible de tous les décollages ;

> - L'aménagement d'un local pour l'entreposage des ailes ;

> - L'installation de l'eau courante au local et à l'atterrissage (une =

petite

> gorgée d'eau après un long vol avant de démonter son aile =85 un =

chausson

> avec ça ?);

> - L'électricité au local ;

> - Le téléphone au local ;

>

> Ajoutez à cela tout le potentiel ''récréo-touristique'' associé=

au nouveau

> zonage des terrains au pied de la montagne et vous avez en place tous l=

es

> ingrédients pour une saison de rêve en 1999 =85 ainsi qu'en 2000, 2=

001, =85

>

> Car il faut voir les choses en face. La pratique du vol libre n'est pa=

s un

> droit garanti par la constitution mais un privilège consenti par les

> propriétaires des terrains. Vous vous entendez peut-être très bi=

en avec

> vos propriétaires actuels, mais l'histoire prouve que les choses peuv=

ent

> changer très rapidement. Et ce phénomène n'est pas unique au Qué=

bec ! Je

> voyais récemment dans la revue de l'Association américaine de vol l=

ibre que

> le site de Sylmar en Californie, site qui depuis 28 ans est l'un des pl=

us

> populaires des États Unis, est menacé. L'article se terminait par =

un cri

> du c=9Cur : "Votre site pourrait être le prochain ".

>

> Le meilleur moyen de s'assurer que nous pourrons pratiquer notre sport =

en

> 1999, en 2000, dans cinq ans, dans quinze ans, dans =85 c'est d'être

> propriétaire.

>

> Le meilleur moyen de s'assurer que notre sport pourra attirer, puis gar=

der,

> de plus en plus d'adeptes, c'est d'abord de préserver les sites que n=

ous

> avons. Et la meilleure façon de faire ça, c'est d'en être propri=

étaire.

>

> Je dois avouer que je ne suis pas peu fier d'être membre d'un club qu=

i a

> une vision à long terme du développement du sport. Être membre d=

'un tel

> club, c'est aussi ma façon de contribuer à l'évolution du vol lib=

re, sport

> qui est beaucoup plus qu'un loisir pour moi =85 et pour beaucoup d'entr=

e

> nous.

>

> André L. Guindon

--------------C3283D668328D55D76CC7C48

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Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

Content-Disposition: inline; filename="répguidontxt"

Bonjour André.

Ceci est mon premier message sur cette liste de discussion et j'avoue=

que je n'aurais pas pu trouver meilleure occasion que celle que tu m'offr=

e

ce soir. Nous volons à Yamaska depuis des années et si nous=

avons réussis à bâtir cette infrastructure exceptionn=

elle

c'est avant tout grâce au travail acharné des pilotes membre=

s

du club qui partagent ton opinion.

Je serai toujours reconnaissant envers tout ceux qui comme toi ont

contribué par leurs efforts au développement du club. Les

grandes corvées semblent terminées  ce qui nous permet=

tra

de réaliser d'autres projets .

Il y en a un que Jean Turgeon et moi-même voulons réalis=

er

cette année. Offrir une formation pour les vols de distance et sus=

citer

plus d'intérêt envers le championnat provincial de vol de

distance. Je tiens à mentionner que le club Yamaska  fut ,

est et sera toujours ouverts aux nouveaux pilotes deltistes/ou parapentis=

tes.

 Jacques Fontaine

 

 

Andre L Guindon a écrit:

Réflexions sur une année et demie d=

e

vol libre

La saison de vol 1999 n'est pas réellement entamée pour

la grande majorité

d'entre nous.  C'est un temps propice aux réflexions et

j'en profite pour

porter un regard bien personnel sur l'évolution du vol libre

au cours des

derniers 18 mois, période qui, à bien des points de vue=

,

en fut une de

grand cru.

Commençons par un incontournable.  Comme je suis membre

du Club De Vol

Libre Yamaska, c'est avec un petit velours que je me remémore

cette

première année et demie où le club est propri&ea=

cute;taire

de son atterrissage.

Et que de progrès depuis l'achat !

D'abord la reconnaissance officielle de la pratique du vol libre par

la

municipalité de la paroisse de St-Pie.  Pas moins de deux=

règlements

municipaux ont dû être modifiés pour permettre la

pratique de notre sport

sans contrevenir aux règlements.  Ensuite ce fut au tour

de la municipalité

régionale de comté (la MRC) les Maskoutains d'adopter,

après un examen de

conformité au schéma d'aménagement, les deux r&e=

grave;glements. 

Un exercice qui

s'est échelonné sur plusieurs mois pour aboutir à=

;,

et je cite : "=85 les

usages suivants sont permis=85 la pratique du vol libre =85 un b&acir=

c;timent

peut

être utilisé pour l'entreposage des équipements

utilisés pour l'activité".

Il faut ensuite mentionner l'aménagement de la propriét&=

eacute;

:

- La mise en état d'un immense terrain d'atterrissage sé=

;curitaire,

bien

dégagé et facilement accessible de tous les déco=

llages

;

- L'aménagement d'un local pour l'entreposage des ailes ;

- L'installation de l'eau courante au local et à l'atterrissag=

e

(une petite

gorgée d'eau après un long vol avant de démonter=

son aile =85 un chausson

avec ça ?);

- L'électricité au local ;

- Le téléphone au local ;

Ajoutez à cela tout le potentiel ''récréo-tourist=

ique''

associé au nouveau

zonage des terrains au pied de la montagne et vous avez en place tous=

les

ingrédients pour une saison de rêve en 1999 =85 ainsi qu=

'en

2000, 2001, =85

Car il faut voir les choses en face.  La pratique du vol libre

n'est pas un

droit garanti par la constitution mais un privilège consenti

par les

propriétaires des terrains.  Vous vous entendez peut-&eci=

rc;tre

très bien avec

vos propriétaires actuels, mais l'histoire prouve que les chos=

es

peuvent

changer très rapidement.  Et ce phénomène

n'est pas unique au Québec ! Je

voyais récemment dans la revue de l'Association américa=

ine

de vol libre que

le site de Sylmar en Californie, site qui depuis 28 ans est l'un des

plus

populaires des États Unis, est menacé.  L'article

se terminait par un cri

du c=9Cur : "Votre site pourrait être le prochain ".

Le meilleur moyen de s'assurer que nous pourrons pratiquer notre sport=

en

1999, en 2000, dans cinq ans, dans quinze ans, dans =85 c'est d'&ecir=

c;tre

propriétaire.

Le meilleur moyen de s'assurer que notre sport pourra attirer, puis

garder,

de plus en plus d'adeptes, c'est d'abord de préserver les site=

s

que nous

avons.  Et la meilleure façon de faire ça, c'est

d'en être propriétaire.

Je dois avouer que je ne suis pas peu fier d'être membre d'un

club qui a

une vision à long terme du développement du sport. =

;

Être membre d'un tel

club, c'est aussi ma façon de contribuer à l'évo=

lution

du vol libre, sport

qui est beaucoup plus qu'un loisir pour moi =85 et pour beaucoup d'en=

tre

nous.

André L. Guindon

 

--------------C3283D668328D55D76CC7C48--


Date: 10 février 1999

De: DucK KcuD (110)

Sujet: Riflexions sur le vol libre (2)

Je crois que nous avons tous de quoi être fiers de nos clubs de vol libre. Je suis littéralement impressionné des obstacles qui ont dû être surmontés, ici et là, pour se tailler une place au ciel. Cela ne s'est vraiment pas fait tout seul. Plusieurs néophytes ne le réalisent pas de prime abord, occupés qu'ils sont à assimiler les techniques de la discipline proprement dite du libre. Qui resterait insensible à cet égard, doit voler sans émotion, sans intérêt. Et heureusement, je cotoie rarement ce genre de robot.

Parfois même, les obstacles viennent de l'intérieur de la communauté du vol. Si discret que l'on doit être envers ce qui se passe dans un autre club, je ne puis m'empêcher de souligner un aspect qui n'est pas ressorti clairement de l'exposé sur ce sujet. Le club de Yamaska, à ce que j'en sache, n'est pas directement propriétaire de ce super atterro. Une portion de ses membres a été assez sage pour suppléer à une carence de consensus démocratique à cet égard. Cela démontre bien la détermination extraordinaire des extraordinaires pilotes qui ont, plus par la ruse que par la force, su défricher la niche céleste. Puissent ceux qui en profitent en faire autant et continuer d'oeuvrer en ce sens. Et je pense particulièrement aux obstacles entre les individus qui, aussi, ne se surmontent pas passivement. Cela implique les relations entre individus et entre les clubs. Il y a là encore beaucoup d'obstacles à contourner.

J'ai eu l'honneur d'être invité à voler à Yamaska et constate un acceuil global grandissant année après année. C'est une réalisation qui ne peut être passée sous silence. Au club de Thetford, nous recevons aussi des visiteurs. Certains n'ont l'air d'avoir aucune idée des efforts déployés pour entretenir le site. C'est parfait ainsi puisque ces efforts ont justement été déployés pour faciliter la tâche au point qu'on oublie les tracasseries pour se concentrer sur le vol. Une quelconque reconnaissance est quand même bienvenue. Les parasites finissent avec le temps par se rallier et se trouver une utilité. Si nous ne participons pas aux corvées à Yamaska, c'est que nous en faisons dans notre coin. C'est un point qui ne semble pas toujours compris de tous.

Ainsi de loin, je tiens, au nom de plusieurs compagnons, à remercier les intarissables corvéistes, les futés de la combine, les généreux, les relationistes de régions, et j'en passe, qui au cours des ans, ont rendu de plus en plus accessible, le site incontournable à mille milles à la ronde pour thermaler en grand avec les oiseaux. Ce club, je crois qu'on peut être fier d'en être membre.

Son potentiel humain et les bonnes relations entre chaque individu, comme partout ailleurs, sont la clef de voûte d'un développement à long terme. Ma réflexion en vient à voir que cela est plus crucial que la simple possession de terrains.

De notre petit club, félicitations + + +

DucK KcuD


Front de Libération aérienne du Québec