Discussions de vol libre au Québec

1 juin 1997 au 20 août 2000

Archivées par le Front de Libération aérienne du Québec


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Date: 01 août 1999

De: Michel Montmigny (95)

Sujet: Prix a la baisse... (2)

Arrêtez vous de voler?????

Michel Montminy

http://www.conceptair.com

201 bld Tadoussac

Canton-Tremblay, Qc

G7H 5A8

Tél : (418) 545-8368

Fax : (418) 545-2288

----- Message d'origine -----

De : Louis Bastarache <louis.bastarache@ift.ulaval.ca>

À : <VOL-LIBRE@LISTES.ULAVAL.CA>

Envoyé : 31 juillet, 1999 09:09

Objet : Prix a la baisse...

> Parapentes à vendre, prix à la baisse...

>

> Merak II à 1800$

> Agena à 1300$

>

> Voir http://hermes.ulaval.ca/cgi-bin/wa?A2=ind9905C&L=vol-libre&P=R906

>

> Bon vols!

>


Date: 01 août 1999

De: Martin Poirier (14)

Sujet: Les aventures de fred... (11)

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Type: text/plain; charset=iso-8859-1

Content-Transfer-Encoding: 8bit

Il ne faut jamais prendre à la légère un amérrissage.

J'étais à la montagne le soir ou Fred, de son delta, contemplait avec

angoisse Reno amérrir au petit lac sur un ilôt. Il tenait à tout

prix à ne pas brancher son aile. Le petit lac est un choix tentant

plutôt qu'un gros arbre de 75 pieds de haut mais quelques précautions

s'imposent.

J'ai vécu l'expérience comme passager d'un vol tandem en Suisse il y a 4

ans. J'étais pris avec l'autre pilote dans les suspentes à essayer de

nager et c'était impossible pour moi de défaire les boucles carrées.

Heureusement, c'était lors d'un festival et la récup était là en moins

d'une minute.

Si l'amérrissage semble innévitable, il faut absolument détacher ses

cuissardes et rester bien assis au fond de la sellette. ( Les boucles

automatiques ne sont vraiment pas un luxe. Si vous avez des boucles

carrées: bonne chance. ) Entre 5 à 10 pieds de haut, défaire la ventrale

et sauter. Sortez la tête de l'eau , regardez si la voile et les

suspentes vous tombent dessus et si c'est le cas, plongez et nagez en

direction opposée.

Si par malheur, vous êtes pris dans les suspentes et que c'est profond,

il sera alors difiicile de tenir longtemps. Au Mont St-Pierre il y a

2 ans, j'ai vu l'ami de Lionel ( j'ai oublié son nom ) gagner quelques

minutes en se tenant à une bulle d'air prise dans son bord de fuite en

attendant de l'aide. Il a été très chanceux.

Pour ceux qui ont des air-bags, si vous êtes toujours attachés dans la

sellette, l'air-bag flottera avec vous en dessous.

Mes propos semblent alarmistes, mais le risque est réel.

Personnellement, en eau profonde ou si il y a du courant, sans boucles

automatiques, je choisirais les arbres.

Martin Poirier

Fred Gauvin a écrit:

> Mardi dernier, j'ai fait le plus beau vol de ma carrière de pilote

> de Delta. Ah ! Quatre heures et demie à contempler le ciel, les

> arbres et la montagne Yamaska... J'ai eu la chance de prendre la

> dernière navette, tout juste avant qu'elle ne se brise.J'ai également

> eu la chance d'avoir une bonne fenêtre pour décoller vers 15h15, et

> finalement, comme la navette était brisée, j'ai eu la chance d'avoir

> la montagne à moi tout seul en soirée pendant deux bonnes heures !Il

> ventait si fort que même une roche aurait tenu.J'ai même fait pipi en

> vol !!! Seule ombre au tableau, j'ai été témoin d'un amerrissage

> d'urgence d'un parapentiste... Le vent avait renforcé, et pendant un

> bon 10 minutes, je le regardais avancer avec peine, tentant de passer

> tant bien que mal au dessus du décollage Ouest du club Yamaska.

> Accélérateur à fond, rasant les arbres, ça y était presque, quand tout

> à coup, une violente fermeture à 50 % se produisit. L'aile amorça

> alors brusquement un demi-tour à droite, et trop tard, oubliez ça,

> impossible de revenir. J'ai alors été saisi d'une grande frayeur...

> J'avais aussi peur que si ça m'arrivait à moi. Le coeur me débattait,

> et je n'osais même pas regarder. Finalement, le parapente fut pris

> dans les rotors de la montagne. Une fermeture à droite, une autre à

> gauche, l'aile qui se fait brasser comme un sac de poubelle, qui danse

> tout croche comme du Jello... L'horreur quoi ! Là, j'ai vraiment eu

> peur... Je me disais, ça y est, il est mort, il va se péter la gueule

> en sang dans les arbres. Du haut des airs, je voyais son casque

> tournoyer dans toutes les directions, pour finalement s'orienter vers

> le petit lac. Rendu à une certaine hauteur, tout redevint calme. Pris

> au piège, le parapente volait paisiblement en décrivant des petits

> ronds au-dessus du lac, tel un poulet à l'abattoir, résigné à son

> sort. Après plusieurs virages, le parapentiste s'orienta vers un tas

> d'algues, en bordure du lac, et splash, ce fut l'amerrissage. Il est

> tombé à plat ventre dans ce qui semblait être pas très profond d'eau,

> et son aile s'est retrouvée sur les algues. Quel soulagement de le

> voir bouger et replier son aile !!! Ça m'a pris une bonne heure pour

> m'en remettre, je n'ai pas aimé ça !!! En tous les cas, ça m'a un peu

> enlevé le goût de faire du parapente. Je garde mes tuyaux dans mon

> aile pour cette année !!! J'ai atteri sain et sauf à 7h45, et je crois

> que 4h30, c'est pas une bonne idée. Il faut se garder de l'énergie

> pour faire son approche, et j'avoue que j'étais un peu fatigué pour la

> faire correctement. J'ai bien atterri, mais j'ai pas vu que c'était

> catabatique... ARG... Fred Gauvin

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Type: text/html; charset=us-ascii

Content-Transfer-Encoding: 7bit

Il ne faut jamais prendre à la légère un amérrissage.

J'étais à la montagne le soir ou Fred, de son delta, contemplait

avec angoisse  Reno amérrir au petit lac sur un  ilôt.  

Il tenait à tout prix à ne pas brancher son aile.  Le

petit lac est un choix tentant plutôt qu'un gros arbre de 75 pieds

de haut mais quelques précautions s'imposent.

J'ai vécu l'expérience comme passager d'un vol tandem

en Suisse il y a 4 ans.   J'étais pris avec l'autre pilote

dans les suspentes à essayer de nager et c'était impossible

pour moi de défaire les boucles carrées. Heureusement, c'était

lors d'un festival et la récup était là en moins d'une

minute.

Si l'amérrissage semble innévitable, il faut absolument

détacher ses cuissardes et rester bien assis au fond de la sellette.

( Les boucles automatiques ne sont vraiment pas un luxe. Si vous

avez des boucles carrées: bonne chance. ) Entre 5 à 10 pieds

de haut, défaire la ventrale et sauter.  Sortez la tête

de l'eau , regardez si la voile et les suspentes vous tombent dessus et

si c'est le cas, plongez et nagez en direction opposée.

Si par malheur, vous êtes pris dans les suspentes et que c'est

profond, il sera alors  difiicile de tenir longtemps.  

Au Mont St-Pierre il y a 2 ans, j'ai vu l'ami de Lionel ( j'ai oublié

son nom ) gagner quelques minutes en se tenant à une bulle d'air

prise dans son bord de fuite en attendant de l'aide. Il a été

très chanceux.

Pour ceux qui ont des air-bags, si vous êtes toujours attachés

dans la sellette, l'air-bag flottera avec vous en dessous.

Mes propos semblent alarmistes, mais le risque est réel.

Personnellement, en eau profonde ou si il y a du courant, sans boucles

automatiques, je choisirais les arbres.

Martin Poirier

Fred Gauvin a écrit:

 

Mardi

dernier, j'ai fait le plus beau vol de ma carrière de pilote de

Delta.     Ah ! Quatre heures

et demie à contempler le ciel, les arbres et la montagne Yamaska... J'ai

eu la chance de prendre la dernière navette, tout juste avant qu'elle

ne se brise.J'ai également eu la chance d'avoir

une bonne fenêtre pour décoller vers 15h15, et finalement,

comme la navette était brisée, j'ai eu la chance d'avoir

la montagne à moi tout seul en soirée pendant deux bonnes

heures !Il ventait si fort que même une roche

aurait tenu.J'ai même fait pipi en vol !!! Seule

ombre au tableau, j'ai été témoin d'un amerrissage

d'urgence d'un parapentiste... Le vent avait

renforcé, et pendant un bon 10 minutes, je le regardais avancer

avec peine, tentant de passer tant bien que mal au dessus du décollage

Ouest du club Yamaska. Accélérateur à fond, rasant

les arbres, ça y était presque, quand tout à coup,

une violente fermeture à 50 % se produisit. L'aile amorça

alors brusquement un demi-tour à droite, et trop tard, oubliez ça,

impossible de revenir. J'ai alors été saisi d'une grande

frayeur... J'avais aussi peur que si ça m'arrivait à moi.

Le coeur me débattait, et je n'osais même pas regarder. Finalement,

le parapente fut pris dans les rotors de la montagne. Une fermeture à

droite, une autre à gauche, l'aile qui se fait brasser comme un

sac de poubelle, qui danse tout croche comme du Jello... L'horreur quoi

! Là, j'ai vraiment eu peur... Je me disais, ça y est, il

est mort, il va se péter la gueule en sang dans les arbres. Du haut

des airs, je voyais son casque tournoyer dans toutes les directions, pour

finalement s'orienter vers le petit lac. Rendu à une certaine hauteur,

tout redevint calme. Pris au piège, le parapente volait paisiblement

en décrivant des petits ronds au-dessus du lac, tel un poulet à

l'abattoir, résigné à son sort. Après plusieurs

virages, le parapentiste s'orienta vers un tas d'algues, en bordure du

lac, et splash, ce fut l'amerrissage. Il est tombé à plat

ventre dans ce qui semblait être pas très profond d'eau, et

son aile s'est retrouvée sur les algues. Quel soulagement de le

voir bouger et replier son aile !!! Ça

m'a pris une bonne heure pour m'en remettre, je n'ai pas aimé ça

!!! En tous les cas, ça m'a un peu enlevé le goût de

faire du parapente. Je garde mes tuyaux dans mon aile pour cette année

!!! J'ai atteri sain et sauf à 7h45, et

je crois que 4h30, c'est pas une bonne idée. Il faut se garder de

l'énergie pour faire son approche, et j'avoue que j'étais

un peu fatigué pour la faire correctement. J'ai bien atterri, mais

j'ai pas vu que c'était catabatique... ARG...   

Fred Gauvin 

 

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