logo2.gif (765 octets)

Point Com

Abonnez-vous gratuitement à Point Com !

DOSSIER : la traduction dans la fonction publique (Novembre 1999)

 

Première page
Dossiers
Archives
Revue de presse

Agenda
Courrier des lecteurs
Liens

Infos sur Point Com
Abonnement

Accueil AAE-ESIT

 

 

 

 

 

 

Francité



Le Ministère des Affaires étrangères

Article de Alain Barrasso, membre AAE-ESIT.

Il est difficile de rentrer comme traducteur au ministère des Affaires Étrangères non pas que cela soit plus difficile qu’ailleurs, mais le nombre est très limité (une dizaine de personnes, toutes langues confondues). On est recruté sur concours et uniquement sur besoin, cela signifie donc qu’il peut y avoir un concours tous les 8 ans, par exemple, lorsqu’un traducteur est pris dans une organisation internationale. A chaque concours, il n’y a qu’un poste. C’est un concours de catégorie A, cela signifie qu’il faut être titulaire au moins d’un licence, donc pas de problème pour les diplômés de l’ESIT.

Le déroulement de carrière se fait en trois parties :

traducteur : du 1er au 12e échelon, changement d’échelon tous les 2 ans, indice brut de 379 à 750 ; ensuite traducteur principal de 2e classe : 4 échelons jusqu’à l’indice brut 821 et traducteur principal de 1ère classe, du 1er au 4ème échelon, indice brut 966.

Des primes trimestrielles et semestrielles en corrélation avec l’échelon et avec le grade s’ajoutent au salaire.

Avec des langues " rares " (arabe, portugais, etc.), il st possible d’être recruté comme chargé de mission sans concours. Le salaire correspond à cadre A. Il y a la possibilité d’être détaché dans une organisation internationale et de conserver son poste, c’est-à-dire que si l’on désire revenir au ministère, on est repris même après une très longue période de détachement. Naturellement pour les traducteurs titulaires, il y a la sécurité de l’emploi, ce n’est pas un mince avantage... On peut citer comme inconvénient l’impossibilité de mobilité, il est impossible d’être affecté à un autre service et l’avancement se fait uniquement à l’ancienneté.

Les textes à traduire sont des textes généraux, économiques et juridiques, mais l’éventail est très large, on peut passer de la pêche au thon à l’urbanisme argentin !

Le service traduit dans tous les départements du MAE, mais également pour Matignon et l’Élysée (qui n’ont pas de service de traduction). Les traductions vers les langues étrangères sont envoyées à des traducteurs free-lance à l’extérieur, ainsi que toutes les traductions vers ou à partir des langues pour lesquelles le service ne dispose pas de traducteurs (finnois, hongrois, japonais, etc.). Pour tout traducteur ou chargé de mission, une enquête de sécurité est effectuée ; pour les textes confidentiels, il est nécessaire d’être habilité. Un traducteur titulaire peut ne pas être habilité, dans ce cas il ne traduira pas de textes confidentiels. Pour un chargé de mission, le problème est plus gênant !!! (Car il n’est pas s titulaire).

La majorité des traducteurs du service sont des anciens de l’ESIT. Ceux qui sont partis ont été recrutés dans des organisations internationales car au MAE, il ne faut pas oublier qu’on est imposable !

© Copyright 1999 - Association des Anciens Elèves de l'Ecole Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs de l'Université de Paris - Tous droits réservés.

Le Ministère des Affaires étrangères

Traducteur-fonctionnaire à Papeete

Le Centre de Sécurité sociale pour travailleurs migrants

Traduction et fonction publique : un couple bien assorti

Consulter le Courrier des lecteurs pour d'autres articles sur ce dossier...


bannerA.gif (4161 octets)