Passé inaperçu en 98, ce n'est que deux ans plus tard qu'on la découvrit.
Pour moi, plus qu'un album, qu'un tube d'été, qu'un slow entêtant, "Etats d'amour" est surtout un souvenir rapporté de mon voyage au Québèc, lorsque je suis partie seule vivre pendant un mois chez ma chère Marie-Lyne.
Non seulement, il évoque des images, mais aussi des goûts, des odeurs, des sensations, des rires, des pleurs...Une boite à souvenir sur un CD (qui se complète avec celui de Garbage, Sara McLachlan et Fleetwood Mac ( a tribute Legacy)).
Un été que je n'oublierais jamais...
C'est en écoutant par hasard un CD, que je suis tombée sur la première chanson d'Isabelle Boulay sur "Etats d'amour": "Je t'oublierais, je t'oublierais" qui m'a tout de suite émue...le reste de l'album est une palette douce, chaleureuse, mélancolique, joyeuse, nostalgique ... à l'image de mon été '98
Mes chansons préférées d'après l'album québècois
1. Je t'oublierais, je t'oublierais
3. Les yeux au ciel
4. J'ai mal à l'amour
6. N'oubliez jamais
8. La lune
10. L'amour dans l'âme
12. Homme sweet homme
1. Je t'oublierais, je t'oublierais
Que mes draps se souviennent
de nos matins livides
Que la sang de mes veines
se fige ou bien se vide
Que mes doigts ne retiennent
que l'odeur de ta peau
Que mon corps t'appartienne
bien au delà des mots...
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai

Que tout autour de moi
se souvienne de toi
je t'oublierai, je t'oublierai
Que mes pieds se souviennent
du sable où tu marchais
Que ta voix me revienne
dans un supermarché

Que la télévision
me renvoie ton regard
Qu'on appelle ton prénom
dans un aérogare...
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai

Que tout autour de moi
se souvienne de toi
je t'oublierai, je t'oublierai
La lune et le soleil se souviendraient de toi
Comment veux-tu que moi tout à coup je t'oublie?

Même si dans mon sommeil, je te touche, je te vois
Je ne reconnais pas le jour d'avec la nuit
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai

Que tout autour de moi
se souvienne de toi
je t'oublierai, je t'oublierai
Rien ne s'ra plus pareil après t'avoir aimé
Je ne reconnais pas les lieux où l'on allait
Tes yeux ont mis le feu
à mes rêves, mes envies
...et tu as détourné la ligne de ma vie
Que les néons des villes
te donnent rendez-vous
Dans des bars où les filles
sont pareilles partout
Et que les grands murs blancs
de mon appartement
se referment sur moi
comme  un cinérama
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai

Que tout autour de moi
se souvienne de toi
je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai

Que tout autour de moi
se souvienne de toi
je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai

Que tout autour de moi
se souvienne de toi
je t'oublierai, je t'oublierai
(Luc Plamondon/Richard Cocciante)