Histoires "Sans les mains" trouvées sur internet

(traduction libre)


De: http://www.wending.com/2001_06_01_archive.shtml

Ecrit par Wendy Clark

je roulais sur les chemins le long de Presumpscott River un soir avec Dan. Beaucoup d'espèces en fleur. Des fougères à la hauteur des épaules. Ce fut une superbe promenade. Bref, quand nous sommes revenus sur la route pour les quelques kilomètres qui nous restaient à faire en remontant à la maison, je pris le temps de lacher le guidon pendant une minute afin de reposer mon dos. Dan me fit remarquer ceci, à tel point que je me suis vantée de pouvoir probablement rouler tout le long du chemin jusqu'en haut de Leighton sans les mains. Un défi en résulta et, doucement, je roulais tout le temps sans les mains -- après Hannaford, dans une petite rue tournant sur la gauche aux feux, et à un tournant à gauche vers Leighton, puis sur la route et dans la côte jusqu'à Brook, un autre virage à droite vers Brook puis un à gauche directement dans mon allée!

De: www.angelfire.com/pa/slowlikehoney/bug.html

Ecrit par Michelle Watson

 

J'ai toujours adoré rouler à bicyclette, sans doute parce que lorsque j'apprenais à en faire (J'avais 12 ans !) j'avais beaucoup de retard à rattrapper. Mais les seuls vélos que j'avais, étaient des vieilleries que mon père récupérait (Il y a toujours un vieux 10 vitesses avec un cadre orange au sous-sol chez mes parents aujourd'hui) ou achetés dans des ventes de garages. Pourtant j'ai toujours adoré rouler avec. J'ai particulièrement aimé rouler avec sans me tenir avec les mains.

Il y avait cette boucle que je faisais. Je pédalais à travers une rue plutôt chargée (plusieurs accidents de voiture avaient eu lieu dans ce coin là par le passé) vers le voisinage ou de l'autre côté. Ensuite je commençais ma boucle. Je commençais sans me tenir, et gagner de la vitesse et du terrain. Il n'y avait en fait que quelques fois ou j'avais à pédaler. Autour d'une route en boucle, je fonçais droit laissant derrière moi cette rue encombrée, et sur le coté, il y avait une rue descendante, délimitant la fin du quartier. Et ensuite un rapide virage à gauche dans lequel j'avais à pencher beaucoup, toujours sans les mains, et en bas une grande cote. Je n'avais pas de compteur de vitesse, mais je pense que probablement, je frisais les 30 kilomètres à l'heure, ou à peu près. Ce qui est déjà très rapide quand vous êtes une fille roulant sur un vieux vélo tout amoché sans les mains.

Je pense que j'adorais rouler sans les mains par le fait que cela donnait une impression de liberté, de rebellion.  C'était quelque chose que je pensais (en tant qu'enfant) dangereux, et risqué, quelque chose que les filles “n'étaient” pas supposées faire – et toutes les choses que les filles n'étaient pas censées faire, je les voulais les faire justement pour cette raison.

 

De: http://halleyscomment.blogspot.com/2002_06_16_halleyscomment_archive.html

Ecrit par Halley Suitt

Nous les filles étions des raides. J'étais la reine du REGARDE MA SANS LES MAINS et je lachais le guidon. Je roulais n'importe où sans me tenir. Toute cycliste digne de ce nom doit pouvoir se propulser avec ses mains dans les poches de son jean ... Je me souviens même des jeans ... oui, les "original denim", serrés et moulants, j'en avais des jaunes et des rouges-brique, ils pendaient à un porte-manteau au mur de la chambre à coucher dans la piaule que nous avions louée à la plage, Je les portais tous l'été, avec quelques chemisiers blancs sans manches pour aller avec. Il n'y avait pas le moindre tounant ou courbe que je ne puisse prendre avec un mouvement de hanches.
Je me rapelle aussi ma copine que j'avais perdue de vue depuis longtemps, Hilary qui m'invita en Floride avec sa famille pour les vacances de février. Nous avions dédié cette semaine à échanger des tours d'habileté -- je lui ai appris à rouler à vélo sans tenir le guidon, Elle m'a appris à siffler. Je n'avais jamais pu choper le truc pour siffler avant ces super vacances. Hilary, avons nous assez mangé de ces sandwichs de beouf roti? Parler de fun.




Trois histoires vraies de plus, mais écrites par notre correspondant Français :

rich_ride159@hotmail.com 




Attention : Ces histoire parlent de filles parfois TRES jeunes... Ne pas perdre de vue que je parle, dans ces histoires, de mes SOUVENIRS et que par conséquent, lorsque je les regardais, j'avais à très peu de chose près le même age qu'elles.



Histoire 1 :

C'était dans une petite ville près du centre de la France. Une jeune fille d'environ 16 ans, aux cheveux noirs et bouclés passa une partie de l'après midi, un jour d'été, à faire du vélo  “sans les mains” autour d'un immeuble. Elle portait un tee-shirt orange, un short bleu et de simples tongues. Son vélo était un modèle des années 70 environ, de couleur blanche.

J'étais au 7ème étage de l'immeuble, et je regardais par le grand balcon. Cet immeuble était longé par une rue, du coté où je me trouvais, et de l'autre côté il y avait un grand parking parsemé de petites pelouses. Un tournant allait de la rue au parking, et à l'autre bout, pas de tournant, mais deux recoins terminaient la boucle, et rejoignaient la rue. D'un seul coup, mon attention fut attirée par quelqu'un roulant à vélo en bas sur ma gauche. C'etait elle, juste dans le recoin de l'immeuble, re-ajustant sa trajectoire en pédalant “sans se tenir”. Mais le coin de l'immeuble était très étroit et tournait assez raide, donc assez difficile à passer “sans les mains” ! Elle continua a rouler le long de la rue, ses mains posées sur les hanches, elle arrêta de pédaler lorsque la rue devint complètement plate, puis elle prit le tournant, de toute évidence avec une aisance totale sans tenir le guidon. Puis elle disparut derrière le le tournant qui allait derrière, sur le parking.
 
J'ai attendu quelques minutes, et je commençais à me demander si elle allait revenir. Finalement elle arriva passant entre les recoins “sans se tenir” sur un passage étroit entre une pelouse et un réverbère. Après cela elle prit le tournant serré que constituait le second recoin tout en pédalant assez dur parce que juste à cet endroit la rue faisait une courte montée assez légère. Elle écarta les bras et les agita un peu comme un funabule, de façon à s'équilibrer, jusqu'à ce qu'elle eut passé la petite côte, puis la route redevanait plate, elle pédala un moment, puis arrêta de pédaler, comme à son premier passage, ensuite reprit le même tournant et disparut derrière encore une fois.

Elle passa et repassa comme cela souvent, en changeant la position de ses bras : les mains derrière le dos, elle cramponnait l'arrière de la selle, ou bien s'arrangeait les cheveux... Elle changeait aussi de sens de temps en temps, mais sans avoir à s'arrêter, car le grand parking de l'autre côté de l'immeuble permettait de changer de direction à volonté simplement en tournant autour des pelouses. Et non seulement cela mais j'ai la certitude qu'elle a tourné autour de l'immeuble sans toucher le guidon pendant plus d'une heure d'affilée.



Histoire 2 :

Je me souviens d'une longue route goudronnée, descendant en pente douce. Elle sortait d'une autre route qui venait d'un lycée mixte pour élèves de 12 à 16 ans. Beaucoup d'entre eux allaient au lycée à vélo. Je me souviens, lorsque nous sortions des cours, j'avais pris l'habitude de m'asseoir en les regardant decendre cette route sur leur vélos. Bien sûr ce que je cherchais c'était des filles decendant cette douce pente à vélo sans les mains!

Et il y en avait... Je garde un bon souvenir de cette route - j'y ai vu plein de filles la descendre sans les mains! Il y en avait tant, que celles dont je me rappelle le mieux sont celles qui avaient à mon goût la plus belle allure et les meilleures performances.

Je commence par la plus jeune : C'était une très jolie fille d'une douzaine d'années mais déjà vigoureuse, avec un très joli visage et des cheveux chatains bouclés descendant jusqu'à ses épaules. Elle avait des jambes superbement musclées, mais sans excès, de cycliste accomplie, sous une robe bleue qu'elle portait souvent en été. c'était une "pure" du vélo sans les mains, car elle roulait sans tenir le guidon le plus souvent possible, prenant des tournants, capable de pédaler lentement aussi bien que vite... bref elle roulait sans se tenir presque tout le temps... et elle roulait beaucoup!

Un jour que, comme d'habitude, j'attendais le long de cette route de voir passer des filles à vélo... tout le monde semblait être déjà passé, et songeais à partir, Je décidais tout de même d'attendre un peu plus.

La route était très calme, comme déserte, et finalement cette jeune fille arriva. Après avoir franchi le signal stop, elle prit la descente sans les mains, très tôt, puis elle décida de pédaler un moment pour aller de plus en plus vite, en gardant les bras le long du corps. Quand elle eût atteint une vitesse qui lui demandait un pédalage relativement rapide, elle s'arrêta de pédaler quelques secondes. le vélo fit un très léger mouvement ondulatoire un peu comme un minuscule zigzag mais, à cette vitesse, plutôt impressionnant. Juste après elle recommença à pédaler plus vite encore, ses bras toujours le long du corps! C'est alors qu'ensuite, elle décida d'atteindre la plus grande vitesse possible, sans tenir le guidon et en pédalant en même temps! (j'étais totalement... hmmm... disons impressionné!). Elle continua à pédaler toujours de plus en plus vite jusqu'à atteindre la vitesse maximum que je n'aie jamais vue, le corps légèrement penché au dessus d'un guidon toujours libre dans le vent, en pédalant très très vite, et les bras de part et d'autre du corps et légèrement étendus. Le vélo eût un second minuscule mais impressionnant mouvement ondulatoire latéral lorsqu'elle s'arrêta de pédaler! Elle roulait maintenant si vite et était déjà arrivée loin... je commençais à avoir des difficultés à bien voir les détails, mais je pouvais encore voir qu'elle descendait la totalité de la route sans les mains, s'était arrêtée de pédaler et disparaissait à grande vitesse dans le lointain.

Histoire 3 :

Une blonde aux longs cheveux en cyclomoteur.
c'était au printemps, et le soleil était levé depuis un moment, La lumière était magnifique. Soudain, alors que je m'appretais a tourner sur la gauche pour prendre une rue, je vis dans la distance, une fille blonde avec des cheveux longs, sur un cyclomoteur d'un gris turquoise nuancé, arrivant dans ma direction. je m'arretais et attendis au milieu de la rue. Au début elle était a l'autre bout de cette longue rue et j'entrevoyais seulement les détails, mais il me semblait qu'elle roulait sans tenir le guidon. Elle arriva de plus en plus près de moi et je pus me rendre compte rapidement qu'elle chevauchait son cyclo avec les bas croisés sur sa poitrine. Je la regardais, très interessé bien sur, et elle arrivait près de moi. Elle portait une veste vert très foncé, un jean de la même couleur, et des baskets blancs. Ses cheveux très fins, flottaient dans le vent, éclairés par un soleil qui semblait s'amuser a faire des reflets avec cette masse de cheveux couleur miel... quelle belle vision ! Lorsqu'elle me croisa, toujours sans tenir le guidon et cela depuis le début, elle me lança un regard plein de malice accompagné d'un petit sourire assez fier. Je suppose qu'elle avait deviné qu'elle m'avait charmé, c'était évident. c'est vrai j'étais quelque peu sous le charme, mais c'était loin d'être la seule fille que je voyais rouler sans les mains, il y en avait plein dans ces bon vieux temps, quand les casques n'étaient pas obligatoires, ce qui faisait que personne ou presque ne portait ces machins agaçants sur les cyclos, et j'avais vu plein de filless rouler sur leurs cyclos sans les mains. Mais je dois admettre que c'était une des plus belles qu'il m'ait été donné de voir. Ensuite elle passa son chemin et continua la rue toujours les bras croisés et je continuais a la suivre du regard jusqu'à l'autre bout de la rue. Je réalisais alors que j'étais encore au milieu de la rue, et qu'il fallait que je me bouge, heureusement c'était une rue tranquille et j'allais être en retard au lycée si je continuais a rêvasser sur ce que je venais de voir. Alors je pris la direction du lycée avec cette vision gravée dans ma tête.



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