La maison ci-dessus m'a abrité
si souvent et si bien, qu'elle restera indéfiniment dans mon coeur,
et pas seulement le jakuzzi bouillant sous la pluie d'étoiles après
une journée harassante de travail.
Pourrais-je être assez
reconnaissant à mes amis Caro et Howard pour leur accueil ? Sans
doute jamais. J'ai été si bien, si mal, si heureux, si torturé,
si riche et si pauvre à L.A. que c'est pour moi la ville passion.
C'est dans cette ville que
commence mon roman " La fureur de mourir " (bientot en feuilleton
sur ce site).
ANECDOTE : à
propos de ce Jacuzzi, c'est dans ce lieu même qu'en 83, pendant que
je tournais "EMMANUELLE 4" au studio de Corman, Patrick Bauchau
me fait inviter par ses amis Caro et Howard. Je me retrouve à poil,
à l'heure du soir, dans leur jakuzzi en compagnie de Wim
Wenders qui portait la barbe. Je venais de faire raser la mienne, parce
que j'avais découvert (après 8 ans d'analyse jungienne !
) que porter la barbe signifiait vouloir cacher ses sentiments. Je raconte
ça à Wenders qui se marre. Deux mois plus tard, je le revois
à Cannes : il avait rasé sa barbe. Et comme moi, il ne la
fait repousser, en cachette, que pour de courtes périodes.
Ce que c'est que la psychanalyse,
quand même !!!