elles ne sont pas des bêtes !

Ce n'est pas très sympa de qualifier ces filles charmantes de bêtes, même de sexe, car elles étaient bien loin d'être stupides. Elles poursuivaient deux objectifs : 1.- les $ de Gregory, 2.- un exil en France. Pour cela TOUS les moyens étaient bons. Comme elles avaient sous la main de petits frenchies obsédés sexuels, le sexe était un moyen parmi d'autres dans leur arsenal de séduction. Seulement, piège !, le sexe fut pour nous comme pour elles, je suppose - quoique le mensonge et la dissimulation (voire la simulation) étaient dans leurs arsenaux - un formidable affrontement de deux cultures. La culture du raffinement amoureux rencontrait celui de la brutalité sauvage. Pour ces jeunes filles et femmes, le sexe était d'abord une bataille, une bagarre violente, voire même échanges de coups et de paroles brutales. Le jeune russe était, nous disaient-elles, violent et alcoolique, donc on baise hard sans fioriture. Nous découvrions que ces jeunes filles n'étaient pas portées sur ce que nous appelons  " les préliminaires ". Chez les Russes, les préliminaires ont lieu APRES ! Il fallait assurer fort, et tout de suite. Ce qui finalement nous arrangeait. La " préparation" étant un vrai pensum pour nos impatiences, il faut oser le dire ! Quoique cette introduction immédiate dans une femme prête au quart de tour désarçonnait certains, qui trouvaient le jeu  trop direct. La flamme brulait vite et pas longtemps, d'ou l'utilité de la vodka de bas étage (il n'y avait que celle-là de disponible) pour remonter le moral et flamber de nouveau dans l'insatisfaite. Il n'y eut qu'au début quelques frustrations provoquant gnons et griffures, puis sous les suggestions des pratiquants plus avisés, la prise de Vodka AVANT, et PENDANT eut des effets retardateurs suffisants pour maintenir un rythme soutenu, offrant ainsi des cris à saturer tous les micros de KGB. Ces moments d'action intense réjouissaient les égos des mâles franchouillards, car, disait-on, il n'était pas rare de provoquer des cascades de jouissances en mitrailleuse, auxquelles nos partenaires habituelles ne nous avaient pas habitué. La fille russe fut libéré en 1917, n'oublions pas !
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