Il y a des jours dans ma vie, où je me
demande sans cesse, qu'est,ce qui pouvait bien se passer dans la tête de
la personne qui a cloué mon bien-aimé Sauveur à la Croix, tandis que le
marteau venait s'écraser sur les clous. Se sont-ils arrêtés à regarder
dans Ses yeux? Se sont-ils demandés s'Il était étendu là volontairement?
Était-il retenu de force? Ont-ils remarqué si Jésus murmurait quelque
mots à travers Sa douleur, alors que les clous étaient rentrés avec
force dans Ses poignets? N'étaient-ils pas curieux de savoir de quoi
avait l'air Son visage? Ont-ils même remarqué si Sa tête bougeait
violement de gauche à droite, essayant de secouer cette horrible douleur? Je
peux voir ce jour, alors que je m'incorpore aux actions de l'homme qui a
cloué mon Sauveur PARDONNANT, à la Croix. C'ÉTAIT MOI, qui tenais
le clou en place et voici ce que je vois. S'il vous plaît, suivez-moi
tandis que j'essaie de vous dépeindre un horrible protrait avec "Les
Clous Pointus et Le Marteau du Calvaire".
Je peux voir Jésus chancelant, essayant de marcher, pour sortir
de la court, puis dans la rue. Il y a des masses et des masses de gens
à Sa gauche et à Sa droite, tout le long de la route. J'ai entendu
quelques personnes crier pour se moquer, en disant:"Aah, est-ce que ta
croix est lourde?". Puis riant d'un rire méchant. Jésus n'avait
rien sur le dos, simplement un bout de tissus qui entourait Ses reins. Je
pouvais voir le bois Lui rentrer des écharpes et Lui blesser le dos. A
cause des coups qu'Il a eu dans la court, son dos tout entier était
couvert de sang seché, et les coupures dans la chaire étaient ouvertes
à la vue de tous. Ses cheveux, étaient entremêlés à Sa couronne, sur
Sa tête, avec le sang séché. Il y avait une couronne d'épines au
dessus de ses sourcils. Les épines devaient mesurer entre 2½ à 3 pouces
de long. Elles étaient rentrées dans Son crâne à force d'avoir étées
violemment poussées sur Sa tête. Le sang coulait sur Sa tête, jusque
sur Son visage et Son cou. Alors qu'Il marchait en chancelant au travers
de la foule, leur cris hostiles et leurs commentaires grossiers, n'arrivaient pas à
Le faire S'arrêter et Se retourner. Oh, quel visage Il avait ce
jour là, alors qu'Il passait dans la foule. Ses yeux remplis de
compassion pour chaque visage qu'Il rencontrait sur Son chemin vers la
colline de Golgotha. Comme l'agneau qu'on menait à l'abatoir, IL SAVAIT
ce qui allait se passer. Sachant celà, Il y est VOLONTAIREMENT monté
quand même. La Croix était si lourde, elle devait peser entre 100
& 150 lbs. La foule était si mal dispersée, il était
presqu'impossible de ne pas perdre pied. Il était si fatigué. On pouvait
voir qu'Il était vidé de toute énergie. Je l'ai entendu dire
quelque chose, mais je n'étais pas assez prés pour comprendre, ou
deviner ce qu'il disait. Alors ma curiosité m'a poussé plus prés. Je ne
savais pas que j'allais être celui, le soldat à qui on allait
donner les clous et le marteau du Calvaire. Ils se sont tournés vers moi,
et ont mis les outils en ma posession. Ils ont dit:"Tu sais ce
que t'as à faire". Si j'avais commis un seul péché dans toute ma
vie, comme dire un petit mensonge, dire un mot méchant, ou pire
encore, le meurtre, ou commettre l'adultére; VOILÀ POURQUOI Je serais la
personne qui le clourait. Voilà pourquoi j'ai transporté les clous et
le marteau du Clavaire jusqu'a la colline. J'étais l'OFFENSEUR!
C'est moi qui ai péché, PAS LUI! Mais Il allait prendre MA
destinée, et porter mes peines, mes péchés. Quel sorte d'amour une
personne peut-elle avoir pour une autre. Celà m'était inconcevable.
Il n'avait pas connu le péché, et s'apprêtait à prendre mes peines
afin que je ne les connûs pas. Chaque péché, qu'il soit grand ou petit,
s'apprêtait à Le: crucifier du début jusqu'à sa
macabre fin. À chaque fois que je péche contre Lui et Sa
Parole, en particulier lorsque je suis remplie de moi-même, je frappe
pratiquement le clou au travers sa chaire et au travers le bois, jusqu'à
l'autre côté! Ah, quelle personne misérable je suis! Comme je
m'approchais, je pouvais voir 3 hommes Lui ôter la Croix. Ils l'ont
couchée par terre. Il y avait déjà un trou préparer pour accueillir la
Croix et l'homme qui y était destiné. Il y avait 2 autres croix de chaque
coté du trou qui avait été creusé. Elles étaient là depuis un
moment. Alors qu'ils prenaient la Croix, Jésus se saisit de son dos
douloureux, il avait été recroquevillé. Il se tenait maintenant complétement
droit et étiré. Il a été écrasé durant prés de 25 à 30
minutes à transporter la Croix. Je pouvais voir que ça
Le soulageait de pouvoir enfin Se tenir droit. Deux hommes, un de
chaque côté, L'ont pris par les épaules et les bras, et L'ont
fait reculer et L'ont étendu sur la Croix. Ils n'étaient pas trés doux.
Ils se sont dépèchés à le mettre sur la Croix. En me rapprochant, je
ne pouvais pas regarder son visage. J'ai choisi volontairement de regarder
la poutre de bois brun qui était sous Son corps. Je n'arrivais pas
à croire que j'allais faire ce que j'allais faire. Son corps était
couvert de sueur. Il avait des lacérations sur Ses bras et ses côtés,
à cause du bout du fouet qui l'avait frappé. Il y avait du sang séché, mêlé
à de la sueur et de la terre, sur Ses poignets et Ses bras. Alors
qu'ils finissaient d'attacher la corde à Son poignet droit, ils allérent
attacher l'autre poignet. Ils L'ont attaché si serré, et ils étaient si brusque
avec Lui. La en aimait chaque minute. Ils ont attachés Ses
pieds au bas de la Croix. Son pied droit par dessus le pied gauche. Je
savais que c'était à mon tour de faire ce qui allait suivre. En
harmonie, semblait-il, la foule se mise à chanter "Crucifiez-Le!
Crucifiez-Le". Ils ont dû le crier si fort, 5 à 6 fois. J'étais si
perdu dans les pensées sur comment était la foule et ce qu'elle faisait,
que j'avais perdu toute notion de l'endroit ou j'étais, et ce pourquoi
j'avais été choisi. Quelqu'un m'a tappé l'épaule. Ce qui me ramena à
la réalité. Alors j'ai réalisé qu'ils attendaient aprés moi. J'ai
remarqué pour la premiére fois, la grosseur des clous et le marteau du
Calvaire. Les clous faisaient environ 6 à 7 pouces de long, et environ 1
pouce de large, ils étaient lourds. Le bout de chaque clou, était
acéré comme la pointe d'un crayon, seulement, incassable. Je pris
un grand respire. La foule était en délire. Je me suis rapproché de
quelques pas, vers l'endroit où Il était étendu, inerte. Il me
regardait droit dans les yeux, Mais je ne me suis pas attardé sur Son
regard, j'ai tourné le mien. Je me suis abaissé devant son poignet droit,
qui était attaché si serré sur le bois. Mon coeur battait si fort, que
je ne pouvais rien entendre d'autre. J'étais frappé, semble-t-il, de
peur. Je ne pouvais toujours pas trouver le courage de faire celà. Je ne
pouvais pas le regarder en face. J'ai utilisé l'index de ma main
gauche pour essuyer la saleté et le sang. Je tâtai pour trouver une
place ou positionner le clou. Je levai le marteau haut au dessus de
ma tête. Et si je ratais mon coup? Et si je ne
pouvais pas continuer? Puisque la foule est en délire, vont-ils me crucifier
aussi, si je ne le fais pas? J'espére qu'un bon coup fera l'affaire.
Alors j'ai descendu le marteau sur le clou. Il a rentré profondément
dans son poignet, peut-être 2 pouces! Mais j'ai remarqué que son poignet
n'était pas cloué au bois! Oh non! Je n'ai pas réussi à
frapper le clou assez fort, pour que le clou passe a travers le
poignet ainsi que le bois! J'ai remarqué qu'Il a refermé Sa main serrée.
Ses doigts devenaient blancs à force de serrer si fort. Il n'a pas essayé
de bouger ou de retirer Sa main! La foule aimait ça. C'est comme si
quelqu'un venait de faire un touch.! Ils criaient d'exitation.
Ils étaient si remplis de haine. Ils étaient collés à moi, attendant
le prochain coup de marteau du Calvaire. Et même à celà, Il n'a
pas bougé, ou n'a pas tenté de se retirer. IL A PRIS DE PLEIN GRÉ le
coup de marteau. Je levai le marteau encore une fois, et avec
toute mes forces je suis descendu avec un grand coup. J'ai fait le
contacte entre le clou et le bois. Il s'est incrusté profondément dans
le bois, tenant Son poignet en place. Je pouvais voir Son sang d'un rouge
cramoisi, couler, comme l'eau coulerait d'un robinet. Comme je tâtais le
clou, pour vérifier qu'il soit bien en place, un peu de Son sang a coulé
sur ma main. Je me suis immédiatement essuyé sur Son bras, et j'ai
regardé pour avoir un coup d'oeil à Son visage. Ma curiosité
l'emporta. Je n'avais jamais de toute ma vie, vue un regard si triste,
remplis de douleur. Ses sourcils étaient plissés ensemble. Il y avait
sur Son front des rides faites et fixées par la douleur. IL ressentait!
Je pouvais voir l'ampleur de Sa douleur, écrite à la grandeur de Son
visage. Ses yeux, ce jour là, étaient si inhabituels. J'y ai vu quelque
chose, qui a rendu ce jour inoubliable pour moi. Je pouvais voir Ses
larmes couler le long de ses joues. J'en suis certain, à cause de la
douleur physique, mais le gros de Sa douleur et de Son inquiétude n'était
pas pour Lui-même, mais pour Moi. Je le sais, parce que je L'ai
entendu dire: "Pére, pardonne-leur, car il ne savent pas ce qu'ils
font". Il me regardait enfoncer les clous dans Sa chaire déjà pleine
de trous, et malgré tout, Il AVAIT TOUJOURS DE LA MISÉRICORDE pour moi!
Les grimaces de douleur, n'étaient pas pour Lui-même, ou même ce
que je Lui ai infligé. Sa compassion ALLAIT AUDELÀ DE LUI-MÊME.
Quelle miséricorde et quelle compassion Il avait pour moi, celui qui
Lui causait une douleur si indiscriptible. C'était sans doute ce
qu'Il disait plus tôt, alors qu'Il marchait dans la rue, même si je
n'avais pas pu L'entendre. Je me sentais coupable, j'étais devenu un
meurtrier. Sa voix priait et suppliait pour la miséricorde, PAS
pour Lui, afin d'être secouru de ce si mauvais sort, mais pour moi
et tous ceux qui étaient là ce jour là. Encore et encore je L'ai
entendu dire, comme si c'était fixé dans Son esprit, "Pére,
pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". Oh! comme je brûlais
d'envie de disparaître de cet endroit. Puis je me suis rendu de l'autre côté
de la Croix. Il se retourna la tête et me suivait du regard, en attendant
ce qui suivrait. Je voulais en finir le plus vite possible. Je me
suis dépêché, et j'ai trouvé l'endroit pour le clou de Son poignet
gauche. J'ai positionné le clou, et l'ai enfoncé profondément avec le
marteau du Calvaire. Je n'aimais pas qu'Il ait à dire continuellement, en
suppliant, "Pére, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils
font". Je me sentais déjà assez mal, sans avoir à entendre cette
supplication de la part d'un homme inocent. La compassion et l'amour dans
Ses yeux, a englouti mon esprit. Ses yeux étaient brulant d'amour et de
compassion. Personne ne pouvait tuer cet amour qu'IL ÉTAIT, ET DÉMONTRAIT.
Vraiment, cet homme était différent de tout autre que j'avais jamais vu.
J'ai attaché et cloué Ses pieds en place. Ma tâche était terminée. Je
ne pouvais rester là une seconde de plus. Je lancai le marteau par terre
près de Son corps, et me suis enfuit. Je savais qu'en le mettant dans le
trou ils Le secouraient énormément. Et que celà déchirerait Sa chaire
déjà déchirée, encore plus. Cet homme était vraiment "Le Fils Du
Dieu Tout Puissant". J'espére que cette histoire vous a touchée, de
façon à vous faire voir chaque péché que vous commetez sous une
lumière plus profonde, car par chaque péché que nous comettons, nous remontons la colline
oule corps de Jésus attaché, attend le violent coup des "CLOUS
POINTUS ET LE MARTEAU DU CALVAIRE"
auteur: Darlene Palmatier 7
mars, 2000 |