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Émile Borgia nait le 8 octobre 1905 à Chute Panet, dans la proisse de Saint-Raymond. Il est le troisième enfant de la famille.Comme ses frères, il fait ses études primaires à l'école de rang de Chute Panet. Puis il va comme Lugdger étudier au collège Saint-Joseph dans le village de Saint-Raymond. Il reçoit son diplôme d'études commercials du collège Saint-Joseph le 18 juin 1922.
Il se trouve rapidement un emploi de bureau chez P. T. Légaré. Mais il déchante aussi rapidement. Il trouve difficile de passer la journée entre quatre murs pour un salaire misérable. Il a besoin de plus d'action.
À la suggestion de son cousin, Georges Vézina, il décide d'entrer dans les forces armées. Il a alors 17 ans. Du 22 janvier au 7 mars 1923, il complète son cours de signaleur. Il commence alors sa carrière dans l'infanterie. Du 25 mai 1923, jusqu'au 3 avril 1926, il servira à la Citadelle de Québec au sein du Royal 22e Régiment. Ce régiment, le premier de langue française, avait été créé au début de la première guerre mondiale, le 20 octobre 1914, et il s'intallera à la Citadelle de Québec à partir du 22 mai 1920. Le 22e bataillon est l'un des trois seuls bataillons d'infanterie, avec le Royal Canadian Regiment et le Princess Patricia Light Infantery Regiment, a avoir survécu à la démobilisation d'après-guerre. C'est aussi durant cette période, en 1925, que Georges Vanier, futur gouverneur-général du Canada, commande le 22e régiment. En dehors de l'entrainement militaire et des parades, Émile fera surtout du travail de bureau. Il sera responsable, en autres choses, de taper les ordres du jour.
Puis du 15 août 1927 au 15 juillet 1929, il sert au sein du RCHA (Royal Canadian Horse Artillery). À cette époque, le RCHA, faisait beaucoup de démonstrations d'adresse à cheval. Ce genre d'événement rehaussait son prestige auprès du public et attirait vers elle les jeunes désireux de relever de nouveaux défits. En plus de l'artillerie, Émile y apprendra donc non seulement à soigner les chevaux mais aussi toutes les techniques d'équitation, dont celle de se promener debout sur un cheval, dont il était très fier. Quand il revient à Chute Panet durant ces années, il aime à monter le cheval de son père sans selle et partir à toute allure.
Un jour il lit une annonce dans un journal pour le recrutement de marins pour la Marine Royale Canadienne. Il se rend aussitôt à Halifax, en Nouvelle-Écosse, et s'engage pour sept ans le 25 janvier 1930. Il est maintenant marin. En 1930 la marine canadienne est encore embryonnaire. Elle comprend tout au plus 700 hommes et les officiers supérieurs son britanniques. En effet à cette époque, la Canada est toujours une colonie britannique. C'est la Grande-Bretagne qui assure la protection maritime du Canada. A la limite elle permet au Canada de posséder une minuscule flotte d'environ cinq navires, pour la seule protection immédiate de ses côtes. Les plus gros navires de cette flotte sont les destroyers NCSM Champlain et son jumeau le NCSM Vancouver. C'est sur le NCSM Stadacona qu'il apprend son métier de marin du 25 janvier au 30 juin 1930. Il reçoit son certificat de marin le 10 juin 1930 et le 1 juillet suivant il est sur le NCSM Champlain jusqu'à la fin de décembre. Il reprend l'entrainement sur le NCSM Stradacona où il passera toute l'année 1931, obtenant ses certificat de tir au canon (11 mai) et de tir à la torpille (21 août) et finalement de marin certifié (25 octobre), sauf pour une petite période (du 1novembre au 11 décembre) qu'il passe sur le NCSM Festubert. Les deux années suivantes (12 décembre 1931 au 31 décembre 1933) se passeront sur le NCSM Saguenay. En 1934, il est de retour sur le Stadacona, puis en 1935, il revient sur le NCSM Saguenay direction Grande-Bretagne où le 25 février il passe sur le H.M.S Vernon. C'est à titre de membre de l'équipage du HMS Vernon qu'il parade le 6 mai 1935 devant le roi George V qui fête son jubié d'argent (1910 à 1935). Le 7 juin, il passe des examens de torpilleur. Du 16 juillet au 13 novembre 1935, il sert sur le porte-avion HMS Courageous. Puis il passe sur le HMS Victory jusqu'au 6 décembre pour revenir sur le NCSM Stadacona. Il passe la plus grande partie de l'année 1936 sur le NCSM Champlain jusqu'en octobre où il est sur le NCSM Skeena. Puis du 25 novembre 1936 jusqu'au 24 janvier 1937, jour où il termine son engagement, il est de retour sur le NCSM Stadacona.
Émile Borgia épouse Blanche Germain le 26 juillet 1944 à Saint-Raymond. Il décède à Longueuil, le 16 avril 1986.
Blanche Germain est née le 12 décembre 1909 dans la maison de son grand-père Onésime Germain, cette même maison qu'avait habité auparavant Joseph Borgia, le grand-père d'Émile. Elle décède à Longueuil le 26 mars 1986.
Enfant:
Signature d'Émile Borgia en 1930
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