ETUDE TECHNICO - ECONOMIQUE

Good is not enough,   if better is possible

 

ETUDE DE LA POPULATION:

 

L’étude de la population acquiert  de plus en plus un intérêt majeur dans le monde pour son lien étroit avec les questions du développement économique, social et aussi avec le taux de croissance démographique et son mouvement dans tous les sens négatifs et positifs.

 L’étude des mutations géographiques de la population ne peut se faire sans pré connaissance  et spéculation des données démographiques dans tous ses aspects.

L’étude de ces données permet de tracer un plan pour l’aménagement de l’espace communal qui prend en compte l’état de la région dans le passé, au présent et dans le futur.

Les éléments que doit contenir ce plan doivent être ajustés aux moyens et capacités de la commune et de là faire des propositions de solutions applicables dans l’avenir.

 

ETUDE DE DEVELOPPEMENT DEMOGRAPHIQUE

 

L’étude de développement démographique est considérée  d’importance primordiale car elle permet la connaissance des caractéristiques de  ce développement dans le temps qu’il en soit négatif ou positif.

L’étude de développement démographique dans la commune de zitouna s’inscrit dans ce cadre ou il a été partagé en périodes sur la base des données des recensements généraux de la population et de l’habitat 1966, 1977,1986, 1998.

 

Index

 

Zones géographiques

 

Nombre de population

Taux de croissance

 

66-77

Nombre de population

1987

Taux de croissance

77- 87

Nombre de population 1998

Taux de croissance 87 - 98

1966

1977

Agglomération principale

1566

1514

-0.31 %

2878

6.63 %

3918

3.11 %

Agglomération secondaire

6151

3337

- 5.41 %

 

 

 

 

Population en zone dispersée

6515

13465

1.82 %

4919

- 9.58 %

4520

- 0.84 %

TOTAL

14232

18316

2.32 %

7797

- 8.19 %

8438

0.78 %

 

PERIODE (1966 – 1977) :

 

Le nombre de la population dans la commune de zitouna au début de cette période a atteint 14232 personnes pour qu’il augmente á la fin de la période á 18316 avec un taux de croissance annuel de 2.32 % relativement faible en comparaison au taux de croissance national pour cette période 3.08 %

Par contre la population du centre, son nombre s’est abaissé de 1566 p á 1514 personnes avec un taux de croissance négatif égale á – 0.31%

Dans les agglomérations secondaires le nombre de la population s’est abaissé de 6151 p á 3337 p, avec un taux négatif de – 5.41 % et ce dans la localité de CHERAIA, AIN AGHBEL et KANOUAA qui dépendaient administrativement de la commune de ZITOUNA. Cette diminution dans le nombre de la population est du :

1- bilan migratoire vers les grands centres urbain tel que Collo, Skikda

2-la création du village de la révolution agraire de TELEZA.

La population en zone dispersée a connu une grande augmentation ou leur nombre s’est accru de 6515 p á 13465 p avec un taux de 6.82 % qui représente le double du taux d’accroissement national qui a atteint 3.08 % qui est du essentiellement au retour vers les localités d’origine suite au processus d’appauvrissement dont fut victime le village de zitouna et qui a conduit essentiellement á la fermeture de l’usine de lièges et aussi pour fuir les camps de concentration qui représentaient une souffrance continue pour cette population. 

 

PERIODE (1977-1987) :

 

Durant cette période le nombre de la population descend de 18316 p á 7797 p avec un taux négatif de – 8.19 % beaucoup plus faible par rapport au taux de croissance national oú  ceci est du au découpage administratif  de 1984 comme le démontre l’absence d’agglomérations secondaires. L’agglomération principale a connu une augmentation du nombre de la population de 1514 p á 2878 p avec un taux de croissance annuel de 6.63 %.

Le nombre de la population en zones dispersées s’est abaissé de 13465 p á 4419 p avec un taux de croissance négatif de – 9.58 p pour les raisons précitées.  

 

PERIODE (1987-1998):

 

Le nombre de la population en 1998 a atteint 8438 p qui a augmenté durant cette période de 641 p avec un taux de croissance très faible de 0.78 %.

Par contre la population du centre principal, son nombre s’est accru de 1040 p avec un taux de 3.11 %  très différent des périodes précédentes et proche au taux de croissance national.

Le nombre de la population en zones dispersées arrive á 4520 p avec une grande diminution en comparaison avec celui de 1987 qui était de 399 p avec un taux de croissance négatif de -0.84 % pour la raison qui suit :

- la crise sécuritaire que vit la population en zones dispersées et le flux migratoire vers les autres agglomérations qui en découle.

 

En général, le changement du nombre de la population, malgré l’accroissement naturel dans toutes les périodes est du au:

-         Découpage administratif de 1984

-         Bilan migratoire des populations en zones dispersées vers les autres agglomérations.

-         État d’instabilité que vit la commune dans les deux formes suivantes :

             -la situation sécuritaire

             -l’absence total du développement dans tous les domaines.

 

GEOGRAPHIE HUMAINE DE LA POPULATION DE ZITOUNA

 

La géographique humaine de la population est régie par plusieurs facteurs naturels, économiques et sociaux telle que la proximité aux services publics et aux lieux de travail.

La distribution de la population dans la commune de zitouna est liée aux mêmes facteurs.

On fait l’étude de la distribution géographique par le calcul de la densité numérique (densité générale ou densité simple) qui est le rapport du nombre de la population au total de la surface de la terre sur laquelle  elle vit sans prendre en considération les capacités de cette terre et sa productivité et le type de son exploitation économique.

La densité numérique dans le monde est évaluée á 36 p / km2 á la fin de 1986. Celle de zitouna a atteint 194 p / km2, est différente pour les périodes précitées ou on peut distinguer trois zones :

1)       zone de forte concentration : représentée par le centre de la commune á lequel est ajoutée la localité de ZUREK qui contient 479 p sur une surface d’un km2 et avec une densité très forte au centre de 7993 p / km2. pour les raisons suivantes :

-         proximité aux services publics.

-         Situation géographique du centre de la commune qui a connu une urbanisation autour de la base coloniale.

2)       zone de moyenne concentration : regroupe les zones relativement proches du centre de la commune, la densité varie entre 140 p / km2 et 196 p / km2.

3)       Zone de faible concentration : représente le reste de la population en zones dispersées caractérisée par une densité variable entre 38 et 50 p/ km2 et regroupant toutes les localités dépourvues des simples moyens de la vie telle que édifices et services publiques et sécurité. Chose qui a favorisé cette perte continue du potentiel humain pour être reçu par des récipients dotés de toutes les commodités de la vie.

 

La distribution géographique de la population de zitouna est un aspect du déséquilibre de l’espace communal ou on remarque une zone de forte concentration regroupant plus que la 2/5 de la population.

 

Les localités

Nombre de la population

Surface (km2)

Densité (P/KM2)

Agdaoua + Afeddan + Karir

459

3.28

139

Ayoun youcef  +

Erdoukh

549

1.64

334

Boukhzar + boudoudeh

498

12.99

38

El ghamech + Touglamane + Ghar Nhel

447

2.42

184

Ras el oued + Soura + Ennoutef + Tekenfout

487

3.46

140

Tegma + Ghar eddiba + Béni arma + Guarached

363

1.73

209

Bouaassas

405

7.62

53

Zurek

479

0.66

725

Bouchtechta

179

1.24

144

Messouya + Ras taher + Boubker

325

1.65

196

Yersen

310

6.14

50

Centre principal

3917

0.49

7993

TOTAL

8418

43.32

194.32

 

Eléments de croissance démographique :

Plusieurs variables interviennent dans la croissance démographique, principalement le nombre des naissances et des décès ou ce qu’on appelle l’accroissement naturel et puis vient l’immigration.

L’accroissement naturel : la différence entre les naissances et les décès.

Les naissances :

Le nombre des naissances pendant la période 85 – 1998 a atteint 3297 nouveaux nés avec un taux moyen annuel de 235.5 = 236 nouveaux nés avec une moyenne des taux  de naissance annuel évaluée de 28.23 % ou le plus grand nombre des naissances est enregistré en 1992  évalue á 508 p avec un taux de 57.55 % pour qu’il descend á 3 p en 1998 avec un taux de 0.31 %.

On remarque une diminution successive des naissances depuis 93 pour arriver au taux le plus bas en 1998 pour les raisons suivantes :

-         Les conditions économiques et sanitaires et leurs effets telle que la crise de logement et le chômage.

-         Fermeture de la maternité de zitouna à partir de juillet 1992 ou  toutes les nouvelles naissances ont été enregistrées en dehors de l’espace communal. Rouverte en 1994, puis fermée définitivement suite á la dégradation de la situation sécuritaire, cependant le rapport des naissances est resté positif (le nombre des naissances est plus grand du nombres des décès).

Zitouna appartient aux régions dont les naissances sont systématiques, le taux des naissances  de 20 á 29 % comme dans le cas de certain nombre des pays de l’est SRI LANCA, INDONESIE oú la moyenne des naissances dans la commune est de 28 %   

Les décès :

Le taux de mortalité est l’un des index les plus importants pour montrer le niveau de la mortalité qui se relie á plusieurs facteurs économiques, sociaux et culturels ou le maximum enregistré est 36 décès en 1991 et le minimum est de 19 décès, enregistré en 92, ainsi les taux de mortalité sont très faibles variants entre 2.03 % et 4.4 %. Cette diminution est du :

-         La plupart des décès ne sont pas enregistrés car le certificat de décès est resté inutile aux yeux des habitants.

-         Le retard dans l’enregistrement des décès pour la population en zones dispersées.

-         La nette amélioration de la conscience de la population aux questions de la santé et de la lutte contre les maladies.

Ainsi, la région est classée parmi l’ensemble des pays qui détient aujourd’hui des naissances de « type agricole » c’est á dire élevées et des décès de «  type industriel  » c’est á dire faibles. Elle appartient aux rayons á faible taux de décès, inférieur á 10%.

 Les moyennes d’accroissement naturel étaient variables entre 55.4 % comme maximum enregistré en 1992 et minimum  0.94 % enregistré en 1996.

Mais, le taux de la période de 85 – 98 a atteint 24.76 % de l’ensemble 346.64 % en comparaison avec le taux d’accroissement naturel dans le monde évalué en  1986 de 16.58 %.

On peut classer les régions du monde en cinq groupes ou celle-ci appartient au troisième groupe caractérisé par un accroissement naturel très élevé avec un taux variant entre 20 et 24 %. 

 

ACCROISSEMENT  NATUREL DANS LA COMMUNE DE ZITOUNA

POUR LA PERIODE 1985 – 1998

 

ANNEES

MOYENNE DU NOMBRE DE  LA POPULATION

NOMBRE DES NAISSANCES

MOYENNE DES NAISSANCES

NOMBRE DES DECES

MOYENNE DES DECES

ACCROISSEMENT  NATUREL

ACCROISSEMENT MOYEN  NATUREL EN %

1985

7527

241

32.02

30

3.98

211

28.04

1986

7719

333

43.14

34

4.4

299

38.74

1987

7797

317

40.66

31

3.97

286

36.68

1988

7988

308

38.56

26

3.25

282

35.31

1989

8187

268

32.74

30

3.66

238

29.07

1990

8403

356

48.37

29

3.45

327

38.92

1991

8624

364

42.21

36

4.17

328

38.04

1992

8828

508

57.55

19

2.15

489

55.40

1993

9042

389

43.03

35

3.87

354

39.15

1994

9235

152

16.46

32

3.46

120

13

1995

9427

20

2.13

31

3.28

-11

- 1.17

1996

9573

25

2.62

34

3.55

-9

- 0.94

1997

9697

13

1.34

31

3.19

-18

- 1.86

1998

9819

03

0.31

20

2.03

-17

- 1.74

TOTAL

 

2908

395.14

418

48.41

 

 

     

STRUCTURE PAR SEXE ET PAR TRANCHES D’AGE

 DE LA POPULATION:

 

STRUCTURE PAR TRANCHES D’AGE:

 

Elle tire son importance du fait qu’elle montre les diverses caractéristiques de la population. Elle nous a permis de connaître :

-         Le volume des moins âgés dont la tranche d’age varie entre 0 et 5 ans

-         Volume des habitants en age de scolarité de 6 á 17 ans

-         Volume d’habitants dans la masse humaine dont l’age varie entre 18 – 59 ans.

-         Volume des plus âgés dont l’age atteint et dépasse les 60 ans.  

LES MOINS AGÉS (0 - 17 ans): regroupe les habitants dont l’age est considéré inférieure á l’age de travail, en l’occurrence les enfants moins de 6 ans et les habitants en age de scolarité ou cette tranche d’age représente 34.77 % du collectif d’habitants, ce qui prouve que la base de la pyramide des habitants de la commune est très vaste et c’est l’une des caractéristiques des sociétés á croissance démographique rapide avec un taux élevé des naissance et faible des décès.elle regroupe les groupes suivants :

La tranche d’age (0 – 5 ANS) : représente presque 6,49 % du collectif global des habitants et c’est un taux relativement faible qui montre qu’il ne y’aura pas un grand nombre des enfants qui vont rejoindre l’école dans l’avenir ; ainsi les infrastructures scolaires peuvent être considérés suffisantes a court et moyen terme.

La tranche d’age (6 -14 ANS) : représente 21,01 % et regroupe les élèves en premier, deuxième et troisième cycle d’ou on peut évaluer les besoins de scolarité (écoles, enseignants..) et  de santé de cette frange de la population.

      La tranche d’age (15 – 17 ANS) : représente 7,26 % de l’ensemble des habitants et

      regroupe les lyciens ou á la base de leur nombre, leurs besoins en matière de scolarité  

      et formation et travail dans l’avenir peuvent être évalués. 

TRANCHE D’AGE MOYENNE : représente les habitants en age d’activité (18 – 59 ans) et regroupe 4666 personnes avec un taux de 55.42 % du collectif global des habitants et elle contient les actifs et les non actifs qui assument le devoir de la production des biens et des services et de prendre en charge les moins et plus âgés.

TRANCHE DES PLUS AGÉS (60 ANS ET PLUS) : représente 9,8 % de l’ensemble des habitants de la commune et c’est un taux relativement faible en comparaison avec son similaire dans des pays développés. Théoriquement, cette tranche d’age regroupe les habitants en age de retraite, cependant un certain nombre pratique toujours des activités diverses. Toutefois, une bonne prise en charge sanitaire reste indispensable.

La société de zitouna connaît une évolution considérable, ce que prouve la pyramide de la population dont la base est très vaste. Ainsi, une évaluation des besoins en matière de scolarité, de travail et de logement s’avère très importante et même indispensable á court, moyen et long terme.  

 

STRUCTURE QUALITATIVE :

 

En général, il existe dans le monde un équilibre entre le nombre des males et le nombre des femelles. Le rapport entre les deux sexes a été évalué á  101,5 % et dont les conséquences sont claires et importantes sur les autres caractéristiques de la population car le déséquilibre entre les deux sexes mène automatiquement vers des effets négatifs sur la société.

La structure par sexe de la commune de zitouna représenté par le tableau qui suit est caractérisée par un équilibre proportionnel entre les deux sexes ou le rapport des sexes  est de 103,97 garçons pour chaque 100 filles et qui équivaut globalement 4291 p de sexe masculin par rapport á 4127 de sexe féminin.

Le rapport des sexes varie en fonction de la tranche d’ages étudiée dans ce qui suit :

DANS LA TRANCHE (0 – 5 ANS): le rapport des sexes est de 111,8 % garçons pour 100 filles ou le nombre des garçons dans cette tranche a atteint 199 personnes et le nombre des filles est de 178 personnes et c’est un rapport en faveur des garçons

DANS LA TRANCHE D’AGE (6 – 14 ANS): le rapport des sexes dans cette tranche est de 121,62 garçons pur 100 filles, c’est á dire le nombre des garçons dépasse le nombre des filles parce que le nombre des décès chez les filles est plus élevé que chez les garçons.

DANS LA TRANCHE D’AGE (15 – 17 ANS): le rapport des sexes dans cette tranche est 111.62 garçons pour 100 filles.

DANS LA TRANCHE D’AGE (18 – 59 ANS): le rapport des sexes est 94,72 hommes pour 100 femmes, c'est-à-dire le nombre des féminins dépasse le nombre des masculins á la différence des tranches précitées, équivalent á 1903 personnes de sexe masculin pour 2009 personnes de sexe féminin. On remarque que la composition qualitative dans cette tranche est en faveur des féminins en général sauf dans les tranches (25 – 29 ans) et (30 – 34 ans). Cependant, il y’a une différence entre les différentes tranches d’age de celle-ci.

DANS LA TRANCHE D’AGE (60 ANS ET PLUS) : le nombre de personnes de sexe féminin dépasse celui de sexe masculin ou le rapport de qualité est de 97,36 masculins pour 100 féminins, c’est á dire 418 féminins pour 407 masculins.

La structure par sexe de la commune de zitouna est caractérisée par un léger surplus du nombre des masculins par rapport au nombre de personnes de sexe féminin.

 

TABLEAU DE COMPOSITION QUALITATIVE ET PAR TRANCHES D’AGE

LA TRANCHE (AN)

SEXE MASCULIN

%

SEXE FEMININ

%

TOTAL

%

0 - 4

199

52,78

178

47,21

377

4,48

5 – 9

511

55,06

417

44,93

928

11,02

10 – 14

548

54,52

457

45,47

1005

11,93

15 - 19

528

52,74

473

47,25

1001

11,89

20 – 24

446

49,28

459

50,71

905

10,75

25 - 29

447

50,96

430

49,03

877

10,42

30 – 34

366

51,26

348

48,73

714

8,48

35 – 39

265

46,00

311

53,99

576

6,84

40 – 49

177

49,16

183

50,83

360

4,28

50 – 54

130

44,67

161

55,32

291

3,45

55 – 59

92

44,01

117

84,68

209

8,48

60 ANS ET PLUS

407

49,93

418

50,66

825

9,80

TOTAL

4291

50

4127

52

8418

99,97 = 100

 

 

 

 

STRUCTURE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE    

L’étude des structures économiques et sociales dans la commune de zitouna a pour but de montrer les caractéristiques professionnelles et sociales de la population et le niveau de leur adaptation ou ajustement avec les moyens disponibles au niveau de la commune.

Les habitants actifs : deux types, ceux qui produisent des biens et des services et ceux qui recherchent du travail.

 

Taux d’emploi dans la commune de zitouna

Année

1998

Le nombre total des habitants (01)

8438

Les habitants actifs (01)

4666

Les habitants travailleurs (employés) (02)

895

Taux d’activité brut  (%)

55,2

Taux d’emploi (%)

19,18

 

On remarque que le nombre des actifs a atteint 4666 personnes en 1998 avec un taux brut égale á 55,2 %.

Les nombre d’employés réellement en 98 est de 895 avec un taux d’emploi de 19.18 % y inclus 551 travailleurs dans la commune de zitouna avec un taux d’emploi de 11,80 % pour les raisons suivantes :

-         dissolution de l’entreprise de construction communale de zitouna qui donnait de l’ouvrage pour un nombre considérable de la population

-         absence total des projets d’investissement dans tous les volets économiques.

-         Bilan migratoire des travailleurs de la commune, ajouté á cela le nombre des employés en dehors de l’espace communal ou le taux de leur emploi est arrivé á 7,38 %.

Les non actifs : le nombre des non actifs est recensé en 98 et évalué á 3772 personnes avec un taux de 44,7 % parmi eux 2372 sont toujours scolarisés.

Année

1998

Les habitants actifs

4666

Les chômeurs

3772

Le taux de chômage

80,84

 

Répartition des travailleurs sur les secteurs d’activités économiques pour  1998

 

 

secteurs

activités

1998

Le nombre des actifs

Total

%

premier

Agriculture

06

09

0,67

Deuxième

Construction et travaux publics  industrie

211

 

98

309

23,57

                34,52

10,94

troisième

Services

 

commerce

481

 

99

580

53,74

                64,80

11,06

total

 

895

 

100 %

 

Premier secteur : le nombre des ouvriers dans ce secteur est de 06 employés, équivalent á un taux de 0,67 % de l’ensemble des travailleurs, cette grande diminution en comparaison avec les autres secteurs est due au paysage montagneux de la commune ou les terres agricoles sont très rares surtout après le découpage administratif de 1984 qui a privé la commune de quelques opportunités agricoles principalement dans la région de Cheraia et de Ain Aghbal et la région touristique de Tamanert.

Ainsi, par le biais du découpage administratif de 1984, le processus d’appauvrissement de la commune de zitouna se poursuit et prend des formes diverses sans pour autant donner des raisons compréhensibles aux yeux d’une population qui se réclame haut et fort algérienne, enracinée depuis la nuit des temps sur ces terres sacrifiées par des oueds de sang en signe d’attachement et de nationalisme.       

 On signale que l’exploitation de ces terres se fait á titre individuel dans un but vital.

Deuxième secteur:le nombre des employés dans ce secteur a atteint 309 personnes en 1998, la plupart dans le secteur du bâtiment et des travaux publics avec un taux de 34,52 % de l’ensemble des travailleurs  et 98 employés répartis sur des unités industrielles proches comme l’usine de bois et lièges de Collo et usine de la fonte et de l’acier de Skikda et quelques autres usines comme celui d’El Hadjar-Annaba...etc. 

Cela est du au simple fait que la commune de zitouna ne détient aucune unité de production industrielle.    

 

Troisième secteur : le nombre des employés dans ce secteur a atteint 580 personnes avec un taux de 64,80 % de l’ensemble des travailleurs et son taux est relativement élevé en comparaison avec les autres secteurs premiers et deuxième.

Ce qui signifie que la plupart des employés sont, soit intégrés dans des services administratifs au centre de la commune, ou se sont résignés á l’idée de créer leurs propres commerces.

 

Conclusion :

La commune de zitouna est caractérisée par le nombre réduit des employés et  la hausse du taux de chômage, le taux élevé d’assistanat et la prédominance du deuxième secteur par rapport aux premier et troisième. 

 

HABITAT: 

 

L’habitat est l’un des principaux piliers sur lequel se base l’organisation fonctionnelle de l’espace. La qualité du logement, le niveau de son ameublement, son exploitation et sa répartition donne une image assez lucide sur l’état social et économique de la région qui peut refléter des problèmes et des préoccupations relatives á ce secteur.

L’étude comprend les points suivants :

-         Répartition du logement

-         état du bâti

-         taux d’occupation par pièce 

-         Ameublement sanitaire de l’habitat

 

Répartition de l’habitat selon l’état du bâti: l’habitat a été classé selon l’état du bâti en deux types en se basant sur les normes suivantes : matériaux de construction, leur résistance et ces deux types selon le recensement de 1998 sont :

Habitat en bon état : le nombre a atteint 1919 bâtis, c’est á dire avec un taux de 74,89 % de l’ensemble des logements, repartis de manière anarchique sur le centre et les zones dispersées ou le centre possède un taux de 58,18 %  du collectif urbain de la commune, c’est á dire plus que la moitié des logements en bon état,  cependant 41,82 % de ces bons logements est réparti sur les zones dispersées.

Habitat en mauvais état:le nombre des logements en mauvais état est de 375 équivalent á un taux de 25,10 % du collectif d’habitat ou 106 logements répartis au centre et 269 dans les agglomérations dispersées. Ce type regroupe l’habitat traditionnel, le bidonville et le gourbi.

On signale que ce genre d’habitat est dépourvu des moindres conditions sanitaires.

 

 

Répartition de l’habitat selon l’état du bâti dans la commune de zitouna en 1998

 

Les régions

Bon état

%

Mauvais état

%

total

%

Centre principal

651

58,10

106

28,726

757

50,67

Les zones dispersées

468

41,82

269

71,73

737

49,23

total

1119

74,89

375

25,10

1494

100

 

Les types d’habitat: La classification est faite á la base des normes suivantes : aspect extérieure, matériaux de construction des murs et des plafonds et la hauteur.

Quatre types ont été alors distingués:

La villa : caractérisée par un seul étage en plus du riz de chaussé ou sa propriété revient le plus souvent aux commerçants et quelques administrations répartis principalement au centre de la commune et détenant des locaux commerciaux. Le nombre de ce type d’habitat est de 35 représentant 3,68 % du collectif global d’habitat.

 

Les types d’habitat dans la commune de zitouna en 1999

 

Type d’habitat

Le nombre

%

Villa

55

3,68

Habitat collectif

91

6,09

Habitat individuel

973

65,12

bidonville

375

25,10

total

1494

100

 

Habitat ordinaire (individuel): la plupart des temps, est constitué du riz de chaussé avec un toit en roofing tile, certains étaient bâtis après l’indépendance par leurs occupants ou hérités de l’époque coloniale et d’autres par l’état, leur nombre est de 973 de l’ensemble et c’est le style architectural prédominant de la région.

Habitat collectif : Des immeubles constitués de plusieurs étages ou niveaux avec accès commun, en forme vertical et le plus souvent réservé aux employés de la fonction publique.

 Leur nombre est de 91 représentant un taux de 6,09 %.

Le bidonville : représente un taux important de l’ensemble de l’habitat existant dans la région, leur nombre a atteint 375 avec un taux de 25,10 %.

Le taux important de bidonville reflète le nombre de personnes vivant dans des conditions très difficiles. Malheureusement, des enfants de l’Algérie indépendante vivent toujours dans des camps de concentration hérités depuis l’époque coloniale ou dans des habitations bâties en argiles et bois avec des toits en zinc ou dans des chaumières. Il est grand temps que l’état algérien assume ses devoirs envers ses administrés par prendre des mesures urgentes pour la réparation de l’oubli oú l’une des démarches qui doivent être faite serait á notre avis l’éradication de ce type d’habitat et de traiter tous les citoyens á pieds d’égalité.

 

Taux d’occupation : c’est un indice qui montre les problèmes et le degré de développement de l’habitat. En se basant sur lui, on peut évaluer le déficit dans le nombre de logements.

 

Taux d’occupation dans la commune de zitouna 1998

Les régions

Nombre d’habitants

Nombre d’habitats

Taux d’occupation

Centre principal

3918

757

5,17

Zones dispersées

4520

737

6,13

total

8438

1494

5,64

 

    Le taux d’occupation dans le centre a atteint 5,17 P/Habitat en 1998 et en zones dispersées, il est de 6,13 P/Habitat et est très proche de celui de la willaya qui était en 1998 de 6,6 P/H.

 

INFRASTRUCTURES SCOLAIRES : 

 

Enseignement fondamental (premier et deuxième cycle): il existe sept écoles primaires répartis géographiquement comme suit :

Centre principal: contient 03 écoles pour un effectif scolarisé de 1085 élèves, faisant au total 33 salles de cours avec un taux d’occupation de 33 élèves par classe.

Zones dispersées : contient 04 classes, le nombre des élèves qui y sont scolarisés est de 212. ces écoles sont formées de 11 salles de cours avec un taux d’occupation de 19 élèves par classe.

On signale que l’école primaire de MESSOUYA a été fermée définitivement pour manque de moyens pédagogiques.

 

Taux de scolarisation dans la commune de zitouna

Cycle

Fondamental 05 - 14 ans

Secondaire 15 – 19 ans

Nombre des habitants en age de scolarité

1933

1001

Nombre des élèves

1915

457

Taux de scolarisation

99 %

45,6 %

 

Enseignement moyen(deuxième cycle) : il existe une seule école de deuxième cycle au centre principal de la commune, le nombre d’élevés inscrits est 618 et contient 14 salles de cours avec un taux d’occupation de 44 élèves par classe.

Enseignement secondaire : il y’a un seul lycée á zitouna qui jouait le rôle d’école de deuxième cycle avant sa transformation, il se trouve au centre principal et contient 14 salles de cours, 457 inscrits avec un taux de 33 élèves par classe.

 

Géographie des services de scolarisation dans la commune de zitouna

 

Les agglomérations d’habitants

Les écoles

Nombre d’élèves

Nombre de salles de cours

Taux d’occupation

Centre principal

Lamri Hocine

308

12

26

Bourghida Mohamed el hadi

335

11

30

Mekhbouche Tahar

442

10

44

Lekehal Tahar

618

14

44

Mekhbouche said

457

14

33

Zones dispersées

El ghamech

51

03

17

Boudoudeh

57

03

19

Zurek

104

05

21

Messouya

/

 

 

total

 

2372

 

29

 

Taux de scolarisation : le taux de scolarité pour les cycles premier, deuxième et troisième a atteint 99 % et pour l’enseignement secondaire 45,6 % et c’est un taux relativement faible en comparaison avec le nombre des habitants en age de scolarité dans ce cycle.

Un taux de scolarisation aussi faible pour l’enseignement secondaire trouve son explication dans l’échec des élèves á la fin du deuxième cycle, qui sont dirigés vers la vie professionnelle.

Les racines de l’échec sont certainement multiples, mais l’instabilité que connaît l’unique établissement du deuxième cycle serait sans doute l’une des causes, ce dernier a vu la succession de cinq directeurs pendant cinq ans, á raison d’un directeur par  an !    

Le nombre des établissements scolaires disponibles á zitouna semble être acceptable mais la gestion du secteur est derrière la faillite du système scolaire.  

 

 

Equipements administratifs : sont représentés par :

 

-         siège de la mairie de zitouna : regroupe plusieurs directions (les forets, urbanisme et construction…)

-         siège de la daïra : détient les service des impôts (contributions).

-         Centre des postes et télécommunications : situé au centre de la commune et ne contient pas d’équipements sophistiqués

 

Equipements sanitaires : la commune contient :

-         une maternité et un centre de soins: la maternité est fermée depuis 1994 pour des raisons sécuritaires et malgré la nette amélioration de la situation sécuritaire celle-ci n’a pas été rouverte et un centre de soins qui répond aux besoins du citoyen.

-         Trois salles de soins : á El ghamech et zurek et une troisième ouverte dernièrement á karir. 

-         Pharmacie : deux pharmacies au centre de la commune, l’une appartenant au secteur public et l’autre au secteur privé

-         Salle de soins appartenant au secteur privé.

 

Equipements sportifs et culturels :

 

Centre de formation professionnelle : ouvert en 1986, il contient plusieurs spécialités de formation : la couture, le soudage, la maintenance mécanique…

Plusieurs autres spécialités sont programmées, mais l’ouverture tarde á venir pour manque de moyens nécessaires.

Maison de jeunes : originellement un centre culturel qui détenait un budget d’activités bloqué avec l’arrêt des activités culturelles suite á la dégradation de la situation sécuritaire ??????!

Rouvert comme maison de jeunes, plusieurs clubs á caractère scientifique et culturels ont vu leurs naissances  au sein de cette institution, en peu de temps, ils ont acquis un élan sans comparable comme se fut le cas du HCT- historic and cultural tourism club, le club vert…mais suite á une plainte posée contre le directeur pour location de matériels de l’établissement pour son profit personnel, la direction de la jeunesse et du sport a tranché en faveur de son employé et a tout simplement fait agréer un autre bureau de l’association des activités de la maison de jeunes de manière  illégale et illégitime. Plus grave, la justice entame une enquête préliminaire qui n’a connu aucune suite á ma connaissance. Il est á signaler qu’il est question de biens de l’état et qu’il revient au procureur de la république de constituer partie civile dans ces types d’affaires.

En tout cas, comme résultat, le club HCT que je présidais a été dissout et l’association   bénéficie d’une aide monétaire importante suite au succès réalisé par les ex membres de l’association pour que cette coalition du mal fait de cet établissement la honte des ouled zitouna. L’unique odeur qui s’en dégage est celle des histoires fausses ou vraies de l’adultère qui font barrage á toutes les volontés constructives.

Cette situation rapportée par moi-même aux instances publiques locales et willayales á savoir le P/APC et le chef de daïra de zitouna, le P/APW et le wali de Skikda ou j’ai réclamé l’installation d’un bureau légitime de l’association de la maison de jeunes et l’ouverture de l’établissement devant la jeunesse de zitouna. De leur part, le P/APC et le chef de daïra m’ont assuré de faire des lettres officielles á la direction de la jeunesse et du sport et agir de leur position pour minimiser ce phénomène.

Ainsi, un groupe d’individus s’accapare de cette institution culturelle et la fait dévier de son rôle malgré les directives de la tutelle qui insistent sur le fait que les centres de formation sont les seuls habilités á assurer la formation. Des ignorants, de niveau fondamental dans les meilleures des cas, assurent des cours et l’établissement délivre des attestations en fin de période de formation payable.

J’incite ouvertement les habitants de zitouna á agir pour changer cette situation devant la sourde oreille. Le temps des centres influents est révolu.

Je porte aussi á leur connaissance qu’en dépit de l’aide de l’état pour l’association de la maison de jeunes, des recettes des cours alloués dans le cadre des formations fantoches, les membres de cette association bénéficient d’une affiliation au filet social au nom de leur appartenance á une association culturelle.

Comme, je porte á leur connaissance que la coalition du mal qui veut faire de zitouna sa propriété met beaucoup d’obstacles devant les bonnes volontés et une fois de plus après être chassé de la maison de jeunes, le dossier de constitution de l’office de tourisme de zitouna passe un mois dans le tiroir d’un administrateur de la daïra de zitouna sans être présenté au chef de daïra pour que ce dernier apprenne la nouvelle d’une délégation de la direction de la culture accompagnée par l’un des membres du musée historique et archéologique du groupe amateur indépendant.

Créé le 25/01/03 l’ O.Z.A.T souffre toujours dans les rouages de l’administration de la haine, l’enquête administrative a été faite par les services de la gendarmerie nationale depuis avril 2003 et aucune réponse nous a été parvenue.

Je réclame mon droit á la réponse, comme je me sens concerné par la question culturelle dans la commune de zitouna.

Car la seule image de l’état qui subsiste dans le massif de Collo est que l’état défend les voleurs et écarte les volontés constructives, sinon il est totalement absent.

 

Salle de fête : expositions et manifestations culturelles sont organisées au niveau de cette salle.

Services spirituels : une seule mosquée disponible, le besoin d’une autre s’est fait sentir et des citoyens se sont organisés dans le comité pour la réalisation de la nouvelle mosquée de zitouna.

Il y’a aussi une section pour l’enseignement du coran pour les enfants de moins de cinq ans.

Equipements commerciaux:

Regroupe les locaux commerciaux et les marchés dont la plupart sont spécialisés dans la vente des denrées alimentaires et des produits á consommation quotidien. Un marché hebdomadaire est organisé chaque vendredi, mais il ne répond pas aux besoins de la population ou celle-ci est souvent contrainte de s’approvisionner du marché hebdomadaire de la ville de Collo.

 

Services commerciaux dans la commune de zitouna en 1998

Type d’activité commerciale

Le nombre

lieu

Denrées alimentaires

34

Zitouna –Ghamech - Gdaoua-Ouled mansour-Zurek

Café

07

Zitouna

Boulangerie pâtisserie

07

/

boucherie

05

/

Marché quotidien

03

/

Mécanicien

02

/

Soudeur

02

/

Restaurant

05

/

Dépôt de gaz butane

03

/

Matériaux de construction

03

/

Vêtements

10

/

coiffeur

03

/

librairie

03

/

Vulcanisateur

02

/

Matériaux électriques

01

/

Menuiserie

02

/

Meubles

02

/

 

Infrastructures:

 

Réseau des routes: le réseau des routes dans la commune de zitouna nécessite du développement pour le rendre efficace et permettre ainsi de désenclaver la commune, il est représenté par :

Chemin willayal N* 132 : relie la daïra de Collo avec la daïra de bouneghra et qui traverse la commune concernée sur 12 Km de longueur, il se trouve dans un état très dégradé sur plusieurs tronçons, il est l’unique voie mécanique de communication entre la commune et le monde extérieur.

En plus du chemin N* 132, il y’a plusieurs chemins communaux qui lie le centre avec les différentes localités de zitouna.

-         route communale qui lie l’agglomération de boudoudeh avec le centre (non goudronné)

-         route communale qui lie l’agglomération de Gdaoua avec le centre (non goudronné)

-         route communale qui relie l’agglomération de Yersen avec le centre (goudronné)

-         route communale qui relie l’agglomération d’ El Mizab avec le centre de la commune sur une longueur de 5 KM (non goudronné)

-         route communale qui relie la localité de RAS El Oued avec le centre (goudronné)

-         route communale qui relie l’agglomération de Zurek avec le centre (goudronné)

Il est á signaler que pendant l’hiver, les glissements de terrain rendent la route de  willaya N*132 non praticables et très étroite sur certaines longueurs. Il serait d’un très bon effet si on procède á l’ouverture d’une route par ouled mansour – a)Lehraiche-Teleza.

Aussi, il est du devoir de l’état d’inclure la commune de zitouna dans une vision régionale ou l’adoption d’une politique de réseau permettra sans doute á désenclaver toute la région et d’ouvrir devant elle de réelles opportunités économiques. La grande route de Collo á Jijel serait sans doute le point de départ dans toute politique régionale efficace.

 

Réseau électrique : zitouna est alimentée par une ligne électrique de moyenne tension venant de Collo avec une capacité de 30 kilowatts, utilisé principalement dans l’alimentation de l’éclairage public qui reste insuffisant pour le moment.

 

Réseau de gaz : les habitants de zitouna utilisent les bouteilles de gaz butane dans l’absence de gaz de ville.

Réseau téléphonique : la commune de zitouna a bénéficié d’un réseau de 512 lignes téléphoniques répartis sur des établissements publics et des particuliers.