vers l'ouest, à quatorze kilomètres de Collo,  le village de zitouna reçoit son visiteur avec une jolie sapinière au dessus de la route et de belles platanes en dessous, formé de maisons éparpillées au piémont du mont de  djebel gouffi ( presque 1200 m).
  Zitouna se trouve a une altitude de 600m au dessus de niveau de la mer, derrière le cap le plus septentrional d'Afrique " le cap bougarouni", elle   connaît le taux de pluviosité le plus élevé en algerie avec  1800 mm. L'eau y'est très abondante que malgré les incendies qui ont détruit maintes fois les vallées environnantes, ce village comporte toujours une couverture variée de chênes lièges.
   L'histoire de zitouna est mal connu, on y'a trouvé quelques traces de dolmen, de ruines romaines et d'autres sépultures comme le sarcophage paléochrétien a strigiles de Tegma  découvert par les membres du musee historique et archeologique du groupe  amateur independant de zitouna oْ toutes ces ruines  reflètent  le passage de civilisations anciennes.
   Son histoire se relie a la tribu des béni ishaq dont la formation remonte le plus probable au treizième siècle.
  Vers le dix huitième siècle, Mohamed El koufi, un cheikh des Rahmani, venu du koufa province de Bagdad, y fonda son école qui devint un centre de rayonnement pour toutes les tribus voisines, il y eut jusqu'à 250 élèves. 
  Les béni ishaq, forts et indépendants ont refusé la soumission a la domination turque, puis ont livré une longue résistance a l'occupation française dont la fameuse résistance de MESSAOUD BEN MANSOUR.
  La société de lièges et de la petite Kabylie y a créé le village industriel des béni ishaq qu'on a baptisé plus tard bessombourg. Il était un centre d'exploitation forestière,  un centre industriel des plus importants.

Durant la guerre de libération, le village de zitouna a connu surtout les centres de torture ou celui de RAKLA est le plus connu, ainsi que  les camps de concentration. a noter que les camps de zitouna étaient en France l'objet d'une grande campagne médiatique en 1959 déclenchée par l'article du 22 juillet 59 du journaliste français du figaro pierre macaigne; il faut souligner ici que certains citoyens vivent toujours dans des conditions inhumaines dans ce camp de regroupement colonial créé en juin 1957, une situation que seuls les pouvoirs publics algériennes assument la complète responsabilité (voir affaire camp de regroupement de bessombourg en page principale) 

Après l'indépendance, bessombourg reprend son nom arabe zitouna et hérite la société des chênes liéges et des hamandes de la petite Kabylie HPK avec ses usines de lièges, de bouchons et de bois, une station d'essence, des ateliers annexes a l'usine du HPK...mais tout cela ne tarda pas de s'effondre et disparaître pour ouvrir la page a une longue période de l'oubli et d'exclusion caractérisée par la réalisation de trente six logements sociaux pendant plus que quarante ans d'indépendance engendrant une misère sans pareille chez quelques franges de la société zitounienne.

zitouna est une veille commune de 1927 qui se trouve aujourd'hui dans état alarmant, situation causée par une gestion archaïque des affaires publiques basée sur le clanisme et le tribalisme qui régnait et règne toujours  au sein de l'administration a la wilaya de skikda.

que faire la veille école n'a d'autre moyens de se maintenir en place sauf en jouant sur ces prétextes.

 

sincèrement

Abdelghani

                                                  ZITOUNA  EX BESSOMBOURG

                                        Le site perso de Abdelghani boulkenafet

Le site de Goufi est solidaire avec les habitants du camp de concentration ' Chaabate el kalitous' exclus par les autorités publiques dans l'opération de relogement.