 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
|
ZITOUNA: CAPITALE DU THEATRE AMATEUR |
|
|
|
Hommage aux années smail |
|
|
|
Lorsque smail benguiba a reçu sa mutation de la daïra de Collo pour occuper le poste de directeur du centre culturel de zitouna, personne parmi la population de cette petite localité accrochée au massif de Collo ne pensait que sa venue à la tête de cette institution culturelle puisse représenter un évènement, car inaugurée le 13/12/1984 et gérée jusqu'en 1987 par l'UNJA, cette dernière est restée sans rendement notable. |
|
|
|
Mais, avec son arrivée et l'ouverture officielle du centre en date du 27 décembre 1987, un grand changement se faisait sentir. |
|
|
|
Dés ses premiers jours à la tête du centre, Smail (un fils de chahid révolté chez qui la révolution et ses idéaux sont plus qu'une croyance) se fixait une mission et traçait un but. |
|
|
|
Sa mission était de contribuer à la recouverte de la souveraineté culturelle du pays et sa cible était de faire de son village zitouna, dont le nom en arabe évoque l'olivier, la capitale du théatre amateur. |
|
|
|
Son premier exploit était sa réussite lucide à faire intégrer la jeunesse locale qui pour la première fois dans l'histoire du village trouvait devant elle un centre culturel avec des portes grandes-ouvertes: Une salle de bibliothèque très fournie en titres, deux salles de cours et plusieurs activités s'y déroulent et ce malgré l'état délabré dans lequel le centre lui a été légué.. |
|
|
|
Le seuil de son parcours glorieux était la création en 1988 de la troupe théâtrale «Et tahadi »(le défi). |
|
|
|
Puis vient l'organisation du premier festival national du théâtre amateur du 10 au 17 juillet 90 avec la participation de plusieurs troupes venues de Tlemcen, Souk Ahras et Skikda... etc. |
|
|
|
Placé sous le slogan «pour un théâtre amateur objectif et de solidarité», le premier festival a été ouvert par la présentation de la troupe de zitouna d'une pièce intitulée «El Gharib» qui reflète la souffrance du citoyen arabe et le déchirement de sa personnalité arabo-musulmane entre le passé et le présent. |
|
|
|
Le théâtre communal de Skikda a présenté de sa part dans cette première journée une pièce du réalisateur Fouad ben Ahmed qui a tenté de changer des situations sociales dramatiques par la lutte contre la bureaucratie. |
|
|
|
Pendant une semaine, les spectacles suivis de débats ont été une grande occasion pour la population locale et les participants pour enrichir leur savoir et débattre de la situation du théâtre amateur. |
|
|
|
Ainsi, le premier festival lui a donné de l'appétit et Smail organisait régulièrement des conférences, des semaines culturelles, des tournois...etc. |
|
|
|
Pour la deuxième fois consécutive, le centre organisait en collaboration avec la direction de willaya de promotion de la jeunesse, la ligue de willaya de défense et de promotion de la culture, l'APC de zitouna ainsi que la daïra le deuxième festival national du théâtre amateur du 26/08/92 au 03/09/03 avec la participation de Ahl el fen wa takafa ( EL Harrach), El mawkeb El feni(souk ahras), Founoun dramia (Skikda), Et tahadi ( zitouna) et Essahwa( kanoua), Essaraha( Skikda). |
|
|
|
La troupe de zitouna Et tahadi, qui avait déjà à son actif trois pièces, a adapté pour cette année le roman de rachid mimouni (l'honneur de la tribu). |
|
|
|
Malgré que le programme initial a été un peu perturbé à cause des torts causés par les reports des dates, le festival réussissait à créer une atmosphère culturelle et remplir le vide dans lequel vivaient les jeunes de cette localité. Chaque matin les discussions du village ne tournaient qu'autour du théâtre. |
|
|
|
Malheureusement, les journées théâtrales de zitouna, tout comme les années smail, se sont très vite écoulées, ne laissant derrière que le souvenir des belles images comme dans le cas des nos grandes fêtes de mariage d'autrefois. |
|
|
|
Mais, avec beaucoup de nostalgie et d'amour pour ce tableau magnifique du passé, une question s'impose: Ou est passé smail? |
|
|
|
Ou est passé l'homme qui a réussit à faire parler de lui presque toute la presse nationale: l'hebdomadaire arabe El wihda du 02 au 08 août 90, le quotidien Echaab du 11/01/90, El djazair el youm du 11 mai 92, l'Est algérien du 30 au 05 septembre 92, Echaab du 09 mai 1990, Echaab du 25 juillet 90, Ennasr du 30/06/91, horizons du 28/29 juin 1990, El khabar du 5 septembre 92, El anab du 30 juin 92, Alger républicain du 25 août 92, Alger républicain du 5 septembre 92, Ennasr du 25 mars 97.....? |
|
|
|
Ou est passé le gestionnaire qui a fait tout ce boom médiatique avec une subvention de 10 millions du fonds de willaya qui ne couvrait même pas la masse salariale des quatre agents que le centre employait? |
|
|
|
La réponse amère à toutes ces questions est que ceux qui ont voulu faire de smail un néant dans le monde culturel l'ont tout simplement écarté et isolé du monde dans lequel il peut respirer, tout en prétendant ne pas vouloir décider sa mort. |
|
|
|
Abdelghani boulkenafet |
|
|
|
* Président de l'office de zitouna d'artisanat et de tourisme «OZAT» |
|
|
|
LES ANNEES SMAIL REVIENDRONT A TRAVERS L' OZAT |
|
|
|
RETOUR |
|