4-3-1- Les présentatifs :

Leur rôle est de présenter des nome ou leur équivalents, des infinitifs ou des propositions introduites par « que ».

- C’est est le présentatif le plus utilisé. Il peut présenter ou représenter

- un nom : c’est Mounir, c’est palais.

- Un adjectif : c’est honteux ; c’est excellent

- Un pronom : c’est lui, ce sont excellent

- Un adverbe : c’est ici

- Une proposition : c’est ce que tu proposeras.

« C’est » peut être utilisé pour mettre en valeur le mot qu’il introduit, il est alors suivi d’une subordonnée relative.

                      Mon père est arrivé---- c’est mon père qui est arrivé

Sortir d’ici m’arrangera---- c’est sortir d’ici qui m’arrangera.

« C’est » est le seul représentatif qui s’accorde en nombre :

C’est ton frère qui est blessé----- ce sont tes frères qui sont blessés.

Il se conjugue aussi à tous les temps de l’indicatif et du conditionnel :

Ce serait grave, c’était hier, c’est été possible.. et peut être utilisé à la forme négative :

                      Ce n’est pas mon affaire.

- Il y a : est suivi généralement d’un nom, et rarement d’une proposition ou d’un infinitif. Il a une valeur démonstrative puisqu’il affirme l’existence d’un fait inconnu de celui à qui on s’adresse, surtout lorsqu’il est suivi de « la ».

                      Il y a là tout un système d’idées compliquées.

                      Il y a l’amour de la partie derrière leurs actes.

A la forme négative, il peut être suivi d’un infinitif précédé de « à ».

                      Il n’y a pas à s’y tromper.

- Il est : ce présentatif est couramment employé pour l’heur ; il peut, aussi, être suivi d’un nom ou d’un adjectif :

                      Il est temps ;

                      Il est dur ;

                      Il est quatre heures de l’après-midi.

Il se conjugue à l’imparfait, toujours au singulier et est employé parfais comme substitut de « il y a ».

                      Il était une fois un homme d’honneur ;

                      Il est (il y a) des gens qu’on ne peut ignorer.

- Voici et voilà ; sont des présentatifs qui servent à désigner ce qui est rapproché ou éloigné de la personne qui parle. Ils ont gardé une certaine valeur verbale liée à leur origine (vois ici, vois-là). C’est pourquoi ils peuvent se construire avec :

-         un nom : voici les fleurs que je t’offrirai

-         un pronom conjoint antécédent : te voilà terrassé

-         un attribut : en voilà trois des candidats.

- une subordonnée relative : voilà qui est à  discuter.

                                      : voici ce que tu veux.