BULLETIN D'INFORMATION DE LA SOCIÉTÉ DES PRÊTRES DU SÉMINAIRE DE QUÉBEC
1, rue des Remparts
Québec, QC
SME-Info Volume 29 numéro 3 novembre 2002
Mot du Supérieur général
Le Séminaire de Québec, à la demande de Monseigneur l’Archevêque dans sa lettre du 10 juin 2002, s’est engagé dans un processus de «redéfinition» et de «relance» de sa mission pastorale.
Un plan de consultation a été approuvé par le Conseil à sa séance du 17 octobre 2002. Le Supérieur général a été chargé de rencontrer les membres de la communauté. Au moment où vous lisez ces lignes, j’aurai vu presque tous les prêtres qui ont répondu avec empressement à l’invitation du Conseil. Les cinq séminaristes du diocèse de Québec ont eux aussi apporté leurs suggestions. Cette première phase terminée, le Conseil transmettra à Monseigneur l’Archevêque le fruit de ses réflexions. Dans une étape ultérieure, des gens extérieurs au Séminaire, des partenaires possibles et des personnes intéressées seront sûrement sollicités.
Je profite de l'occasion pour offrir nos hommages à Monseigneur Marc Ouellet, notre nouvel archevêque, et pour l'assurer de notre plus entière collaboration au service de notre Église diocésaine dans la réponse aux défis actuels qui la confrontent. Je remercie Monsieur l’abbé Louis Corriveau, Tony Deblois et Michel Sauvageau pour leur contribution empressée et généreuse à ce Bulletin.
Hermann Giguère, ptre
Nominations
Monsieur l’abbé Claude Côté a été nommé Directeur du Service des ressources humaines pour le Diocèse de Québec.
Monsieur l'abbé Jacques Lemieux, vice-postulateur de la cause de canonisation du bienheureux François de Laval, a été nommé membre du Comité exécutif du Comité des fondateurs de l’Église canadienne.
Distinction
Le 31 octobre 2002, lors de la réunion annuelle de l'Association des périodiques catholiques, Monsieur l'abbé Louis-André Naud a reçu le Prix de la meilleure chronique pour ses contributions sur la liturgie dans la revue Pastorale Québec.
Remerciements de Mgr Jean-Pierre Blais pour la contribution financière du Séminaire de Québec à la JMJ de Toronto
Le Séminaire, à l’invitation des autorités diocésaines, a fait une contribution financière très importante pour aider à absorber le déficita somme de 2.7 millions de dollars que le diocèse de Québec doit trouver pour payer sa part du déficit d’environ 28 millions de dollars de la JMJ de Toronto. Voici un extrait de la lettre de remerciement envoyée au Supérieur général par Monseigneur Jean-Pierre Blais, vicaire général et auxiliaire à Québec, le 4 novembre 2002, en la fête de saint Charles Borromée.
La Journée mondiale de la Jeunesse 2002 est maintenant à compléter son bilan au Diocèse de Québec. Je me fais une joie de vous présenter le compte rendu suivant en date du 1er novembre 2002. Le Diocèse de Québec a reçu 3,000 jeunes en famille d'accueil. Il faut ajouter 16,000 jeunes qui ont participé à des activités du Diocèse sans être en famille d'accueil ou ont circulé dans le diocèse. Ces jeunes étaient en provenance de 45 pays différents. Plus de 1,500 de nos jeunes ont participé à la rencontre de Toronto malgré les inconvénients de l'horaire.
Le rendez-vous du 20 juillet sur les Plaines d'Abraham a rassemblé 20,000 pèlerins et leur famille. Au retour, nous avons relancé les jeunes, le samedi 24 août, pour une journée d'échanges. 370 jeunes ont répondu à cette invitation. Plusieurs équipes de jeunes continuent à se voir et, à titre d'exemple, le groupe de Saint-Jean-Baptiste-de-Québec qui se réunit tous les mois au nombre de 45 jeunes. Ce sont des chiffres éloquents.
Le Séminaire de Québec a apporté une généreuse contribution. Il me fera plaisir de vous présenter le bilan de Toronto et celui du Diocèse de Québec lorsque le tout sera disponible. Aujourd'hui, je viens vous dire merci pour votre participation financière et votre engagement sur le terrain. Grâce à votre aide, le projet de la J.M.J. 2002 au Diocèse de Québec a été un beau succès et a fait ses frais en nous laissant même un surplus dans les opérations courantes.
Soyez remercié pour toute cette générosité. Grâce à votre communion, dans ce projet, nous avons pu relever le défi auquel il faut assurer un avenir.
Les mercis d’un nouveau diacre, Michel Sauvageau de Québec
Le Grand Séminaire était en fête le 25 octobre 2002 pour l’ordination au diaconat de Michel Sauvageau par Monseigneur Maurice Couture dans la Chapelle du Grand Séminaire au Pavillon Jean-Olivier-Briand. Actuellement membre de l’équipe pastorale de la paroisse Sainte-Marguerite-d’Youville à Plessisville, Michel y exercera son ministère jusqu’au moment de son ordination presbytérale. Nos plus chaleureuses félicitations.
C’est avec beaucoup de bonheur que, le vingt-cinq octobre dernier, j’ai répondu oui à l’appel au diaconat que me lançait Monseigneur Maurice Couture. Un bonheur composé de beaucoup d’humilité, de gratitude et de confiance en Dieu et à l’Église.
La décision de la Communauté du Grand Séminaire de Québec de m’appuyer dans mon désir de célébrer cette étape décisive de ma vie de foi dans la chapelle du Grand Séminaire ajouta à la beauté de ce jour. Cette chapelle représente le lieu où j’ai grandi ; où nous, séminaristes et membres de l’équipe de formation, avons prié la liturgie des heures et célébré à chaque jeudi communautaire le mystère de notre choix de chercher la meilleure façon de suivre Jésus ; lieu où, entouré de mes confrères et de ma famille, je célébrai chaque nouveau pas franchi à l’occasion de la messe du Christ-Roi des années 1995, 1996 et 2001.
Ce jour me permit de porter un nouveau regard sur les neuf dernières années. Les seuls mots qui me semblent appropriés pour exprimer ce que je ressens encore aujourd’hui sont Merci Seigneur. Merci Seigneur pour ces personnes qui, avec patience, miséricorde et dévouement n’ont cessé de me donner le meilleur d’elles-mêmes. Merci Seigneur pour ces hommes et ces femmes qui m’ont accompagné dans la recherche de la vérité. Grâce à leur amour et leur foi, j’ai pu répondre à notre pasteur, ce 25 octobre 2002, dans le bonheur et dans la paix : oui, je le veux.
Michel Sauvageau, diacre
Un bataillon au Séminaire…
Hé oui ! À l’initiative de Tony Deblois, séminariste de deuxième étape, les officiers du 5e Bataillon des Services du Canada stationné à Valcartier ont fait une visite guidée au SME le 13 novembre 2002 et, par la suite, ces 32 personnes ont vécu un après-midi de développement professionnel consacré au rôle d'un aumônier militaire. Le Padre Maurice Frenette, aumônier principal de la base militaire, a fait avec Tony Deblois un exposé qui avait pour titre : L'aumônier militaire : de la formation à la mission. Cette journée a pris fin avec une visite historique des édifices du SME guidée par Monsieur l’abbé Jacques Roberge, procureur.
Saviez-vous que… ?
- …lors de sa fondation, le Séminaire comptait six prêtres. Pouvez-vous les nommer et dire quelle est la date de la fondation du SME ?
Réponse à la fin du Bulletin.
- …le Petit Séminaire de Québec commence lorsque Monseigneur de Laval et les prêtres du SME accueillent, dans la maison de madame veuve Couillard située sur l’emplacement de la Cour du Vieux-Séminaire (Cour des petits), un certain nombre d’élèves, hurons et français. Combien étaient-ils, à quelle date et en quelle année se passe cet événement ?
Réponse à la fin du Bulletin.
Dates à noter
- 27 novembre : séance du Conseil du SME ;
- 6 décembre : congé à l'Université et mini-récollection pour la fête de l’Immaculée Conception au Grand Séminaire ;
- 9 décembre : célébration eucharistique avec les séminaristes, renouvellement du Vœu de l’Immaculée fait sans interruption par les prêtres du SME depuis 1665, apéritif et repas festif pour la fête de l’Immaculée Conception ;
- 18 décembre : fin des cours pour les séminaristes ; séance du Conseil du SME ;
- 23 décembre : échange de vœux avec les employées et employés du Séminaire ;
- 29 décembre : fête de la Sainte Famille, patronne principale du SME ;
- 8 janvier 2003 : sessions de formation pour les séminaristes ;
- 13 janvier : début des cours du second trimestre à l’Université ;
- 24 janvier : fête de saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et modèle de pasteur, patron secondaire du SME.
À réserver à votre agenda
- 26 mars 2003 : pour des célébrations commémorant le 340e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec.
Prêtres pour le nouveau millénaire
Les prêtres du Québec de moins de 12 ans d’ordination se sont réunis au mois d’octobre à l'Île d’Orléans. Ils étaient environ 45. Monsieur l'abbé Louis Corriveau, un des organisateurs, nous livre quelques impressions et quelques souhaits.
La deuxième rencontre provinciale des jeunes prêtres a pris fin le 10 octobre dernier au terme de trois jours d'échange et de réflexion. Dans le magnifique cadre du Foyer de Charité Notre-Dame d'Orléans, 66 prêtres ordonnés dans différents diocèses catholiques du Québec depuis 1990 ont pris part à cet événement ayant pour thème «prêtres aujourd'hui : joies et défis».
Deux conférences sont venues ponctuer ces rencontres. Dans un premier temps, Gilles Routhier, théologien, a livré ses réflexions sur le prêtre en tant qu'«acteur du renouvellement de l'Église». Gilles Routhier relève une grande différence entre les conditions de vie et d'exercice des jeunes prêtres d'aujourd'hui par rapport aux anciens. Le plus petit nombre de prêtres, leur âge moyen plus élevé et surtout, le contexte humain et spirituel dans lequel ils opèrent a considérablement évolué.
Au lendemain du grand Concile Vatican II, un enthousiasme quasi euphorique caractérisait l'Église du Québec. Vers 1982, un vent de récession ouvre une nouvelle période dans la société québécoise qui se reflète dans la vie de l'Église. C'est une période de déprime économique et de morosité. Beaucoup de grands mouvements d'église s'essoufflent. Le décrochage de la pratique religieuse s'installe. Le rapport «Risquer l'avenir» de 1992 révèle que les catholiques sont devenus minoritaires au Québec. À cette situation, les prêtres opposent différents types de réactions. Un fatalisme admettant que la décroissance, désormais irréversible, doit être liquidée au quotidien : «Puisque c'est comme ça, on va gérer la décroissance». Un héroïsme stoïque du type : «On va tenir bon !». Devant la réalité trop dure, d'autres encore seront tentés d'aller chercher ailleurs que dans le ministère un sens à leur vie.
Fin 90, une nouvelle période semble vouloir naître. On commence à admettre que l'Église est en exil. Des termes nouveaux apparaissent dans le lexique religieux québécois. On parle désormais de mission et d'évangélisation. On commence à réfléchir sur l'initiation chrétienne. La crise actuelle se présente comme un temps de choix. On comprend mieux la nécessité de redevenir proactifs. Mais les urgences de la mission se voient désormais confrontées à un manque flagrant de ressources humaines et matérielles.
Louis Corriveau, ptre
Réponses au Saviez-vous que… ?
QUESTION I: Henri de Bernières, premier supérieur, et Charles de Lauson de Charny venus avec Monseigneur de Laval en 1659 ; Thomas Morel arrivé en Nouvelle-France en 1661 et Jean Dudouyt, premier procureur, arrivé en 1662 ; Louis Ango des Maizerets et Hugues Pommier que l’évêque ramena avec lui en 1663. Les lettres patentes de Monseigneur de Laval datées du 26 mars 1663 constituent l’Acte de fondation du Séminaire de Québec.
QUESTION II: Ils étaient sept jeunes Canadiens dont quelques-uns étudiaient déjà au Collège des jésuites aux frais de Mgr de Laval. On leur joignit six jeunes Hurons et, le 9 octobre 1668, tout le groupe s’installa dans la maison de Madame Couillard. Quatre des Canadiens devinrent prêtres du SME plus tard : les frères jumeaux Pierre et Claude Volant, Jean Pinguet et Paul Vachon. Aucun des jeunes Hurons ne persévéra. Le dernier quitta le Petit Séminaire en 1673 à la demande de ses parents.
Visitez le site internet du SME (en construction) à l’adresse :
http://www.seminairedequebec.org
Responsabilité : Hermann Giguère, supérieur général
Mise en page, présentation et diffusion : Michelle D. Barabé, secrétaire
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Dernière mise à jour 3 décembre 2002