BULLETIN D'INFORMATION du Séminaire de Québec
Vol. XXXII – No 1 Février 2005
Mot du Supérieur général
Dans le
tourbillon de l’année qui est en marche, une nouvelle nous arrive : deux évêques
auxiliaires sont nommés à Québec : Monsieur l’abbé
Hermann Giguère, ptre
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Dates à retenir
w 30 mars 2005 : fête pour l’anniversaire de la
fondation du SME (24 mars 1663) – concélébration et repas festif
w 6 mai 2005 : fête du fondateur du SME,
le bienheureux François de Laval, et célébration pour les jubilaires de
l’année : M. le chanoine Jean-Charles Racine et M. l’abbé Jean-Marie
Thivierge (60 ans de presbytérat) ; M. le chanoine Laurent Tailleur (50
ans) et M. l’abbé
w 6 mai 2005 : premier anniversaire de la
fondation du Centre Québec IXThUS
Activités
pastorales
Centre d’évangélisation
Québec IXThUS
Les
nombreuses activités régulières du Centre sont énumérées dans le calendrier en
ligne sur le site internet www.quebecixthus.com.
Veuillez le consulter pour plus d’information.
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15 mars à 21 h 30 : conférence de M. l’abbé Lucien Robitaille,
prêtre et théologien – Le mariage est un sacrement !
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24-27mars : Triduum pascal pour la Semaine sainte menant à Pâques
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29 mars à 21 h 30 : conférence de M. Claude Vallières de la
bande Magnétik – Témoigner en chanson
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12 avril : témoignage de Mme Anne Sigier, libraire et éditrice
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26 avril : conférence de M. Jacques B. Gélinas – La globalisation ou la
mondialisation
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7-8 mai : pièce de théâtre (création de jeunes adultes avec l’équipe du
Centre)
Maison François-de-Laval à
Petit-Cap
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4-6 mars : rencontre du groupe Agapê
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8-10 avril : rencontre du groupe Agapê
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29 avril : activité de formation
pour les séminaristes de 1re étape du Grand Séminaire
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Carême : Convertissez-vous
et croyez à la Bonne Nouvelle
Lorsque
nous sommes dans le feu de la vie active remplie de toutes sortes
d’obligations, le rythme de celle-ci est marqué par des temps forts comme le
début d’une nouvelle année scolaire ou pastorale, le début des vacances, etc. Dans une vie de retraité où les activités sont
moins nombreuses, le rythme est plus régulier, mais quoi qu’il en soit de
notre situation, tous nous nous retrouvons dans le déroulement de l’année
liturgique dans un autre rythme : un rythme plus intérieur marqué de
divers temps forts qui nous permettent d’entrer dans le « temps du salut ».
Le
carême est un de ces temps forts incontournables de la vie chrétienne dans
lequel nous sommes entrés depuis quelques semaines. Oui! le carême est revenu… encore une fois. Un carême de plus dans nos vies. Il ne vient pas répéter celui de l’an dernier,
ni ceux des précédentes années. C’est une
longue marche vers Pâques.
Il
rappelle celle du peuple hébreu dans le désert pendant 40 ans. Une marche où, tendu vers la Terre promise, celui-ci
a découvert la présence toute spéciale de son Dieu qui cheminait à ses côtés,
une présence qu’il a parfois oubliée,
qu’il a même critiquée, mais qui s’est imposée comme la seule qui puisse le
faire vivre pleinement.
Une longue
marche pour Jésus qui, après s’être retiré pendant 40 jours, a commencé sa
mission publique où il a connu des moments de décision, de tentations, mais
aussi d’accueil et de confiance en Dieu à qui il s’en est remis totalement
jusqu’à la fin.
Une
longue marche aussi pour chacun de nous qui sommes invités à refaire simplement
encore une fois le parcours de ces 40 jours, qui nous permet de pousser plus
loin notre marche vers l’ultime Pâques.
C’est
le temps de nous laisser poser des questions du genre de « que fais-tu de ta
vie ? Que deviens-tu ? Qu’est-ce qui est important pour toi ? Comment accueilles-tu la Parole de Dieu
aujourd’hui ? »
Hermann Giguère, ptre
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Deux
nouveaux diacres : Daniel Boivin et Pierre Robitaille
Le
8 janvier 2005, Monseigneur Jacques Berthelet, évêque du diocèse de Saint-Jean-Longueuil,
ordonnait au diaconat
Hymne d’action
de grâces
À l'occasion de mon ordination diaconale présidée, le
5 février dernier, par Mgr Jean-Pierre Blais, en notre chapelle, j'ai présenté à
l'assemblée le mot de reconnaissance suivant.
Même si ma bouche était pleine de chansons comme la
mer, et ma langue pleine de joie comme le clapotis sonore de ses vagues
bleues, et mes lèvres débordantes de louange comme l'immensité du
firmament ; et même si mes yeux brillaient comme le soleil et la pleine
lune ; et même si mes bras s'étendaient comme l'aigle libre dans l'espace, et
mes pieds légers comme ceux d'une biche... Je ne réussirai pas à te remercier, Adonaï,
notre Dieu et le Dieu de nos pères et mères, ni à bénir ton nom pour une infime
partie de ce que tu as accompli pour nos ancêtres et pour nous-mêmes, hier et
aujourd'hui.
Et comme il fait bon être devant Toi, avec tous ceux
et celles qui, avec l'harmonie de leur voix et de leur instrument, l'élégance
de leurs gestes, l'élan de leur coeur et de leur foi, ont fait pour Toi, en ce
jour béni, un bouquet de louanges.
Pierre Robitaille, diacre
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La grâce du changement
Le 8
janvier dernier, j’ai eu la très grande joie de recevoir le diaconat et d’être
incardiné pour le diocèse de Saint-Jean-Longueuil.
L’évangile
du jour racontait le baptême de Jésus. Il
m’aurait été facile de me prendre pour le « Fils bien-aimé du Père »
étant donné toute l’affection reçue, mais mon évêque, Mgr Jacques Berthelet, c.s.v.,
m’a en quelque sorte rappelé à l’ordre durant son homélie lorsqu’il a dit :
« L’évêque est un prêtre et le prêtre est un diacre. La grâce du diaconat, sous une forme ou une
autre, suit l’ordonné tout au long du reste de son chemin ».
Qui
aurait pu dire que l’esprit des Béatitudes pourrait me mener aussi loin ? Servir son prochain est la mission de tous les
baptisés, mais chaque baptisé a un potentiel pour répondre à un appel
spécifique dans un monde donné, un lieu donné, un temps donné. Mon ministère diaconal sera de servir dans
une Église qui se transforme et qui se reconnaît de moins en moins dans ses
façons traditionnelles de faire. Mon
grand-père, né en 1893, a vraiment connu un autre siècle. Sa foi n’aurait jamais pu devenir la mienne. La foi de chacun est pétrie d’expérience.
Entendons-nous
bien : je ne me suis pas engagé à servir dans un contexte de décroissance,
mais bien dans celui d’une profonde mutation. Une chenille, si jolie soit-elle, n’est pas
faite pour rester telle quelle. La
chenille est faite pour devenir un papillon et pour survivre, elle doit se
dégrader jusqu’à l’état liquide. La
chenille, la chrysalide et le papillon sont un seul et même animal, mais à
différents moments de son existence. Il
en va de même pour l’Église qui a, comme par hasard, pour mission de
transformer le monde. Heureusement, il y a les remises en question. Servir dans la tempête ramène toujours à
l’essentiel. Heureuses quêtes de sens
qui nous vaudront une nouvelle génération de pasteurs !
Du
Séminaire et du Grand Séminaire, je me souviendrai de votre ouverture. Puissiez-vous, comme l’Esprit qui souffle où
il veut, continuer à vous interroger et vous adapter afin d’évangéliser le
monde d’ici et de maintenant. Pour ma
part, j’étais entré chez vous pour chercher et me voilà en train d’aider
d’autres à trouver leur voie. Quel beau
paradoxe que de trouver le temps long et court à la fois ! Merci pour tout !
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Saviez-vous… ?
Ü … quand, de qui et
par qui a été acheté le terrain de Petit-Cap où les « Messieurs du
Séminaire » construisirent le Château Bellevue inauguré en 1779 ?
Réponse
à la fin du Bulletin.
Ü … d’où
vient le nom de « Petit-Cap » ?
Réponse
à la fin du Bulletin.
Ü …pourquoi le Château sur le domaine de
Petit-Cap porte-t-il le nom de « Bellevue » ?
Réponse
à la fin du Bulletin.
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Inauguration de la nouvelle œuvre
du SME : le Centre Québec IXThUS
C'est dimanche le 12
décembre dernier qu'a eu lieu l'inauguration officielle du Centre Québec
IXThUS, la nouvelle œuvre du Séminaire de Québec, un centre pour la « Nouvelle
Évangélisation auprès des jeunes adultes ». Un peu plus de 300 personnes étaient
présentes dont plus de la moitié était des jeunes.
Après une animation
musicale du groupe MC3, une mise en scène se déroulant au ciel avec Mgr
de Laval nous a permis, d'une manière humoristique, de saisir un peu plus
l'origine du Centre.
Par la suite, Monsieur l’abbé
Hermann Giguère, supérieur général du Séminaire de Québec, est venu rappeler
l'historique du Séminaire et le cadre dans lequel naissait ce nouveau Centre. Il a conclu en présentant les membres de l'équipe
: Monsieur l'abbé Claude Jobin (responsable), monsieur Dany Dubois (adjoint au
responsable), Monsieur l'abbé Jean Tailleur, Monsieur l'abbé André Gagné et Soeur
Doris Lamontagne (animateurs) et madame Michelle Coulombe (secrétaire).
Les membres de l'équipe
ont alors expliqué d'où venait leur nom IXThUS et dévoilé leur logo. Finalement, ils ont dévoilé leur programmation
de janvier à juin 2005.
Ce fut ensuite au tour du
Cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, de dire quelques mots sur le Centre
et de remettre en présent à son équipe une reproduction d'une icône de la Sainte
Famille. Après quoi, il a présidé un
temps de prière soutenu par le chant d'une chorale composée d'une vingtaine de
jeunes et des Fraternités monastiques de Jérusalem.
Le tout s'est terminé par
un goûter et une visite des locaux. La
joie et la fraternité étaient palpables tout au cours de la soirée.
Jean Lortie
Animateur
au Service d’animation pastorale
Diocèse de
Québec
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Réponses
au Saviez-vous… ?
La
première concession des terres du Cap Tourmente remonte à 1624. En 1636, le 29 février, la Compagnie des
Cent Associés partage ces terres entre les membres de celle-ci, et
la section comprenant le Petit-Cap retenue par le sieur Charny de Lauzon fait
plus tard l’objet d’une vente, le 23
août 1657, à Julien Fortin dit de Bellefontaine. La famille Fortin cède à son tour cette terre
à Mgr de Laval en 1662, se réservant une partie de celle-ci située sur le
versant ouest du domaine appelé alors dans son ensemble « coteau Fortin ». C’est après la Conquête que le SME décide
en 1776 de bâtir « une maison de vacances à Saint-Joachim sur le
coteau Fortin » et, à l’été 1779, les séminaristes et les prêtres
l’utilisent pour la première fois, même si la maison est crépie et blanchie à
la chaux et le terrain nettoyé seulement l’année suivante.
Le Petit-Cap tient son nom de sa situation
par rapport au gros cap ou Cap Tourmente ainsi dénommé par Champlain
qui, en remontant le fleuve en 1608, cartographie et nomme les sites qu’il
voit et visite : « nous l’avons ainsi appelé, écrit-il, d’au-tant que pour peu qu’il face de vent, la
mer y esleve comme si elle étoit pleine ».
Le nom de Bellevue identifiait, au
début, « non seulement le Château et bâtiments adjacents mais toute cette
partie du coteau Fortin qui se trouve sur le domaine du Séminaire », selon
des notes manuscrites de Mgr Amédée Gosselin rédigées en 1906, rapportant les
propos de l’abbé Robert, prêtre du Séminaire. Il a été très tôt employé pour désigner la
maison de vacances qui prit le nom de Château Bellevue. Le domaine, quant à lui, fut dès lors appelé
de plus en plus le Petit-Cap.
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Visitez le site internet du
Séminaire www.seminairedequebec.org
Responsabilité :
Hermann Giguère, supé-rieur général
Mise en page,
présentation et diffusion : Michelle D. Barabé, secrétaire de direction