SME-Info

BULLETIN D'INFORMATION du Séminaire de Québec

 

 


Vol. XXXII – No 1                 Février  2005

 


Mot du Supérieur général

 

Dans le tourbillon de l’année qui est en marche, une nouvelle nous arrive : deux évêques auxiliaires sont nommés à Qué­bec : Monsieur l’abbé Pierre-André Fournier, vicaire épiscopal et directeur de la pastorale diocésaine, et Monsieur l’abbé Gilles Le­may, curé des paroisses de Saint-Étienne, Saint-Nicolas et Saint-Rédempteur. Nos plus sincères félicitations à ces confrères qui acceptent une tâche ardue mais si im­portante pour notre Église diocésaine.  Ce numéro du SME-Info fait état de moments forts qu’a vécus et que continue de vivre notre communauté : l’ouverture de la nou­velle œuvre du SME, les ordinations au dia­conat de Daniel Boivin et Pierre Robitaille, le temps de la montée vers Pâques qu’est le Carême sans compter les « Saviez-vous ? » toujours si appréciés des lecteurs et lectri­ces, me dit-on.  Bonne lecture.

 

Hermann Giguère, ptre

 

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Dates à retenir

 

w 30 mars 2005 : fête pour l’anniversaire de la fondation du SME (24 mars 1663) – concélébration et repas festif

 

w 6 mai 2005 : fête du fondateur du SME, le bienheureux François de Laval, et célébra­tion pour les jubilaires de l’année : M. le chanoine Jean-Charles Racine et M. l’abbé Jean-Marie Thivierge (60 ans de presbyté­rat) ; M. le chanoine Lau­rent Tailleur (50 ans) et M. l’abbé Alain Pouliot (25 ans)

 

w 6 mai 2005 : premier anniversaire de la fondation du Centre Québec IXThUS 

Activités pastorales

 

Centre d’évangélisation Québec IXThUS

 

Les nombreuses activités régulières du Centre sont énumérées dans le calendrier en ligne sur le site internet www.quebecixthus.com. Veuillez le consulter pour plus d’information.

 

w 15 mars à 21 h 30 : conférence de M. l’abbé Lucien Robitaille, prêtre et théologien – Le mariage est un sacrement !

w 24-27mars : Triduum pascal pour la Se­maine sainte menant à Pâques

w 29 mars à 21 h 30 : conférence de M. Claude Vallières de la bande Magnétik – Témoigner en chanson

w 12 avril : témoignage de Mme Anne Si­gier, libraire et éditrice

w 26 avril : conférence de M. Jacques B. Gélinas – La globalisation ou la mondialisa­tion

w 7-8 mai : pièce de théâtre (création de jeunes adultes avec l’équipe du Centre)

 

Maison François-de-Laval à Petit-Cap

 

w 4-6 mars : rencontre du groupe Agapê

w 8-10 avril : rencontre du groupe Agapê

w 29  avril : activité de formation pour les séminaristes de 1re étape du Grand Sémi­naire

 

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Carême : Convertissez-vous

et croyez à la Bonne Nouvelle 

 

Lorsque nous sommes dans le feu de la vie active remplie de toutes sortes d’obligations, le rythme de celle-ci est mar­qué par des temps forts comme le début d’une nouvelle année scolaire ou pastorale, le début des vacances, etc.  Dans une vie de retraité où les activités sont moins nom­breuses, le rythme est plus régulier, mais quoi qu’il en soit de notre situation, tous nous nous retrouvons dans le déroulement de l’année liturgique dans un autre rythme : un rythme plus inté­rieur marqué de divers temps forts qui nous permettent d’entrer dans le « temps du sa­lut ». 

 

Le carême est un de ces temps forts in­contournables de la vie chrétienne dans lequel nous sommes entrés depuis quel­ques semaines.  Oui! le carême est re­venu… encore une fois.  Un carême de plus dans nos vies.  Il ne vient pas répéter celui de l’an dernier, ni ceux des précédentes années.  C’est une longue marche vers Pâ­ques. 

 

Il rappelle celle du peuple hébreu dans le désert pendant 40 ans.  Une marche où, tendu vers la Terre promise, celui-ci a décou­vert la présence toute spéciale de son Dieu qui cheminait à ses côtés, une pré­sence qu’il a  parfois oubliée, qu’il a même critiquée, mais qui s’est imposée comme la seule qui puisse le faire vivre pleinement.

 

Une longue marche pour Jésus qui, après s’être retiré pendant 40 jours, a commencé sa mission publique où il a connu des mo­ments de décision, de tentations, mais aussi d’accueil et de confiance en Dieu à qui il s’en est remis totalement jusqu’à la fin.

 

Une longue marche aussi pour chacun de nous qui sommes invités à refaire simple­ment encore une fois le parcours de ces 40 jours, qui nous permet de pousser plus loin notre marche vers l’ultime Pâques.

 

C’est le temps de nous laisser poser des questions du genre de « que fais-tu de ta vie ?  Que deviens-tu ?  Qu’est-ce qui est important pour toi ?  Comment accueilles-tu la Parole de Dieu aujourd’hui ? »

 

Hermann Giguère, ptre

 

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Deux nouveaux diacres : Daniel Boivin et Pierre Robitaille

 

Le 8 janvier 2005, Monseigneur Jacques Berthelet, évêque du diocèse de Saint-Jean-Longueuil, ordon­nait au diaconat Daniel Boivin, incardiné à ce dio­cèse par la même occasion et, le 5 février 2005, un autre diacre, Pierre Robitaille,  était ordonné, pour le diocèse de Québec cette fois, par Mgr Jean-Pierre Blais, évêque auxiliaire de Québec.  Ils nous donnent ici leur témoignage de nouveaux ordonnés. Félicita­tions et grand merci de ce partage.

 

 

Hymne d’action de grâces

 

À l'occasion de mon ordination diaconale présidée, le 5 février dernier, par Mgr Jean-Pierre Blais, en notre chapelle, j'ai pré­senté à l'assemblée le mot de reconnais­sance suivant.

 

Même si ma bouche était pleine de chan­sons comme la mer, et ma langue pleine de joie comme le clapotis sonore de ses va­gues bleues, et mes lèvres débordantes de louange comme l'immensité du firmament ; et même si mes yeux brillaient comme le soleil et la pleine lune ; et même si mes bras s'étendaient comme l'aigle libre dans l'es­pace, et mes pieds légers comme ceux d'une biche...  Je ne réussirai pas à te remer­cier, Adonaï, notre Dieu et le Dieu de nos pères et mères, ni à bénir ton nom pour une infime partie de ce que tu as accompli pour nos ancêtres et pour nous-mêmes, hier et aujourd'hui.

 

Et comme il fait bon être devant Toi, avec tous ceux et celles qui, avec l'harmonie de leur voix et de leur instrument, l'élégance de leurs gestes, l'élan de leur coeur et de leur foi, ont fait pour Toi, en ce jour béni, un bou­quet de louanges.

 

 

Pierre Robitaille, diacre

 

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La grâce du changement

 

Le 8 janvier dernier, j’ai eu la très grande joie de recevoir le diaconat et d’être incar­diné pour le diocèse de Saint-Jean-Lon­gueuil.

 

L’évangile du jour racontait le baptême de Jésus.  Il m’aurait été facile de me prendre pour le « Fils bien-aimé du Père » étant donné toute l’affection reçue, mais mon évê­que, Mgr Jacques Berthelet, c.s.v., m’a en quelque sorte rappelé à l’ordre durant son homélie lorsqu’il a dit : « L’évêque est un prêtre et le prêtre est un diacre.  La grâce du diaconat, sous une forme ou une autre, suit l’ordonné tout au long du reste de son chemin ».

 

Qui aurait pu dire que l’esprit des Béatitudes pourrait me mener aussi loin ?  Servir son prochain est la mission de tous les baptisés, mais chaque baptisé a un potentiel pour répondre à un appel spécifique dans un monde donné, un lieu donné, un temps donné.  Mon ministère diaconal sera de ser­vir dans une Église qui se transforme et qui se reconnaît de moins en moins dans ses façons traditionnelles de faire.  Mon grand-père, né en 1893, a vraiment connu un au­tre siècle.  Sa foi n’aurait jamais pu devenir la mienne.  La foi de chacun est pétrie d’expérience.

 

Entendons-nous bien : je ne me suis pas engagé à servir dans un contexte de décrois­sance, mais bien dans celui d’une profonde mutation.  Une chenille, si jolie soit-elle, n’est pas faite pour rester telle quelle.  La chenille est faite pour devenir un papillon et pour survivre, elle doit se dégra­der jusqu’à l’état liquide.  La chenille, la chry­salide et le papillon sont un seul et même animal, mais à différents moments de son existence.  Il en va de même pour l’Église qui a, comme par hasard, pour mis­sion de transformer le monde. Heureuse­ment, il y a les remises en question.  Servir dans la tempête ramène toujours à l’essentiel.  Heureuses quêtes de sens qui nous vaudront une nouvelle génération de pasteurs !

 

Du Séminaire et du Grand Séminaire, je me souviendrai de votre ouverture.  Puissiez-vous, comme l’Esprit qui souffle où il veut, continuer à vous interroger et vous adapter afin d’évangéliser le monde d’ici et de main­tenant.  Pour ma part, j’étais entré chez vous pour chercher et me voilà en train d’aider d’autres à trouver leur voie.  Quel beau paradoxe que de trouver le temps long et court à la fois !  Merci pour tout !

 

Daniel Boivin, diacre

 

 

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Saviez-vous… ?

 

Ü quand, de qui et par qui a été acheté le terrain de Petit-Cap où les « Messieurs du Séminaire » construisirent le Château Belle­vue inauguré en 1779 ?

Réponse Œ à la fin du Bulletin.

 

Ü d’où vient le nom de « Petit-Cap » ?

Réponse à la fin du Bulletin.

 

Ü …pourquoi le Château sur le domaine de Petit-Cap porte-t-il le nom de  « Bellevue » ?

Réponse Ž à la fin du Bulletin.

 

 

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Inauguration de la nouvelle œuvre du SME : le Centre Québec IXThUS

 

C'est dimanche le 12 décembre dernier qu'a eu lieu l'inauguration officielle du Centre Québec IXThUS, la nouvelle œuvre du Sé­minaire de Québec, un centre pour la « Nouvelle Évangélisation auprès des jeu­nes adultes ».  Un peu plus de 300 person­nes étaient présentes dont plus de la moitié était des jeunes.

Après une animation musicale du groupe MC3, une mise en scène se déroulant au ciel avec Mgr de Laval nous a permis, d'une manière humoristique, de saisir un peu plus l'origine du Centre.

 

Par la suite, Monsieur l’abbé Hermann Gi­guère, supérieur général du Séminaire de Québec, est venu rappeler l'historique du Séminaire et le cadre dans lequel naissait ce nouveau Centre.  Il a conclu en présen­tant les membres de l'équipe : Monsieur l'abbé Claude Jobin (responsable), mon­sieur Dany Dubois (adjoint au responsable), Monsieur l'abbé Jean Tailleur, Monsieur l'abbé André Gagné et Soeur Doris Lamon­tagne (animateurs) et madame Michelle Coulombe (secrétaire).

 

Les membres de l'équipe ont alors expliqué d'où venait leur nom IXThUS et dévoilé leur logo.  Finalement, ils ont dévoilé leur pro­grammation de janvier à juin 2005.

 

Ce fut ensuite au tour du Cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, de dire quelques mots sur le Centre et de remettre en présent à son équipe une reproduction d'une icône de la Sainte Famille.  Après quoi, il a présidé un temps de prière sou­tenu par le chant d'une chorale composée d'une vingtaine de jeunes et des Fraternités monastiques de Jérusalem.

 

Le tout s'est terminé par un goûter et une visite des locaux.  La joie et la fraternité étaient palpables tout au cours de la soirée.

 

Jean  Lortie

Animateur au Service d’animation pastorale

Diocèse de Québec

 

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Réponses au Saviez-vous… ?

 

Œ  La première concession des terres du Cap Tourmente remonte à 1624.  En 1636, le 29 février, la Compagnie des Cent Asso­ciés partage ces terres entre les membres de celle-ci, et la section comprenant le Pe­tit-Cap retenue par le sieur Charny de Lau­zon fait plus tard  l’objet d’une vente, le 23 août 1657, à Julien Fortin dit de Bellefon­taine.  La famille Fortin cède à son tour cette terre à Mgr de Laval en 1662, se ré­servant une partie de celle-ci située sur le versant ouest du domaine appelé alors dans son ensemble « coteau Fortin ».  C’est après la Conquête que le SME décide en 1776 de bâtir « une maison de vacances à Saint-Joachim sur le coteau Fortin » et, à l’été 1779, les séminaristes et les prêtres l’utilisent pour la première fois, même si la maison est crépie et blanchie à la chaux et le terrain nettoyé seulement l’année sui­vante. 

 

  Le Petit-Cap tient son nom de sa situa­tion par rapport au gros cap ou Cap Tour­mente ainsi dénommé par Champlain qui, en remontant le fleuve en 1608, cartogra­phie et nomme les sites qu’il voit et visite : « nous l’avons ainsi appelé, écrit-il,  d’au-tant que pour peu qu’il face de vent, la mer y esleve comme si elle étoit pleine ».

 

Ž   Le nom de Bellevue identifiait, au début, « non seulement le Château et bâtiments adjacents mais toute cette partie du coteau Fortin qui se trouve sur le domaine du Sé­minaire », selon des notes manuscrites de Mgr Amédée Gosselin rédigées en 1906, rapportant les propos de l’abbé Robert, prê­tre du Séminaire.  Il a été très tôt employé pour désigner la maison de vacances qui prit le nom de Château Bellevue.  Le do­maine, quant à lui, fut dès lors appelé de plus en plus le Petit-Cap.  

 

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Visitez le site internet du Séminaire www.seminairedequebec.org

 

 

Responsabilité : Hermann Giguère, supé-rieur général

Mise en page, présentation et diffusion : Michelle D. Barabé, secrétaire de direction