L'historique de la Réserve Écologique de
L'Île Brion
En 1969 la compagnie SAREP, filiale de Texaco, est devenue propriétaire de l'île Brion, sauf une petite partie à l'Ouest, appartenant au fédéral (phare) et à Pêcheurs Unis. Dès 1969, le Programme biologique international (section Québec) proposait de constituer l'île Brion en réserve écologique.
Un décret du gouvernement du Québec est émis en novembre 1983 pour permettre l'expropriation par le MENVIQ. Et en février 1984, l'avis d'expropriation est émis.
Puis en décembre 1986, au terme d'une cour provinciale de la chambre de l'expropriation, la Cie SAREP est expropriée au profit du ministère de l'Environnement du Québec. |
Le comité pour l'accès et la protection de l'île Brion (comité de citoyens)est formé afin de représenter les intérêts des Madelinots dans le dossier réserve écologique; les revendications du comité sont de maintenir les droits d'accès à l'Île Brion, même dans le contexte d'une réserve écologique.
Le comité a réalisé quelques études sur l'occupation humaine, un inventaire ornithologique, un programme d'accueil aux visiteurs, un programme de gardiennage. Ce comité est incorporé en octobre 1986 et 53 personnes participent à l'assemblée générale de fondation, qui a lieu le 15 janvier 1987.
Après 3 années de "prise en charge volontaire par les citoyens préoccupés", le MENVIQ confie la gestion de l'Île à la Corporation (1987)
La Corporation se voit, par la suite; "octroyer l'usage et le contrôle d'une zone d'accès hors réserve, ainsi que la surveillance de deux zones à l'intérieur de la réserve: la zone de conservation pour fin éducatives (accès modéré) et la zone de conservation intégrale (non accessible).
En 1990, d'autres subventions permettent la construction d'une plat-forme motorisée, d'un quai de halage et la location d'un nouveau bateau, "l'île de Bryon", ce qui facilite les opérations d'accès à l'ouest. Le bateau brûle cependant à la fin de juillet et les opérations sont perturbées pour la fin de cette saison.
Et en 1991, une compagnie privée effectue le transport à l'Île Brion pour la C.A.P.I.B..
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La saison 1993 sera déterminante pour l'avenir de la C.A.P.I.B.. C'est la dernière année du protocole d'entente qui aboutissait à la rédaction et l'expérimentation du programme éducatif dans les nouveaux sentiers d'interprétation délimités dans la nouvelle zone éducative.
À cause du transport réduits à un voyage par semaine et la mauvaise température, il sera organisé seulement 3 visites dans la réserve pour un nombre total de 85 personnes. Ces difficultés mettront la C.A.P.I.B. dans une mauvaise situation, l'incitant à dépasser légèrement les normes établies de 20 personnes par jour dans la réserve ainsi que des complications d'encadrement. Ces difficultés entraînées par cette nouvelle expérimentation du programme éducatif et de nouvelles zones d'activité dans la réserve, donneront l'occasion au MENVIQ de fermer la réserve écologique l'année suivante.
L'année suivante, soit l'été 1994, la C.A.P.I.B. malgré d'énorme difficultés de financement, avec seulement 5000$ accordé par le député provinciale, elle poursuivra quand même ses activités éducatives, mais cette fois dans la partie hors réserve seulement. Le mandat de surveillance sera transmis au agent de la faune, fusionné au ministère de l'environnement.
Cette année sera la fin des activités pour la C.A.P.I.B. qui demeurera inactive jusqu'à sa dissolution en 1998-99.
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