Omar Wisyam



Le spectacle du spectacle






Le masse tecnicamente educate corrono verso la paranoia popolare.




“Le Spectacle est...”. Ecco, dopo l'indispensabile Tesi 1:

Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation.

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Le Spectacle n'est pas un ensemble d'images mais un rapport social entre des personnes, médiatisé par des images.

Le Spectacle est une vision du monde qui s'est objectivée.

Le Spectacle est l'affirmation de l'apparence et l'affirmation de toute vie humaine, c'est à dire sociale, comme simple apparence.

Le Spectacle se présente comme une énorme positivité indiscutable et inaccessible. Il ne dit rien de plus que : “ce qui apparaît est bon, ce qui est bon apparaît”.

Le Spectacle n'est rien que l'économie se développant pour elle-même. Il est le reflet fidèle de la production des choses, et l'objectivation infidèle des producteurs.

Le Spectacle est le mauvais rêve de la société moderne enchaînée, qui n'exprime finalement que son désir de dormir. Le Spectacle est le gardien de ce sommeil.

Le Spectacle est ainsi une activité spécialisée qui parle pour l'ensemble des autres.

Le Spectacle est le discours ininterrompu que l'ordre présent tient sur lui-même, son monologue élogieux

Le Spectacle est le capital à un tel degré d'accumulation qu'il devient image.

Le Spectacle est le moment où la marchandise est parvenue à l'occupation totale de la vie sociale.

Le Spectacle est une guerre de l'opium permanente pour faire accepter l'identification des biens aux marchandises;

Le Spectacle est l'autre face de l'argent : l'équivalent général abstrait de toutes les marchandises.

Le Spectacle est l'argent que l'on regarde seulement, car en lui déjà c'est la totalité de l'usage qui s'est échangée contre la totalité de la représentation arbitraire.

Le Spectacle, qui est l'effacement des limites du moi et du monde par l’écrasement du moi qu'assiège la présence-absence du monde, est également l'effacement des limites du vrai et du faux par le refoulement de toute vérité vécue sous la présence réelle de la fausseté qu'assure l'organisation de l'apparence.




In Parco Centrale Walter Benjamin sostiene che fin dal XIX secolo le forme di trasmissione di conoscenza metropolitana privilegiate, che hanno nell'informazione e nella réclame i propri elementi centrali, avvengono tramite choc. Proprio commentando il Freud di Al di là del principio di Piacere Benjamin definisce lo choc come un fenomeno provocato da energie troppo grandi che operano all'esterno dell'organismo e che irrompono verso l'interno dell'organismo stesso. È come se la trasmissione di conoscenza avvenisse tramite una frecciata che ha possibilità di arrivare a bersaglio in misura direttamente proporzionale alla propria velocità. Quest'impatto si chiama choc ed è una forma di trasmissione del sapere che toglie spazio alle vecchie figure sociali della trasmissione di conoscenza tramite narrazione.



La televisione è il consenso per eccellenza; è la tecnica immediatamente sociale, che non lascia in essere nessuna distanza con il sociale, è il sociale tecnico allo stato puro.
Deleuze.



Karaba la sorcière ne mange pas les hommes, elle les transforme en spectacles.



Il n' y a plus de je (pas plus celui de l'écrivain que de personnages), il n'y a plus d'intrigue, il n'y a plus de sens caché (ou d'idéologie), derrière l'aridité de la succession des mots ... Ne nous est offert que le spectacle d'une superposition de conscience sans sujet, de désir sans objet, d'événements sans passé ni avenir.
Il serait alors vain, de chercher dans, hors, au delà (....) de cette errance, un quelconque sens sous-jacent.
Cette dimension supposerait, soit la mise en perspective par un auteur tout puissant d'un mystère ou d'un message, qui, bien que dissimulés, préexisteraient à l'acte d'écriture, soit une attitude de lecture aussi autoritaire que vaine, où le lecteur, tenterait de se substituer à l'écrivain.
A travers sa pratique poétique, Blanchot nous invite plutôt à partager le risque d'expérimenter la densité autant que la précarité de cet espace orphique, point de tension extrême, que Blanchot désigne sous la terminologie du neutre.
Si l'on peut considérer cet espace comme un lieu vide, déshumanisé, placé sous le signe du désastre, il est aussi, et ce sans exclure le premier mouvement, un lieu dégagé de toute nécessité (autre qu'elle-même). Un espace subversif, car affranchi de toute contrainte (morale, sociale...), de toute norme, de tout référent (idéologique, philosophique, psychologique)... Un lieu de questionnement radical.

Nulla di più falso della frase cara alle persone di mezza cultura, per cui vivremmo nell'epoca dell'angoscia. Questa tesi ci è inculcata dagli agenti ideologici di coloro che temono solo che noi si possa realizzare sul serio la vera paura, adeguata al pericolo. Noi viviamo piuttosto nell'epoca della minimizzazione e dell'inettitudine all'angoscia. L'imperativo di allargare la nostra immaginazione significa quindi in concreto che dobbiamo estendere e allargare la nostra paura. Va da sé che questa nostra angoscia deve essere di un tipo affatto speciale: 1) Un'angoscia senza timore, poiché esclude la paura di quelli che potrebbero schernirci come paurosi. 2) Un'angoscia vivificante, poiché invece di rinchiuderci nelle nostre stanze ci fa uscire sulle piazze. 3) Un'angoscia amante, che ha paura per il mondo, e non solo di ciò che potrebbe capitarci.

“Qui parle?” disait-elle. “Qui parle donc?” Elle avait le sentiment d’une erreur qu’elle ne parvenait pas à situer.