G?n?tique et intelligence : ? la recherche de la v?rit? Il n'y a pas de v?rit? absolue qui ne le soit que par rapport ? l'homme. Si decouvrir la verite "absolue" est un des buts de la philosophie, nous ne ferons que tendre vers un niveau de connaissance, de compr?hension et de neutralit? de l'esprit qui sera seul bon pour l'homme, en fonction de sa mani?re de raisonner ou de se repr?senter les choses, c?d en fonction de comment son cerveau fonctionne. Chaque cerveau ?tant diff?rent, chaque personne pense aussi diff?remment et il ne pourrait donc pas y avoir de v?rit? humaine absolue, commune ? tous les hommes, sauf si celle-ci ne se base que sur des traits de pens?e, des mod?les de fonctionnement du cerveau propre au genre humain et faisant qu'un homme est un homme. La g?n?tique pourrait d?terminer quelle(s) section(s) d'ADN est, premi?rement, responsable de la forme et des capacit?s du cerveau, puis quels traits peuvent ?tre repris commun?ment chez l'homme, de sorte ? le diff?rencier des autres esp?ces. Il y aura peut-?tre (ou s?rement) des "groupes d'esp?ces" humaines en fonction de l'ethnie. Par exemple, les Chinois ou m?me les Asiatiques orientaux par rapport aux Scandinaves ou a tous les Europ?ens. L? encore, il devrait y avoir des sous-groupes en fonction de l'?volution de chaque peuple par rapport ? son environnement (climat, relief, autres ?tres vivants) et aux modifications g?n?tiques qui en ont r?sult?. C'est peut-?tre ?galement pour cela que certaines personnes ont plus facile ? apprendre que d'autres. Les connaissances humaines qui se sont amass?es aux cours des si?cles ?manent de personnes d'?poques et de cultures diff?rentes. Pour ?tre concret, prenons, par exemple, une personne qui soit particuli?rement dou?e pour la g?om?trie. La g?om?trie ayant ?t? "invent?e" par les Grecs, il y aurait fort ? parier que cette personne ait un cerveau (ou la partie de celui-ci r?glant la g?om?trie) plus similaire ? celui des g?om?tres grecs de l'Antiquit? qu'une autre personne moins dou?e pour cette discipline. L'apprentissage et la m?thode d'apprentissage jouent aussi un r?le important dans le "don", mais je parle ici en condition d'apprentissage optimale ou de la facilit? d'apprentissage en g?n?ral par rapport ? une mati?re. Il se peut qu'il y ait une aussi grande disparit?, sur certains points de raisonnement, entre homme et femme qu'entre un Grec et un Juif de l'Antiquit?, pour prendre un exemple d'une autre ?poque. En effet, il semble que les hommes soient plus dou?s pour la g?om?trie que les femmes. Par contre, ces derni?res monteraient une plus grande habilit? pour les langues et l'arithm?tique, pour ne citer que ceux-l?. On sait, en outre, que le cerveau se sexualise apr?s la pubert? et qu'? partir de ce moment des diff?rences apparaissent dans la mani?re de penser entre hommes et femmes. Le sens de l'orientation est un exemple repr?sentatif de ces diff?rences cognitives. Les hommes auront plut?t tendance ? se rep?rer par rapport ? une repr?sentation tridimensionnelle de l'espace (ils se repr?sentent leur environnement par reconstitution mentale) ou ? des facteurs tel que le soleil, tandis que les femmes chercheront plut?t des points de rep?re ou des "objets" (b?timent sp?cifique, arbre, etc.) qu'elles ont d?j? vu auparavant. |