Lago Titicaca

La route qui mène de Cuzco à Puno peut ce séparer en deux sections. La première traverse la vallée sacrée et les ruines incas qui la peuple pour longer la cordillère des Andes. La seconde traverse l’antiplano. Les hauts plateaux andins offrent l’un des panoramas les plus étranges qui soit. Une vallée à perte de vue entourée de sommet plutôt modeste, 300 ou 400 mètres au-dessus de vous tout au plus. Et pourtant, ces sommets sont enneigés. Il faut dire que cette vallée est perchée à plus de 4000 mètres d’altitudes. Ici, le ciel est d’un bleu profond. L’herbe, d’un vert profond. Même en plein jour, la luminosité y est semblable à celle de l’aurore.

Arrivé à Puno, on constate que nous ne sommes plus tout à fait dans le même pays. L’austérité des quechuas de la région de Cuzco cède la place à la nonchalance et la joie de vivre des aymaras. Puno n’est pas une ville très intéressante en soit. Elle est par contre très dynamique. Son marché y est en continuelle effervescence. C’est aussi l’endroit de prédilections pour accéder au lac Titicaca.

Ah ce fameux lac… Est-il aussi magique qu’on le prétend? Je vais malheureusement devoir répondre non. Mais attention, je n’ai pas visité les très mystiques îles de la Lune et du Soleil. À vous de me donner tord ou raison! Mais en terme de beauté, ce lac est en effet un joyau de notre petite planète.

Si vous tenez à garder intact le sentiment qu’évoque en vous le Titicaca, de grâce éviter de visiter les îles Uros! Où alors, visitez les avec toute la naïveté qui vous est possible d’avoir. Ces îlots flottants ont depuis longtemps été transformé en marché aux puces.

Le malheureux sort réserver aux îles Uros est une bonne nouvelle pour Taquile. La vie communautaire y a été gardée intacte. Ces habitants donnent l’impression d’être de grands timides de par leur façon de s’exprimer tout bas. Petite communauté, elle offre l’un des panoramas les plus paisible de la région. Perdu au cœurs du lac, Taquile fonctionne à son propre rythme. Mais ces habitants n’ignore pas qu’il existe un monde extérieur. À preuve, cette partie de foot que nous avons pu jouer sur la place centrale avec les enfants de l’île.

C’est en longeant le lac que nous quittons le Pérou pour la Bolivie. Copacabana sera notre premier arrêt en sol bolivien. Petite ville assez sympathique, doté entre autre d’une magnifique église d’argent, Copacabana offre de magnifique point de vue sur le lac. C’est aussi un point de ralliement pour explorer les îles de la Lune et du Soleil. Pour, ce sera pour une autre fois.

Un fait est frappant dès l’entré en territoire bolivien. Le sourire et la chaleur des péruviens fait place à une certaine résignation ici. Les gens sont méfiants et peu bavard. Comme quoi même sur les rives d’un des plus beaux lacs de la planète on ne peut oublier que c’est ici l’un des pays les plus pauvres de la planète.

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