De Nazca à Lima

Ce qu’il y a à Nazca? Quelques petits commerces. Quelques artisans aussi. On y trouve aussi un cimetière inca intéressant du fait que le climat aride de la région a momifié les cadavres. C’est une ville sympa, relaxe et, soyons honnête, un peu ennuyeuse. Oh bien sur, pour y couler des jours paisibles à la retraite je dis pas non. Mais disons que pour le reste, c’est pas la destination vacances numéro 1.

Ah oui, j’allais oublier. Nazca, c’est aussi les fameuses lignes laissées en héritage par la civilisation qui a légué son nom à la ville. Cette petite civilisation ne nous a pas laissée beaucoup d’indices. On sait qu’elle était ingénieuse comme en fait foi le système d’irrigation du désert dont certains éléments servent encore aujourd’hui. Mais ce qui a frappé le plus l’imaginaire des gens, c’est ces fameuses lignes. La théorie généralement acceptée aujourd’hui, c’est que ces dessins tracés dans le désert servaient de calendrier. Chaque dessin correspondait vraisemblablement à une constellation. Quand le dessin et les étoiles se trouvaient alignés, on pouvait dire à quelle période de l’année l’on était.

Comment visiter ces lignes? Quelques observatoires ont été installés le long de la route. Ceci vous donnera une vue approximative de quelques-uns uns des dessins. Le meilleur moyen reste le survol des lignes en avion. Du haut des airs, le gigantisme des ses œuvres prendra tout son sens.

Après la tranquillité de Nazca, c’est la folie furieuse de Pisco qui nous attend. Pisco est la capitale péruvienne du bruit. Jour et nuit, c’est une véritable compétition pour déterminer qui, de toute cette ville de la cote, fera le plus de bruit. Inutile de dire que malgré le confort raisonnable de notre hostal, dormir reste une activité assez difficile à réaliser. Pisco est un port commercial assez important. La ville a également donné son nom à la boisson nationale du Pérou. C’est aussi ici que l’on peut entreprendre la visite des îles Balestres. Ce petit regroupement d’îles de guano est aujourd’hui protégé de toutes exploitations industrielles et sert de refuge pour plusieurs mammifères et oiseaux marins.

Ça sent la fin de l’aventure. Nous nous dirigeons vers Lima, de là c’est le retour à la maison qui sera mon prochain déplacement.

Fatigué, c’est dans le quartier cossu de Miraflores que nous nous réfugions pour ce deuxième séjour dans la capitale péruvienne. Lima se visite mieux en tout dernier lieu d’un voyage au Pérou. Premièrement, les musées prennent tout leur sens une foi que l’on a déjà touché aux diverses cultures qui on façonnées le pays. Deuxièmement, Lima mêle le Pérou et le reste de la planète avec comme résultat une ville qui se donne des allures modernes tout en gardant contacts avec ces racines. On y mange bien, on y boit bien aussi. La vie nocturne n’est pas sans rappelée celle des grandes villes occidentales. Oh bien sur ça reste une grosse ville moderne. Ceux qui aiment le genre, aimerons Lima. Ceux qui fuient les grands centres urbains, détesteront.

Malgré tout, on peut se reposer assez bien à Lima. Une petite pension tranquille, un peu d’errements dans ces quartiers populaire et la ville laissera un souvenir agréable. Dire que je n’ai vu que la partie sud de ce fabuleux Pays!

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