Effets de sevrage : attention !

 

 


Aie soin de répéter sans cesse les paroles de ce livre de la Loi,

Médite-les jour et nuit afin d'y obéir et d'appliquer tout ce qui y est écrit,

Car alors tu auras du succès dans tes entreprises, alors tu réussiras.

Josué 1:8


Veillez et priez, pour ne pas céder à la tentation.

L'esprit de l'homme est plein de bonne volonté,

Mais la nature humaine est bien faible.

 Matthieu 26:41

 

 

 

Depuis quelques années, je suis obligée de suivre un traitement médicamenteux à long terme. Je m’en plains parfois car, étant de nature plutôt insouciante, j’oublie facilement de prendre mon comprimé quotidien. Pourtant, je sais qu’il est vraiment dans mon intérêt d’y penser car, indépendamment des répercussions possibles sur ma santé, je crains tout particulièrement les symptômes de sevrage qui surviennent après deux jours de négligence. Ces manifestations désagréables sont une motivation extrêmement puissante : du coup, le nombre de fois où j’ai effectivement oublié mon médicament deux matins de suite se comptent sur les doigts d’une main !

 

En songeant à cela, je me suis également penchée sur légèreté avec laquelle je traite parfois ma relation quotidienne avec Dieu, au travers de la prière et de la lecture de sa Parole. Oui, il m’est déjà arrivé de la négliger plus d’un jour de suite et… en ai-je aussitôt ressenti un cruel effet de sevrage ? Grave question, n’est-ce pas. Combien il est facile de bâcler ce rendez-vous quotidien, pourtant tellement plus indispensable à ma santé que tous les comprimés du monde !

 

Mon espoir est d’être tellement attachée à Dieu, et dépendante de lui, que j’éprouverai la même motivation à ne jamais l’oublier. Oui, j’espère éprouver un réel malaise physique et spirituel si je reste plus d’un jour sans entrer dans sa présence. Non seulement je veux craindre la souffrance et les effets désagréables du manque, mais je tiens aussi à mesurer pleinement le caractère important qu’ont ces instants pour ma santé et aux yeux de Dieu.

 

Un jour, peut-être, je serai sevrée d’une molécule chimique. Que jamais je ne le sois de celui qui a insufflé sa vie en mon cœur !

 

Connaissez-vous et cultivez-vous aussi soigneusement cette divine dépendance ?