31 mars 1858 | Lettre du Dr Hirsch aux autorités cantonales (Projet de fondation, plans). |
Mai 1858 | Ratification du projet par le Grand Conseil (Autorité législative cantonale). |
Courant 1859 | Construction des bâtiments. |
1859 - 1860 | Installation des instruments. |
25 juin 1860 | Envoi quotidien du signal horaire par ligne télégraphique. |
Mai 1864 | Demande d'un adjoint scientifique. Accordé : M. Alexandre Schmidt, de Ramsdorf. |
1865 | Le Dr Hirsch se félicite de pouvoir garantir une précision de 1/10 de seconde. |
1866 | Réunion à Neuchâtel de la Commission Géodésique Internationale. Cours d'astronomie, cours de physique du Globe. |
1871 | Démission de l'aide-astronome Schmidt. Il est remplacé par le Dr Becker, formé aux Observatoires de Berlin et de Leyde. |
1872 | Découverte de l'influence des déplacements de la verticale sur la triangulation. |
1873 | Démission du Dr Becker. Il est remplacé par le Dr Franz, de Rummelsburg. |
1876 | Le Dr Hirsch participe à la fondation du Bureau International
des Poids et Mesures, au pavillon de Breteuil, dans le parc de St-Cloud,
à Paris.
Départ de M. Franz pour Koenigsberg. Il est remplacé par M. Grützmacher, assistant à l'Observatoire de Kiel. |
1878 | Le Dr Hirsch refuse de participer aux prévisions météorologiques. Il espère voir un neuchâtelois s'intéresser à l'astronomie (...) |
1879 | Démission de M. Grützmacher. Il est remplacé par M. Eugéne-Antoine Le Grand Roy, de Genève, licencié en mathématiques. |
1880 | L'heure de l'Observatoire est précise à 1-2 centièmes de seconde. |
1881 | Démission de M. Le Grand Roy (Il devient enseignant au Collège de Neuchâtel). Il est remplacé par le Dr Jacob Hilfiker, de Koelliken. |
1882 | Expérience de détermination commune du temps avec l'Observatoire de Genève. |
1884 | Construction de la mire de Chaumont (Montagne au-dessus de Neuchâtel). Convention avec les P & T pour la distribution du signal horaire. |
1887 | Seulement une fois dans l'année le signal horaire n'est pas émis. |
1889 | Construction de l'annexe. La commission Géodésique commence à s'intéresser aux déviations de la verticale. |
1891 | La Commission permanente de l'Association Géodésique
Internationale décide de s'intéresser aux mouvements de latitude
dûs aux variations de la direction de l'axe de rotation de la Terre.
M. Hilfiker démissionne pour raisons de santé. Il est remplacé par M. Vilmar-Louis Arndt, d'Erfurt. |
1892 | Il est question de raser partiellement la colline du Mail (Sur laquelle
est construit l'observatoire) pour organiser une gigantesque fête
nationale de tir. Opposition indignée du Dr Hirsch.
Etudes, au Bureau International des Poids et Mesures, de la correspondance entre longueurs et longueurs d'onde. Expériences de Michelson. |
1893 - 1894 | L'émission du signal horaire fait défaut une seule fois en deux ans. |
1894 | Introduction de l'heure universelle. L'Observatoire continue à
envoyer son heure locale, en précisant que le décalage est
de 1 h. 32 min. 10 s. 4.
Premier intérêt au magnétisme terrestre par la Commission Géodésique suisse. On parle de l'implantation à Neuchâtel d'un observatoire central magnétique. |
16 avril 1901 | Mort du Dr Hirsch. Le Dr Arndt reprend la direction de l'Observatoire. M. Hirsch a légué sa fortune à l'Etat de Neuchâtel pour accroître l'activité de l'Observatoire (Ce legs prévoit explicitement une lunette équatoriale de 330 mm d'ouverture). Achat des terrains environnants par l'Etat. |
1902 | Le Dr Arndt fait des propositions pour modifier l'Observatoire.
M. Neuweiler, aide-astronome, est remplacé provisoirement par M. de Quervain, puis par M. Hermann Stroele, de Neuchâtel. |
1903 | Premier projet pour la transmission de l'heure par ondes hertziennes (Projet rappelé dans le rapport de 1911). |
1907 | Congé d'un an accordé à M. Stroele pour études. Il est remplacé par M. L. Isely fils. |
1908 | Demande d'augmentation du personnel.
Visites célestes pour le public. |
Septembre 1909 | Premiers travaux pour la construction du Pavillon Hirsch (Le pavillon qui abrite actuellement la lunette). |
1910 | Urgence de la réparation de la méridienne. Première mention de travaux scientifiques internationaux du Dr Arndt. |
Avril 1911 | Achèvement du Pavillon Hirsch.
Crédit pour une nouvelle méridienne. |
16 juillet 1912 | Inauguration du pavillon Hirsch. |
15 octobre 1912 | Engagement d'un collaborateur supplémentaire, M. Ch. Parel, du Locle. |
1913 | Installation d'une antenne pour la réception des signaux horaires radiotélégraphiques de la Tour Eiffel. |
1916 | Première mention de l'étude photographique d'étoiles
variables (Delta Cephei).
Le service sismologique est maintenant bien organisé. 535 visiteurs dans l'année. |
fin 1919 | Grave maladie de M. Stroele. |
1920 | Remplacement de la pendule Hipp par une pendule Favarger S.A.
M. Golaz remplace M. Stroele pendant sa maladie. |
1921 | Mort de M. Stroele (1880-1921). |
1922 | Changement de département pour l'Observatoire. Du département
de l'Instruction Publique et Agriculture, il passe au département
de l'Industrie par arrêté du Conseil d'Etat (Le gouvernement
Neuchâtelois) du 25 mai 1922.
Le directeur donne un cours à l'Université sur l'astrophysique. M. Odermann devient astronome adjoint. Ch. Parel n'est pas reconduit dans ses fonctions. Ed. Guyot, de Boudevilliers, est engagé comme assistant. A. Bourquin, du Locle, est engagé comme aide intérimaire. |
2 août 1923 | Nouveau réglement général pour le service de l'Observatoire Cantonal. |
1er janvier 1924 | Mlle M. Jacoby, de Neuchâtel, est engagée comme sténo-dactylo.
Le poste d'aide intérimaire de M. Bourquin est supprimé.
Etudes sur la luminosité du ciel. |
1925 | Commande d'un nouveau sismographe.
Thèse de M. Odermatt Mlle O. Schindler remplace Mlle Jacoby. |
1926 | Installation du sismographe de Quervain-Piccard.
Radiodiffusion, par Radio-Berne, des battements de seconde de l'une des pendules de l'Observatoire. |
1927 | Première mention de la dérive des continents (Hypothèse
du prof. Wegener) et d'irrégularités dans les mouvements
de rotation de la Terre, toujours considérée jusqu'à
présent comme la pendule la plus parfaite.
Séance de Prague de l'UGGI, invitant tous les observatoires ayant un service régulier de l'heure à collaborer à l'étude de ces problèmes. |
Dès 1928 | M. Vasey, professeur à l'Université de Neuchâtel, utilise le petit réfracteur de 16 mm pour faire des observations solaires. |
1933 | Retraite de M. Studer, concierge, après 52 ans de service. Il est remplacé par M. G. Borel. |
1934 | Retraite de M. Arndt. Il est remplacé par M. Ed. Guyot. |
1935 | M. R. Zimmerli remplace M. Odermatt. |
1936 | L'Observatoire participe à la fondation de la Société de Sauvetage sur le lac de Neuchâtel. |
1938 | L'Observatoire figure dans la liste des 10 meilleurs observatoires de l'heure du monde. |
1941 | Introduction d'une heure d'été du 5 mai au 6 octobre. |
1948 | 90è anniversaire de l'Observatoire. Le Conseil d'Etat accorde
un crédit de Fr. 330'000.-- pour l'agrandissement de l'Observatoire
et l'achat d'instruments.
Engagement de M. Jean Perrenoud comme assistant. |
1948 - 1949 | Construction d'une nouvelle aile de l'Observatoire pour recevoir la nouvelle lunette zénithale PZT. |
1949 | Première pendule à quartz de l'Observatoire. |
1951 | M. R. Zimmerli démissionne. Il est remplacé par M. R. Payot. Engagement de M. C. Porter comme surnuméraire, rapidement remplacé par M. W. Schuler. |
1954 | Réception de la lunette zénithale. |
1955 | Retraite de M. Guyot pour raisons de santé. Il est remplacé par M. J.-P. Blaser. |
15 janvier 1956 | Entrée en fonctions de M. G. Jornod. |
1957 | Début de l'Année Géophysique Internationale.
Mise en service de l'émetteur HBN de Neuchâtel, sur 2,5 et 5 MHz, ainsi que de l'émetteur HBB de Münchenbuchsee sur 96 kHz. Mise en service de l'horloge parlante. |
1958 | Centenaire de l'Observatoire. Remise de la médaille du prix
Nobel de Ch.-Ed. Guillaume à l'Observatoire par sa famille.
Premiers écrits sur l'heure atomique. |
1960 | Démission de M. Blaser. Il est remplacé par M. J. Bonanomi. |
20 janvier 1961 | L'heure de l'Observatoire devient l'heure légale en Suisse. |
1964 | Première mention de l'abandon éventuel de l'astronomie
comme sujet de recherches scientifiques.
XIIè conférence générale des Poids et Mesures. Elle remplace l'unité astronomique de la seconde par celle de l'horloge au césium. On parle d'abandonner la simologie à l'Observatoire. |
1965 | Mention du projet HBG (Emetteur de fréquence étalon sur
75 kHz).
Arrêt de l'exploitation de l'astrolabe Danjon, qui n'était plus utilisé depuis 1958 pour des travaux scientifiques internationaux). |
1er janvier 1966 | Mise en service de l'émetteur HBG (Localisé à
Prangins près de Genève). Développement de récepteurs
HBG pour la vente.
Arrêt de fonctionnement de l'horloge au Cs du LSRH (Laboratoire Suisse de Recherches Horlogères). Abandon d'un étalon local. Diffusion de l'heure des Etats-Unis. Les premières montres à quartz battent tous les records au concours de chronométrie. |
1967 | Les mesures faites à la lunette zénithale PZT de Neuchâtel,
toujours collectées par le Bureau International de l'Heure, sont
encore considérées comme les meilleures du monde.
Adoption définitive sur le papier de la seconde atomique comme unité de temps. La dérive à long terme rend cette décision inapplicable. Abandon des recherches pour la construction d'un étalon au Tl. |
1968 | Astronomie et Géophysique sont adoptées comme directions
de recherche à l'Observatoire.
Vente de l'astrolabe Danjon à l'Observatoire de Paris, au prix d'achat. Projet international de TUC (Temps Universel Coordonné). Volonté exprimée de redonner à l'Observatoire sa place dans les institutions en contribuant à la formation de l'heure mondiale. Demande de crédit de Fr. 200'000.-- au Grand Conseil. |
1970 | Introduction de DCF 77 (Emetteur de fréquence étalon
sur 77,5 kHz, en Allemagne, près de Stuttgart). Regrets de l'Observatoire.
Démissions de MM. Schuler, de Roten, Küng, Feldmann, Hoffmann. Arrêt du programme astrophysique. Achat de trois nouveaux étalons de fréquence et nouvelle participation à la formation de l'heure mondiale. |
1971 | Entrée en fonctions de M. G. Fischer comme directeur adjoint. |
1er janvier 1972 | Entrée en vigueur à l'échelle mondiale du TUC.
Nouveau programme de recherches en géophysique. Nouveau programme de recherches en physique atmosphérique. Projet d'horloge publique. |
1973 | Le service de sismologie n'est plus tenu que sommairement. |
1974 | Don de la méridienne au MIH (Musée International de l'Horlogerie,
à la Chaux-de-Fonds), en formation.
Le développement et la construction d'appareils représente le tiers de l'activité de l'Observatoire. |
1976 | Construction du pavillon-annexe.
Construction de la station de référence géomagnétique dans le bois de l'Hôpital. |
1977 | Fin de la contribution neuchâteloise à la définition de l'heure internationale, seuls les trois étalons primaires des Etats-Unis, du Canada et de l'Allemagne étant retenus. |
1978 | Le groupe Fischer renonce au programme de physique atmonsphérique.
Les données du PZT sont encore considérées par Paris comme parmi les meilleures du monde. Premières questions sur les activités lucratives à l'Observatoire. |
1979 | Réduction de l'effort pour les mesures PZT. |
1980 | Première mention du VIP-Line (Système d'appel de personnes au moyen de l'émetteur HBG). |
1981 | Remise en question de l'activité PZT. |
1982 | Cessation des mesures PZT. |
Bibliographie :
Rapports annuels de l'Observatoire de Neuchâtel.
E. Guyot, "L'Observatoire et l'Université". Bulletin de la Société des Anciens Etudiants de l'Université (1937).
E. Guyot, "L'Observatoire Cantonal de Neuchâtel 1858 - 1938; son histoire, son organisation et ses buts actuels". Bulletin SNSN 63 (1938).
E. Guyot, "L'Observatoire de Neuchâtel autrefois et aujourd'hui".
La Suisse Horlogère, N° international 4, 1949.
(Recherches historiques et compilation effectuées par N. Péguiron, Le Locle).