Michèle Pellevas,
63 ans, Retraitée, Dijon (21) |
Jean-Claude Guillemez,
45 ans, Militaire, Toul (54) |
Johann Cavignaux,
21 ans, Etudiant, Orléans (45) |
Patrick Voison,
26 ans, Technicien France Télécom, Nancy (54) |
Linda Marcel,
18 ans, Etudiante, Gournay-sur-Marne (93) |
"Je pense qu'il n'y a pas trop de films violents. Je n'irai jamais voir un film de cette nature. Mais
l'autre jour, j'ai été effrayée de voir la file d'attente du film Cross où il y avait en
grande majorité des jeunes de quinze ou seize ans. J'ai vu les trucages des films à Hollywood. Avec le recul,
cela fait rire, mais je crains que les jeunes non avertis prennent cela au premier degré."
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"Je trouve qu'on ne devrait pas passer de films violents au cinéma ou à la télé. Il y a
trop de jeunes sans emploi et désorientés qui veulent en faire autant. C'est trop tentant. Et les mineurs les
regardent à la télé ou en cassetes vidéo. C'est un problème d'éducation mais
souvent, hélas! les parents préférent encore les laisser regarder la télé plutôt que
de les voir traîner dans la rue."
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"J'ai vu Léon. C'est un très bon film. Il est vrai
qu'il y a des scènes violentes, mais pas plus qu'il ne faut. L'histoire prend vite le dessus. Je vais souvent au
cinéma, je trouve qu'il y a moins de violence dans les films que dans certains feuilletons ou séries
américaines à la télévision. De plus, les contrôles des moins de seize ans sont bien
encadrés aux guichets des salles obscures."
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"Je trouve que parfois les scènes de violence sont exagérées. On n'est pas obligé
de montrer des scènes atroces même s'il s'agit d'un film qui traite de la violence. Je trouve que cela n'apporte rien
de plus et ce n'est pas cela qui fait la qualité d'un film. Si je vais au cinéma, c'est pour me décontracter,
pour me distraire, pas pour voir des films noirs où vous sortez la tête entre les mains."
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"Oui, j'estime que le cinéma dépasse les bornes dans la violence et même dans le sexe. C'est
encore pire dans les dessins animés destinés aux enfants ou dans les films de science-fiction. Il y a une
évolution inquiétante, aujourd'hui la violence est banalisée et le gens ne sont même plus
choqués. On se demande s'ils font la différence entre la fiction et la réalité."
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