RCI ACTION COMMITTEE
COMITÉ D'ACTION DE RCI
Pour la défense de Radio Canada International – La Voix du Canada dans le monde
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Comité inter-syndicale
Le Comité est de retour
après la tentative de la direction de le faire disparaître

Soutien syndical des syndicats de CBC/Radio-Canada de partout au Canada



Le 31 octobre 2001, dans un geste sans précédent, la direction de RCI a tenté de faire cesser les activités du Comité d'action de RCI.

Dans un mémo envoyé à l'ensemble des employés de RCI,  Jean Larin, gestionnaire en charge du « Redéploiement » transmettait une liste de plusieurs articles tirés de la convention collective des employés de même que de la politique journalistique de Radio-Canada.

Résultat: la rencontre hebdomadaire du Comité d'action prévue ce
jour-là a été annulée, et toutes les communications avec des non-employés de Radio-Canada portant sur la situation à RCI ont été interrompues dans l'attente d'un avis légal à être donné par le syndicat représentant les employés en cause.

Parmi les articles cités dans le mémo de M. Larin, en voici deux tirés
de la politique journalistique de Radio-Canada:

2.4.6 (a) Les employé(e)s ne doivent pas s'engager dans des activités susceptibles de discréditer la Société.

2.4.6 (b) Les employé(e)s ne doivent pas compromettre l'intégrité de la Société en prenant position sur des controverses publiques....

C'était la première fois que les employés se faisaient intimé l'ordre d'arrêter de parler de ce qui se passait à RCI depuis que la bataille pour protéger le mandat du diffuseur avait commencée il y a 11 ans.

« Pourquoi l'administration a-t-elle si peur de ce que nous pouvons dire« , s'interroge le porte-parole du Comité, Wojtek Gwiazda.

« Tout ce que nous demandons c'est que les politiques corporatives et de programmation de Radio-Canada, en ce qu'elles affectent RCI, soient respectées et observées ».

Depuis juin 2001, un « Plan de redéploiement » s'est traduit par des réductions radicales dans le nombre de bulletins d'information et dans la programmation d'affaires publiques, par une coupure de moitié des diffusions en russe et ukrainien, pourtant populaires, et par des compressions en personnel et en ressources.

Et tout cela s'est produit au cours d'une année fiscale où le budget de $15,5 millions de RCI affichait un surplus.

Il faut noter par ailleurs que CBC/Radio-Canada doit en principe se contenter d'administrer le budget de RCI,  et qu'elle n'y contribue pas.  La totalité du budget provient du ministère du Patrimoine Canadien, lequel a régulièrement été tenu au courant de la situation, mais n'a rien fait pour mettre un terme aux compressions.

L'inquiétude des employés s'est nettement ravivée lorsque un mémo du président de Radio-Canada, Robert Rabinovitch, daté du mois d'avril 2001, omettait de préciser que les programmations française et anglaise de RCI seraient maintenues.  Les employés se sont réunis, ont mis sur pied le Comité d'action et ont demandé  des éclaircissements au Directeur-exécutif de RCI, Robert O'Reilly.

Un mois plus tard une série de compressions massives étaient annoncées, lesquelles devaient prendre effet au mois de juin.

Avant et après que les coupures soient mises en application, le Comité avait appelé à un moratoire sur ces coupures et à des discussions franches avec l'administration, c'est-à-dire le vice-président de la radio française responsable de RCI, Sylvain Lafrance, et le Président de Radio-Canada.

Lors d'une des rares rencontres qu'il a eues avec les employés, en juin
2001,  M. Lafrance a tracé les grandes lignes de la politique de CBC/Radio-Canada face à RCI:  un maximum de synergie, intégration
maximale, avec et au sein du service national.

Au début de mois d'octobre, deux représentants du Comité ont rencontré
Messieurs Rabinovitch et Lafrance, mais n'ont pas été en mesure de les
faire revenir en arrière pour ce qui est des compressions imposées.

Fin octobre Jean Larin, qui entretemps avait été nommé directeur de
RCI, faisait parvenir un courriel mettant en garde les employés de ne pas
parler publiquement de la situation à RCI.

Les conséquences des changements survenus au cours des derniers mois
ont été catastrophiques.  Des emplois ont été éliminés, des postes ont été
transférés vers le service national, et des compressions sévères ont
été imposées au niveau de la programmation et des ressources.

Un exemple qui en dit long: en 0ctobre 2000, les services français et
anglais de RCI diffusaient huit bulletins d'information par jour.
Maintenant il en reste deux en anglais et trois en français!

Les émissions d'affaires publiques « Canada Today » et « Canada en
direct », qui étaient mises à jour durant la journée et entendues cinq fois par
jour, ne proposent qu'une diffusion originale et en direct par jour chacune. 
La deuxième partie du magazine est une rediffusion d'une émission conçue
pour le week-end.

Nous journalistes, réalisateurs, personnels technique et de production
sommes outrés de voir jusqu'où les directions de RCI et de
Radio-Canada/CBC sont prêtes à aller pour démanteler l'équipe RCI.

A la lumière du sérieux de la situation présente à RCI, les trois
syndicats représentants les employés de RCI basés à Montréal ont fait monter d'un cran leur soutien au Comité.  De plus le Comité a également reçu l'appui
formeldes syndicats de CBC/Radio-Canada de partout au Canada.

Faisant suite à une réunion du Comité le 9 janvier 2002, les employés
ont décidé de poursuivre la lutte pour restaurer la programmation et
protéger le mandat de RCI, celui d'être « la Voix du Canada dans le monde ».

Mémo de Jean Larin - articles cités Détails

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