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Songs of Occupation
Lyrics



La Marseillaise
Le Chant des partisans
L'Internationale
Maréchal, nous voilà!
Songs of Maurice Chevalier

La Marseillaise - French national anthem
composed on April 24, 1792 by Claude-Joseph Rouget de Lisle
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé.
Contre nous, de la tyrannie,
L'étandard sanglant est levé,
l'étandard sanglant est levé,
Entendez-vous, dans la compagnes.
Mugir ces farouches soldats
Ils viennent jusque dans nos bras
Egorger vos fils,
vos compagnes.

Aux armes citoyens!
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons!
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons.

Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs,
Liberté, liberté cherie,
Combats avec tes defénseurs;
Combats avec tes défenseurs.
Sous drapeaux, que la victoire
Acoure à tes mâles accents;
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!

Aux armes citoyens!
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons!
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons.
Let us go, children of the fatherland
Our day of Glory has arrived.
Against us stands tyranny,
The bloody flag is raised,
The bloody flag is raised.
Do you hear in the countryside
The roar of these savage soldiers
They come right into our arms
To cut the throats of your sons,
your country.

To arms, citizens!
Form up your battalions
Let us march, Let us march!
That their impure blood
Should water our fields

Sacred love of the fatherland
Guide and support our vengeful arms.
Liberty, beloved liberty,
Fight with your defenders;
Fight with your defenders.
Under our flags, so that victory
Will rush to your manly strains;
That your dying enemies
Should see your triumph and glory

To arms, citizens!
Form up your battalions
Let us march, Let us march!
That their impure blood
Should water our fields
Le Chant des partisans - The Song of Partisans
music by Anna Marly, words by Joseph Kessel and Maurice Druon
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur la plaine?
Ami, entends-tu le bruit sourd du pays qu'on enchaîne?
Ohé partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme!
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades;
Ohé Francs tireurs, à la balle et au couteau tirez vite!
Ohé saboteur, attention à ton fardeau dynamite!

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons, pour nos frères,
La haine à nos trousses, et la faim qui nous pousse, la misère.
Il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue nous on crève

Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe;
Ami, si tu tombes, ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes
Sifflez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute.

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur la plaine?
Ami, entends-tu le bruit sourd du pays qu'on enchaîne?
L'Interationale - the Communist anthem
words by Eugéne Pottier, music by Pierre Degeyter. Originaly the song of the Paris "Commune" of 1871.
Debout , les damnés de la terre
Debout , les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère ,
C'est l'éruption de la faim.
Du passé faisons table rase ,
Foule esclave , debout , debout
Le monde va changer de base ,
Nous ne sommes rien , soyons tout.

C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationnale
Sera le genre humain.

Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu , ni César , ni Tribun ,
Producteurs , sauvons-nous nous-mêmes
Décrètons le salut commun .
Pour que le voleur rende gorge ,
Pour tirer l'esprit du cachot ,
Souflons nous-même notre force ,
Battons du fer tant qu'il est chaud.

L'Etat comprime et la Loi triche ,
L'impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s'impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez languir en tutelle ,
L'Egalité veut d'autres lois ;
" Pas de droits sans devoirs , dit-elle
Egaux pas de devoirs sans droits ".

Hideux dans leur apothéose ,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu'il a crée s'est fondu ,
En décrétant qu'on le lui rende ,
Le peuple ne veut que son dû.

Les rois nous saoûlaient de fumée ,
Paix entre nous , guerre aux Tyrans
Appliquons la grève aux armées ,
Crosse en l'air et rompons les rangs !
S'ils s'obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros ,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Ouvriers , paysans , nous sommes
Le grand parti des travailleurs ,
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger aileur .
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux , les vautours ,
Un de ces matins disparaissent ,
Le soleil brillera toujours.
Arise ye workers from your slumbers
Arise ye prisoners of want
For reason in revolt now thunders
And at last ends the age of cant.
Away with all your superstitions
Servile masses arise, arise
We'll change henceforth the old tradition
And spurn the dust to win the prize.

So comrades, come rally
And the last fight let us face
The Internationale unites the human race.
So comrades, come rally
And the last fight let us face
The Internationale unites the human race.

No more deluded by reaction
On tyrants only we'll make war
The soldiers too will take strike action
They'll break ranks and fight no more
And if those cannibals keep trying
To sacrifice us to their pride
They soon shall hear the bullets flying
We'll shoot the generals on our own side.

No saviour from on high delivers
No faith have we in prince or peer
Our own right hand the chains must shiver
Chains of hatred, greed and fear
E'er the thieves will out with their booty
And give to all a happier lot.
Each at the forge must do their duty
And we'll strike while the iron is hot.
Maréchal, nous voilà!
Extracts from the song, sung by French pupils during the Vichy regime
Une flamme sacrée monte du sol natal
Et la France enivrée Te salue Maréchal !
Tous tes enfants qui t'aiment et vénèrent tes ans,
à ton appel suprême, ont répondu " Présent !
Maréchal, nous voilà !
Devant toi, le sauveur de la France,
nous jurons, nous tes gars de servir et de suivre tes pas.
Maréchal, nous voilà !
Tu nous as redonné l'espérance. La Patrie renaîtra.
Maréchal, Maréchal, nous voilà !