zTHE RIVARD FAMILY z
Bulletin Ÿ Newsletter
December, 2001
THE RIVARD NEWSLETTER TEAM
Editor: Jan Dorn
Co-Editor: Marlyss Hernandez
Member of the Month Column: Marlyss Hernandez
Trivia & Humor: "Chippewa Falls Finest", Dot Giessler
Translators: Alain Gariépy & André Dufresne
DANS CE NUMÉRO
Résolutions de la Nouvelle Année
Membre du Forum de Janvier_Helen Llavinka
Réal Dufresne Autobiographie du Membre du Forum de Décembre
Nouelles de l'Association Internationale de la famille Rivard
Nouvelles du Forum
Nouvelles du clavardage
Cuisine Rivard_ Ingrédients de remplacement
Le coin de l'humour
***********************
RÉSOLUTIONS DU JOUR DE L’AN
Le numéro de décembre est un peu clairsemé si on le compare avec les numéros précédents. Les messages et la participation générale ont quelque peu diminués à cause des activités des Fêtes. Les membres doivent également ramasser leurs documents en vue de la saison des impôts sur le revenu. Janvier est le mois où l’Oncle Sam et autres veulent de l’argent pour un organisme de charité « le gouvernement. » C’est également le mois pour prendre des résolutions en vue de la Nouvelle Année. En avez-vous prises ? Moi oui. La première est de lire au fur et à mesure mes messages sur les deux forums afin de mieux savoir ce qui se passe. Qui sait, je pourrai peut-être ainsi faire paraître ce bulletin à temps pour faire changement et inclure quelques articles intéressants durant la nouvelle année.
******************
LE MEMBRE DU FORUM DU MOIS DE JANVIER
HELEN HLAVINKA
Notre membre du Forum du mois de janvier vit au Minnesota et effectue des recherches sur la lignée Rivard de la tribu des Osages. Helen Hlavinka appartient à la lignée des Lacoursière. Elle a déjà publié un livre sur sa lignée et elle aide présentement Betty Revard de la tribu des Osages à écrire un livre sur Joseph Revard qui a marié une indienne Osage nommée Catherine. Nous aimerions en savoir plus à ce sujet et apprendre à mieux connaître Helen le mois prochain. Félicitations à notre Membre du Forum du mois de janvier!
********************
UNE ENTREVUE AVEC
LE MEMBRE DU MOIS DE DÉCEMBRE ÉLU PAR LE FORUM
RÉAL DUFRESNE
Réal nous raconte qu’il a commencé à s’intéresser à la généalogie en 1981, lorsque sa fille, Lyne, était étudiante à l’Université Laval. Entre deux cours ou encore durant ses temps libres, elle se rendait au pavillon Caseault pour effectuer des recherches sur ses ancêtres. À cette époque toute la compilation était faite manuellement. Lorsqu’elle revenait à la maison, elle informait son père de l’avancement de ses travaux, ce qui développait sa curiosité et son intérêt de voir l’arbre généalogique se développer rapidement. En 1985, il était transféré à Montréal et toute la documentation généalogique s’est retrouvée dans une boîte pour environ une dizaine d’années, soit jusqu’à l’acquisition de son premier ordinateur. C’est alors qu’il a acheté un logiciel spécialisé en généalogie pour saisir toute la documentation accumulée et aussi continuer les recherches avec Lyne pour accroître la banque de données, laquelle dépasse maintenant les 25,000 noms. Au cours de la dernière année, sa fille Lyne et lui ont commencé à faire des recherches, afin de retracer l’histoire et des faits reliés à certains ancêtres, ce qui rend le «hobby» plus intéressant et captivant. Réal effectue ses recherches généalogiques entre les mois d’octobre et avril et cette période constitue pour lui, une étape importante de sa vie et de son emploi du temps. C’est également au cours de cette période que son épouse se considère comme étant une «veuve de généalogie», puisqu’elle ne partage pas cette passion. À la blague, elle ajoute qu’elle n’éprouve aucun plaisir à rechercher des ancêtres décédés.
Quant à sa réponse sur des faits saillants ou historiques découverts, il poursuit : «Au cours de toutes ces années, je n’avais pas suffisamment de temps pour approfondir mes recherches sur certains de nos ancêtres et l’an dernier Lyne et moi avons commencé et le résultat s’est avéré un succès. Au fait, nous travaillons toujours sur ce dossier. Lorsque je faisais ma lignée matriarcale, nous étions dans l’incapacité de retrouver les ancêtres de l’époux de Marie-Anne Arseneault, c’est-à-dire, François Buttiges. Nous savions que son père était Jean et sa mère, Marguerite Rivard, mais il était impossible de les retrouver au Canada. Ce François Buttiges apparaissait sous différents noms, dont Béliesse et Bélisle. En consultant le site du PRDH (U. de Montréal), nous avons appris que François était d’origine allemande et qu’il venait de la province de Brunswick. Par la suite, Lyne est allée naviguer sur un site Web spécialisé en immigration et y inscrivit le nom de François Buttiges. Grâce au système soundex, le nom de Franz Boddiges apparut. C’est alors que Lyne écrivit aux Archives à Ottawa et entra en communication avec Monsieur J.P. Wilhelmy, lequel a écrit un livre sur les mercenaires allemands au Canada. Avec toute la nouvelle documentation, nous avons appris que son vrai nom était Franz Beddiger, qu’il était né à Hatten près de Heerte dans le Braunschweig (Brunswick), en Allemagne vers 1759 ou 1760». L’an dernier, Lyne et Réal ont écrit un article sur cet ancêtre dont le texte fut publié dans la revue mensuelle «Héritage de la Société de Généalogie de la Mauricie et des Bois-Francs». Suite à cette publication, Réal a acheté «Register of German Military Men» de M. Johannes Helmut Merz de Hamilton, Ontario. Plus tard, il entra en communication avec M. Merz et ce dernier lui fournit plusieurs renseignements intéressants qui ont permis d’approfondir l’histoire de cet ancêtre. Réal fut également très surpris d’apprendre que M. Merz avait en main, une copie de l’article publié dans la revue Héritage et ce même s’il ne connaissait pas le français.
Et Réal continue de nous en dire davantage sur son ancêtre allemand. Il a appris de M. Merz qu’il y a un village du nom de «Beddingen», situé au nord-est de Salzgitter, lequel appartient maintenant à la municipalité de Salzgitter. Cette municipalité est située approximativement à 15 km au sud de Braunschweig, Lower Saxony (Niedersachsen). Franz est arrivé au Canada à l’automne 1778 et fut assigné au Régiment du Lieutenant-Colonel Ferdinand Albrecht Von Barner. Il fut enrôlé dans sa principauté allemande pour combattre aux côtés des soldats britanniques, dans le contexte de la Révolution Américaine contre la Couronne Britannique et cette guerre dura de 1775 à 1783. Nous avons appris qu’à 5 pieds ¾ de pouce, Franz était le deuxième plus petit de son régiment. À la fin de la guerre en 1783, il obtint son congé de l’armée et comme un peu plus de 2,000 mercenaires allemands, il décida de demeurer au Canada. Au cours de ce conflit, les six Principautés Allemandes ont fourni près de 30,000 soldats à la Couronne Britannique. Durant cette guerre, les combats étaient plutôt rares en hiver et les soldats étaient assignés par groupes de trois ou cinq pour vivre dans les familles Canadiennes. La plupart du temps, Franz était assigné dans une famille de Rivière-du-Loup (Louiseville) et c’est l’endroit qu’il a choisit pour y vivre après sa démobilisation. Après son mariage en 1791, il a vécu successivement à Rivière-du-Loup, Yamachiche, Ste-Ursule, Pointe-du-Lac et St-Léon-le-Grand (Maskinongé) où il mourut en juillet 1809. Au moment du décès, Franz était «Maître d’École» à St-Léon-le-Grand et ce renseignement laisse supposer que Franz connaissait le français à cause de sa mère. Un de ces jours, nous espérons trouver une personne (généalogiste allemande) qui pourrait effectuer des recherches en Allemagne sur une base bénévole, afin de retracer les origines de Marguerite Rivard. Serait-elle associée à la famille de Nicolas et Robert Rivard? Pour l’instant, je continue les recherches en lisant les contrats notariés (micro-films) de l’époque, afin d’en connaître davantage sur la vie de l’ancêtre Franz. À ce jour, nous savons qu’il était cultivateur et nous avons vite réalisé qu’il aimait faire des transactions immobilières en achetant et en vendant des fermes, ce qui explique ses nombreux déplacements. Il est possible que l’on découvre éventuellement d’autres adresses ainsi que d’autres enfants. Au cours des recherches, nous avons noté qu’il y avait des mercenaires allemands établis dans chacune des municipalités où cet ancêtre a vécu. On se demande également si Franz serait le responsable des quelques têtes blondes du côté de la lignée matriarcale. Il est intéressant de souligner qu’une autre famille de Rivard dit Dufresne partage le même ancêtre que nous, par le mariage survenu le 25 novembre 1845, Joseph-François Rivard dit Dufresne (Louis et Marguerite-Appoline Thibault) marié à Marie-Anne Dupont (Louis and Marie-Anne Buttiges-Béliesse). La mère de la mariée Marie-Anne Buttiges-Béliesse était la fille de Franz Beddiger-Boddiges-Buttiges-Béliesse-Bédeliesse-Bélièche, Bélisle, etc.
Lyne et Réal n’ont pas encore découvert d’histoires de fantômes et de pirates, cependant ils ont découvert un fait historique plutôt curieux et macabre relié à leurs ancêtres. Lyne se demandait pourquoi, Jeanne Trotocheau, âgée de 49 ans (Maintenant Trodéchaud et c’était le nom de l’ex-épouse de Réal) Louis Pothier, âgé de 47 ans, sa femme, Marie-Anne Lefebvre-Bélisle, âgée de 43 ans et leur fille, Barbe Pothier, âgée de 8 ans, ont eu leurs funérailles ensembles, à l’église de Trois-Rivières, le 22 octobre 1779. Ils savaient que Jeanne Trotocheau vivait à Pointe-du-Lac avec son mari Jean-François Chaillé et les Pothier vivaient sur leur ferme dans la banlieue ouest de Trois-Rivières, en bordure du fleuve St-Laurent, près de Pointe-du-Lac. Il n’y avait aucun lien de parenté entre les Pothier et les Chaillé. Sur les papiers complétés par le célébrant, il y était inscrit que les quatre personnes avaient été victimes d’un meurtre, le 20 octobre précédent, comme en faisait foi également, le procès-verbal annexé, sur lequel y était mentionné qu’un soldat allemand demeurant chez les Pothier, était au nombre des victimes de ce quintuple meurtre, dont l’arme semblait être un bout de bois. Réal se permet de citer le compte-rendu du Lieutenant Friedrich Julius von Papet , tel qu’inscrit dans son journal personnel sur ce sordide événement :«21 octobre 1779. Un horrible meurtre est survenu à Pointe-du-Lac, hier soir entre 8 heures et 9 heures. L’Enseigne Graefe qui a ses quartiers d’hiver chez le deuxième voisin de la scène, a trouvé son hôte du nom de Portiers, sa femme et sa fille âgée de 10 ans, une femme qui travaillait sur le fleuve (peut-être lavandière) et le Dragoon (Brunswick Dragoon Regiment) Wolte, à 11 heures du soir. Le brigadier a ordonné une enquête approfondie et que des rapports soient complétés sur tous les faits. Nous y sommes allés aussi et je dois avouer, n’avoir jamais vu une plus horrible situation. La Milice de toutes les paroisses des deux côtés du fleuve furent avisées de retrouver les auteurs de ces meurtres. Un avis de ce terrible acte fut envoyé à toute la colonie, à l’effet que trois hommes ont été vu dans un canot près de Bécancour, de bonne heure ce matin. Une non-officier et sept de nos hommes furent immédiatement envoyés avec un officier de la Milice et Chevalier de Tonnecour, ainsi que quelques Canadiens armés et nous espérons qu’ils ne pourront pas s’échapper. 22 octobre 1779. Deux des meurtriers furent capturés. Le participant principal s’est échappé dans les bois. À onze heures, ils furent amenés ici. Ces deux Anglais du 29ème Régiment sont arrivés de l’Angleterre comme recrues cette année et ont déserté l’armée. Ils ont été questionnés et les prisonniers ont déclarés que le fuyard avait commis les meurtres et qu’eux n’ont été que témoins de ces actes. Le fuyard est toujours en liberté. Le rapport concernant ce groupe fut envoyé à Son Excellence. Il n’y a jamais eu d’exemple d’un meurtre semblable ici. Les cinq victimes furent amenées ici aujourd’hui pour leurs funérailles. 26 octobre 1779. Dans la correspondance reçue, Son Excellence mentionne de n’épargner aucun coût quant à l’effort pour capturer le troisième gredin. 8 novembre 1779. Les meurtriers furent escortés à Montréal aujourd’hui». Tous ces renseignements furent trouvés par Réal dans le Journal du Lt. Von Papet, lequel est rapporté dans «Heritage Book Archives-The Hessian Collection, volume 1,traduit par Bruce E. Burgoyne». Cette enquête n’a pas été faite par le commandement Allemand, mais plutôt sous l’autorité du Gouverneur Haldimand. La prochaine étape que Réal devra franchir, sera de faire venir les micro films d’une partie de la collection de Haldimand, afin d’obtenir la version des autorités anglaises de cette histoire et connaître le genre de sentences attribuées aux prisonniers Anglais capturés».
Réal mentionne qu’il utilise internet pour obtenir des renseignements, mais il arrive que l’information ne soit pas toujours exacte et qu’il est important d’aller confirmer auprès de d’autres sources. Avec le temps, cette double vérification devient presqu’un réflexe naturel. Le choix des sources de renseignements sont toujours en fonction des problèmes soulevés.
Lorsque je lui demandé s’il avait été introduit au Forum des Rivard, il a répondu : «J’imagine que quelqu’un m’a introduit au Forum des Rivard, mais je ne peux me rappeler qui a eu cette merveilleuse idée».
Je lui ai demandé s’il y avait des Membres du Forum qui l’ont aidé plus que d’autres. Il répondit : «J’étais plutôt du genre silencieux et je ne m’impliquais pas dans les discussions, ce qui signifie que peu de gens me connaissaient. Cependant, je dois mentionner que certaines personnes m’ont aidé, dont Madame Rivard Mickey, Larry Lacoursière et André Dufresne».
Réal souligne que dans sa banque de données de 25,000 noms, il y a un très grand nombre de noms différents et que tous ces noms sont importants, même si la recherche est momentanément au ralenti. Il déclare manquer de temps et de ce fait, il préfère la recherche de faits historiques en relation avec la famille ancestrale.
AUTOBIOGRAPHIE
Je suis né à Trois-Rivières en mai 1938 et en raison de ma naissance prématurée, le médecin conseilla à mes parents d’aller demeurer à la campagne et nous y sommes demeurés jusqu’en 1944. En juin 1939, est survenue la naissance d’une petite sœur avec laquelle j’ai partagé mon enfance. À ce moment là, nous demeurions à Ste-Marthe-du-Cap, sur le bord du fleuve St-Laurent, à environ 1,000 à 1,500 pieds à l’ouest de la Terre qu’occupait Nicolas Rivard en 1663. Je me rappelle entre autre que mon père avait acheté une chaloupe et le jour, ma mère la remplissait d’eau pour me permettre de me baigner, puisque j’avais peur de me baigner dans le fleuve. Le soir, après le souper, mon père m’amenait avec lui en chaloupe et nous partions à la recherche de «pitounes» perdues sur le fleuve. Lorsque nous en avions une bonne quantité, ces billes de bois étaient revendues à la «St-Maurice Paper Mills» située à proximité, ce qui constituait un petit revenu supplémentaire. En hiver, mon père installait sa cabane à pêche sur la glace du fleuve et nous pêchions régulièrement le poulamon de la fin de décembre jusqu’au milieu de février. À cette époque, le fleuve gelait d’une rive à l’autre et il n’y avait pas de navigation en hiver. Je me rappelle également de certains souvenirs de la deuxième guerre mondiale, dont les restrictions imposées en temps de guerre, c’est-à-dire le système de coupons qui nous permettaient d’acheter les choses essentielles, mais en quantités limitées. Notre deuxième voisin à l’ouest possédait un grand domaine, ainsi qu’une piste (manège extérieur) pour ses chevaux de selle anglaise et je me souviens que les soldats utilisaient ce terrain pour l’entraînement et quelques fois, ils descendaient sur la plage et tiraient du mortier dans le fleuve. C’était plutôt impressionnant pour un enfant de mon âge, puisque nous les observions du haut de la côte. En mars 1942, survint la naissance d’une deuxième petite sœur et elle est décédée en novembre de la même année. En 1944, nous sommes retournés vivre à Trois-Rivières, afin d’être situés près d’une école et notre logement était à proximité de la gare des chemins de fer. Nous y sommes demeurés une seule année et je me rappelle d’un des derniers souvenirs de la guerre. À une couple de reprises, des soldats prisonniers allemands descendaient du train et étaient escortés jusqu’au terrain d’Exposition, où ils vivaient dans des baraques. Je pense qu’il n’y a jamais eu d’évasions de prisonniers à Trois-Rivières … ils étaient sûrement bien traités. À la fin de mars 1946, naissait une nouvelle petite sœur et elle fut la dernière à compléter la famille. Les anecdotes susmentionnées représentent bien les faits saillants qui ont marqué mon enfance.
La plus grande partie de ma carrière fut reliée au domaine immobilier. À titre d’évaluateur agréé, j’ai occupé successivement des postes en gestion immobilière, directeur de prêts hypothécaires, évaluateur, analyste dans le domaine de l’investissement immobilier et finalement en supervisant l’évaluation du portefeuille immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec, afin d’en unifier le processus d’évaluation. Au moment de ma retraite en septembre 1997, la valeur du portefeuille s’élevait à 3,5 milliards de dollars et était réparti dans les pays suivants : Canada, Etats-Unis, Angleterre, Irlande, France, Belgique, Mexique, Pologne et quelques autres pays dont je ne peux me rappeler.
La vie en copropriété a ses avantages, cependant il arrive souvent de rêver plein air, lacs ou fleuve. C’est dans cette perspective qu’Andrée (mon épouse) et moi avons fait l’acquisition d’une roulotte, il y a deux ans et l’avons fait installer sur l’emplacement d’un petit terrain de camping, situé au bord du lac, dans la municipalité de Lac-aux-Sables, qui est approximativement à une heure de route au nord-est de Trois-Rivières. Nous vivons à cet endroit à compter du 15 mai, jusqu’au 15 septembre. En 1998, j’ai fait l’acquisition d’une chaloupe en fibre de verre de 16 pieds sur laquelle j’ai installé un moteur hors-bord de 30 h.p. Cette embarcation remplace le bateau pneumatique (Achille) que j’avais acquis en 1990. J’adore me promener sur l’eau, c’est calme, sauf les fins de semaines. Avant l’acquisition de la roulotte, j’aimais bien me promener dans les Îles de Berthier et de Sorel. Je pouvais voguer lentement, une journée entière autour des 101 îles, dans ce micro climat et parmi de grandes quantités d’oiseaux, dont les hérons. C’était tout simplement merveilleux. Je me rappelle aussi, qu’à l’adolescence, j’ai eu une moto «Triumph Thunderbird, 650 cc , que j’ai dû vendre à regret, parce que ma première femme ne voulait pas en entendre parler. Toutefois, en 1991 j’ai fait l’acquisition d’une moto Yamaha «Royale Venture», 1300 cc et d’une remorque. Andrée et moi avons voyagé beaucoup et nous faisions du camping, nous avions même notre petit réfrigérateur électrique que l’on pouvait brancher sur la batterie de la moto. J’ai vendu cette moto à la fin de l’été 1999, puisque je devais faire un choix entre la moto et la chaloupe. Il s’agissait de deux sports que l’on pratique par beau temps et Andrée commençait à être craintive et j’ai choisi celui qui était le moins stressant. Au cours de l’automne et du printemps, il m’arrive de prendre des cours d’équitation «selle anglaise», avec Sylvie, la fille d’Andrée.
J’ai deux enfants : ma fille Lyne qui est née en juillet 1961. Elle est mariée à Claude Sauvageau et ils ont deux filles, Myriam née en 1990 et Mélanie née en 1994. Mon fils, Luc est né en 1965 et est marié à Isabelle Turmel et ont trois enfants, Yannick, né en 1993, Philippe, né en 1999 et Carolane née en 1995. Lyne vit à Laval et Luc à Lavaltrie.
La question suivante est plutôt difficile à répondre, puisque je n’ai jamais pensé à transmettre à mes descendants des faits concernant ma vie. J’imagine que ma fille aura à le faire d’une certaine façon et ce sera peut-être plus objectif.
Quand on vieillit, le futur est plutôt derrière nous. Toutefois, on souhaite pouvoir continuer de vivre en santé le plus longtemps possible, ce qui aiderait à réaliser encore certains rêves, dont celui de compléter le livre de famille. Même à la retraite, je manque de temps et il y a tellement de choses à accomplir. J’aimerais entre autre, pouvoir continuer à faire un peu de bénévolat au Camping et aussi à la Société de Généalogie de la Mauricie et des Bois-Francs, et peut-être aussi en leur fournissant d’autres articles sur la généalogie pour la revue Héritage.
RÉAL DUFRESNE
*********************
ON PARLE DE L’A.I.F.R.
Traduction : Alain Gariépy
Une magnifique journée en ce 19 novembre. On a facilement trouvé notre chemin afin de se rendre à la salle paroissiale de Batiscan (à partir des Suites Laviolette à Trois-Rivières) Jean Robert et Benoît étaient déjà là occupés à placer les tables et les chaises. Arrive le traiteur, il faut tout refaire! Mais tout le monde est joyeux. Il y a de l’électricité dans l’air, cette sorte d’électricité qui circule lorsque les Rivard se rassemblent. Nous avons eu une journée magnifique, un excellent repas chaud servi à la table. Le vin (payé par la maison) a bien réchauffé l’atmosphère!
Notre conférencier, avec l’aide de André Dufresne, nous a décrit les artefacts retrouvés sur le site, on est sur à presque 100%, de la maison de Nicolas. La terre est voisine du Vieux Presbytère*.
Après la conférence et les formalités, quelques-uns d’entre nous, des Rivard très motivés, sommes allés à la ferme de Nicolas. Le meneur n’était autre que André. Sous l’enthousiasme du moment, il se précipite dès l’arrivée dans les champs qui venaient d’être labourés et il en oublie ses clefs dans l’auto. Cela a bien créé un problème pendant un moment mais Jean Robert l’a secouru en demandant du secours avec son téléphone cellulaire. C’était providentiel car nous étions loin de tout!
Naturellement, nous avons bien ri de notre cousin toujours si bien organisé! Mais la suite fut encore plus drôle. Voyez le tableau, une dizaine de Rivard se promenant dans un champ fraîchement labouré et tout mouillé et se penchant pour fouiller la terre avec leurs mains nues.
Il y a une vingtaine d’années, la première fois que j’ai arpenté la terre de Nicolas, j’ai remarqué des pierres et des morceaux de schistes, formant un rectangle dont les dimensions correspondaient à la description de la maison des premiers colons (Assez petite, peut-être de 18’ de large par 22’ de long.) Ce site est presque en ligne droite avec la plaque souvenir érigée en mémoire de Nicolas. De là, regardez à l’est dans le champ voisin, vous verrez une petite élévation. En vous y rendant, vous aurez une preuve évidente de ce que j’ai précédemment décrit.
Mais s’il vous plaît, ne dérangez pas le site. Laissez cela à l’équipe de professionnels qui éventuellement y feront des fouilles. Les quelques morceaux trouvés en cet après-midi de Novembre s’ajouteront à la collection existante, qui pour l’instant appartient au propriétaire du champ.
Cette visite terminait une longue journée. Il était déjà cinq heures lorsque la réunion de l’exécutif a commencé dans une petite auberge de Champlain afin de planifier les activités de 2002.
Durant l’année 2000/2001, nous avons eu 14 de ces réunions à différentes places dans la province et nous avons tenu quatre activités qui ont permis de recruter 126 nouveaux membres.
Quel est le but de ces efforts? L’A.I.F.R. se veut un centre international des Rivard, des dit Bellefeuille, des dit Dufresne, des dit Feuilleverte, des dit Giasson, des dit LaCoursière, des dit LaGlanderie, des dit Lanouette, des dit Lavigne, des dit Loranger, des dit Maisonville, des dit Montendre, des dit Pérusse et des dit Préville.
Ce n’est pas une mince tâche! Notre nombre de membres augmentera avec la tenue de différentes activités. Il faut publier à temps trois fois par année notre revue « La Rivardière », il faut tenir à jour notre site web. Déjà on pense à un secrétariat permanent.
Quelle sera la fonction de ce Centre? Ce sera de fournir des informations généalogiques et historiques à ses membres. Il faut que nous ayons une présence dans la région d’où les Rivard sont originaires. Il faut que notre revue « La Rivardière » continue de fournir des informations précises. On doit s’engager dans des projets qui contribueront à faire connaître la grande famille Rivard de façon internationale.
Il est réconfortant de voir les membres du Forum qui se sont joint à nous. Nous progressons lentement aux Etats-Unis, mais nous progressons. Joe Lavigne est maintenant membre de l’exécutif. Il devient intéressant de développer un Chapitre dans la région de la Nouvelle-Angleterre à cause de sa proximité. Il faut procéder un pas à la fois. C’est Ghandi qui disait « Une marche de 2000 milles commence par le premier pas. » Qu’en sera-t-il dans cinq ans? Ca dépend de plusieurs facteurs.
Mais le plus important demeure le degré d’enthousiasme que peuvent générer les membres de l’Association. Si vous aimez l’histoire, particulièrement l’histoire de votre famille, devenez membre. L’A.I.F.R. peut devenir une source importante d’information. Les membres de l’exécutif vont tout faire pour donner des services de grande qualité.
A la fin de cet article écrit en janvier, je vous souhaite, au nom de l’exécutif de l’A.I.F.R, la plus belle année que vous n'ayez jamais eue, une bonne santé et beaucoup d’amour dans votre vie.
Votre tout dévoué
Jim Rivard, directeur des relations publiques.
Président fondateur de l’A.I.F.R.
· Le Vieux Presbytère
340, rue Principale, Batiscan, QC, G0X 1A0
Tél : (418) 362-2051
Télécopieur : (418) 362-3174
Un lieu touristique, situé à l’origine sur la terre de Nicolas. Voisin de la propriété où notre ancêtre a vécu et est décédé.
****************
LE FORUM SUJETS DE DÉCEMBRE
Par Marlyss Hernandez
Traduction : Alain Gariépy
Décembre fut un mois plutôt lent; il y eut seulement trois cent vingt-neufmessages. Plusieurs de ces messages étaient des échanges de vœux de Noël aux cousins. Le nombre de cousins a augmenté de 312 à 316 membres. Nous voulons entendre parler de vous, nouveaux membres. Nous voulons connaître votre arbre de famille et partager avec vous l’information que nous avons à votre sujet et en apprendre plus au sujet de votre famille. Deux de nos nouveaux membres sont Susan Revard Bordwell et Gloria dans le Maryland qui sont de la branche des Loranger. Susan est une cousine germaine moins une génération de Lorraine Naze. Bienvenue au forum, cousins
DURANT LE MOIS NOUS AVONS APPRIS QUE :
AIDE DEMANDÉE :
Un avertissement qu’on peut avoir un virus sur le disque « c » est une supercherie. On croyait que ce virus se propageait par la liste d’adresses conservées sur le courriel. Plusieurs cousins ont effacé ce message qui contenait dans la ligne d’objet « Je veux avoir un retour » ce qui en faisait un objet de suspicion. Le mois s’est terminé par la visite du ver Badtrans 32 chez un cousin. Plusieurs ont reçu des messages qu’ils avaient déjà envoyés à cause de ce code bien dérangeant auquel s’était joint un attachement. Tout le monde a appris à effacer ce genre de message sans les ouvrir. Le virus sulfnbk.exe est une supercherie.
PETITS MORCEAUX :
LE FORUM DE CLAVARDAGE
LA CUISINE RIVARD
Il vous manque un ingrédient nécessaire. Voici une solution de remplacement pour certains ingrédients.
Épice à tarte aux pommes, 1 cuil à thé.
Remplacez par : ½ cuil à thé de cannelle, ¼ cuil à thé de muscade et 1/8 cuil à thé d’épices mélangées et une pincée de clou de girofle ou de gingembre.
Poudre à pâte, 1 cuil à thé
Remplacez par : ½cuil à thé de crème de tartare et ¼ cuil à thé de bicarbonate de soude
Babeurre, 1 tasse
Remplacez par : Lait sur : 1 cuil à table de jus de citron ou de vinaigre et du lait pour compléter une tasse. (Attendre 5 minutes avant d’utiliser) ou 1 tasse de yogourt.
Chocolat, semi-doux, 1 once
Remplacez par : 3 cuil à table de morceaux de chocolat semi-doux. Ou 1 once de chocolat non sucré et 1 cuil à table de sucre.
Chocolat, cuisson douce, 4 onces
Remplacez par : ¼ tasse de cacao non sucré, 1/3 de tasse de sucre et 3 cuil à table de graisse
Chocolat, non sucré, 1 once
Remplacez par : 3 cuil à table de cacao non sucré, 1 cuil à table d’huile à frire ou de graisse fondue.
Fécule de maïs, 1 cuil à table (pour épaissir)
Remplacez par 2 cuil à table de farine
Sirop de blé d’Inde, 1 tasse
Remplacez par 1 tasse de sucre granulé plus ¼ de tasse d’eau
1 œuf
Remplacez par 2 blancs d’œufs. Ou 2 jaunes d’œufs. Ou ¼ de tasse de produit d’œufs congelés, décongelés.
Farine à gâteau, 1 tasse
Remplacez par 1 tasse moins 2 cuil à table de farine tout usage
Farine 1 tasse
Remplacez par 1 tasse de farine tout-usage plus 1 cuil à thé de poudre à pâte plus ½ cuil à thé de sel et ¼ cuil à thé de bicarbonate de soude
Liqueur de fruits, 1 cuil à soupe
Remplacez par 1 cuil à table de jus de fruits
Racine de gingembre, râpé, 1 cuil à thé
Remplacez par ¼ cuil à thé de gingembre
Crème légère ou moitié-moitié, 1 tasse
Remplacez par 1 cuil à table de beurre fondu et assez de lait pour compléter une tasse
Miel, 1 tasse
Remplacez par 1¼ tasse de sucre granulé plus ¼ de tasse d’eau
Fromage mascarpone, 8 onces
Remplacez par 8 onces de fromage à la crème régulier.
Lait, 1 tasse
Remplacez par ½ tasse de lait évaporé plus ½ tasse d’eau. Ou 1 tasse d’eau plus 1/3 de poudre de lait sans gras
Mélasse, 1 tasse
Remplacez par 1 tasse de miel
Crème sure, 1 tasse
Remplacez par 1 tasse de yogourt
Sucre granulé, 1 tasse
Remplacez par 1 tasse de cassonade
****************
UN PEU DE TOUT
Prenez-vous du vin rouge ou du vin blanc avec des mets chinois? Réponse : aucun des deux. La bière est bonne, mais dans un restaurant où la majorité de la clientèle est chinoise, ne soyez pas surpris de trouver une bouteille de scotch sur la table. Pourquoi pas ? Les Chinois seraient probablement les premiers à avoir distillé une fine. C’était en 800 A.C. Ils ont commencé avec la bière de riz. Après l’avoir brassée, ils l’ont reversé dans la cuvée suivante qui était brassée. En répétant cela quelques fois, ils ont fait passer le taux d’alcool de 10 à 40%, produisant ainsi un nouveau breuvage appelé arac.
********************
UN PEU D’HUMOUR
Une vieille madame va chez le médecin et dit: "Docteur, j’ai un problème de gaz intestinaux, mais ça ne me dérange pas trop. Mes pets ne sentent pas et sont toujours silencieux. En fait, j’ai dû faire une vingtaine de pets depuis mon arrivée dans votre bureau. Vous ne savez pas que j’ai fait des pets parce qu’ils ne sentent pas et sont silencieux. »
Le docteur lui répond : « Je vois. Prenez ces pilules et revenez me voir dans une semaine. »
La semaine suivante, la dame revient : « Docteur, j’ignore ce que vous m’avez donné, mes pets même s’ils sont toujours silencieux… sentent terriblement »
Le médecin lui répond; « Bien!! Maintenant que votre problème de sinus est réglé, voyons ce qu’on peut faire avec votre surdité »
**********************
Rendez-vous le mois prochain.
D’ici là soyez gentils les uns envers les autres et gardez le sourire