Avez-vous fait un voyage récemment? 

Si oui, saviez-vous où vous allier?  Êtes-vous juste monté à bord d’un train, Bus ou avion espérant que votre destination serait un endroit plaisant? 

“Ce serait une chose idiote à faire, ”  vous dites-vous.  Et vous avez raison.

Voyagez-vous ?

 Savez-vous que vous êtes entrain de faire un voyage maintenant - un voyage dans l’éternité ? Connaissez-vous votre destination ? Si vous ne la connaissez pas, vous pouvez le savoir dès aujourd’hui.

Trois sortes des gens font ce voyage :

Le premier Groupe - Ceux qui sont sauvés (en route pour le ciel) et le savent. Ce groupe peut être comparé avec l’homme qui s’informe de sa destination, achète le billet correct, vérifie soigneusement pour voir qu’il monte à bord de l’avion juste et profite ensuite à fond son voyage. 

Le deuxième Groupe - Ceux qui ne sont pas sûrs d’être sauvés (d’être sur la route du ciel) mais tiennent beaucoup à y aller. Ce groupe peut être comparé avec l’homme qui monte à bord de l’avion et est ensuite saisi de panique parce qu’il n’est pas certain qu’il est sur celui qui va où il veut aller.

Le troisième Groupe - Ceux qui ne sont pas sauvés (pas en route pour le ciel) et sont totalement indifférent de cette réalité. Ce groupe peut être comparé avec le voyageur qui ne sait pas où il va et ne s’en soucie pas.

Dans quel groupe êtes-vous ? Êtes-vous de ceux qui sont totalement indifférents de leur destination ? .

L’indifférent.

 Il y a quelque temps un homme s’est précipité dans une gare, a couru follement après un train se déplaçant lentement et y a monté juste à temps. À bout de souffle et épuisé, il a trébuché dans la première voiture, où il a trouvé un siège vide. « Il semble que vous l’avez à peine fait! » a remarqué l’homme étant assis à côté de lui. « Oui, » l’homme a répondu, respirant lourdement, « mais ça valait l’effort. J’ai économisé quatre heures. »

Que d’effort pour économiser quatre heures! Mais que c’est un temps court en comparaison de l’éternité! Beaucoup de gens judicieux, et prévoyants sont extrêmement concernés de la valeur de chaque heure et chaque dollar; par contre refusent de considérer l’éternité devant eux. Ils savent que la vie est courte, que Dieu les jugera pour cela et qu’ils peuvent obtenir le pardon de Dieu. Ils se dépêchent négligemment comme s’il n’y avait aucun Dieu, aucune mort, aucun jugement, aucun ciel et aucun enfer.

Si vous êtes parmi ces indifférents, ouvrez vos yeux au danger épouvantable de votre position. Ne remettez pas la réflexion sur l’éternité plus longtemps. Il y a beaucoup de vérité dans le proverbe espagnol qui dit, « la route de nulle part mène à la ville de ‘ Jamais’. » C’est maintenant le jour du salut  (II Cor. 6:22). Ne remettez pas mettre cette question essentielle à plus tard.

 L’incertain

 Vous pouvez dire, « Mais je ne suis pas du tout indifférent à propos d’où je passerai l’Éternité. Je fais partie du deuxième groupe que vous avez mentionné. Je veux savoir où je vais, mais je ne le sais pas. Mon problème c’est l’incertitude »

S’il s’agit de votre difficulté, il y a de bonnes nouvelles pour vous. Vous pouvez être parfaitement certain de votre salut. Plus vous être sérieux sur ce sujet le plus important entre tous, plus vous aurez le désir de savoir avec certitude que vous êtes réellement sauvé et pour toute l’éternité.

 Imaginez que le fils unique d’un père très dévoué est en mer. Des nouvelles arrivent annonçant que son navire a échoué. Vous comprendrez l’angoisse et l’inquiétude de ce père alors qu’il entend d’abord des rumeurs différentes sur le sort de son fils. Finalement il se réjouit recevant, des plus fiables autorités, l’assurance que son fils est vivant et en sécurité.

 Supposez que vous êtes perdu sur un chemin inconnu la nuit. Vous arrivez à une fourche. Vous savez que d’un côté vous allez trouver gîte et nourriture avant la tempête qui gronde déjà. De l’autre côté c’est la forêt inhabitée durant des heures de route. Vous arrêtez un passant et demandez votre chemin. La personne vous dit qu’elle pense qu’à gauche mène à la ville et qu’elle espère que vous y arriverez en prenant cette direction. Seriez-vous satisfait de cette information ? Bien sûr que non ! Vous devez savoir avec certitude. Et ici il s’agit de choses peu importantes en comparaison de la destinations éternelle. C’est très peu important qu’une personne passe une nuit en forêt ou s’inquiète d’un proche au bout de quelques jours.

 Ne pas être certain de son salut est par contre la plus importante incertitude. Ceux qui sont incertains de leur salut vont voir leurs doutes et misères disparaître quand ils vont comprendre trois vérités de base :

     1.)    Le chemin du Salut

2.)    La connaissance du salut

3.)    La joie du salut.

 Bien que ces vérités soient intimement connectées, elles reposent sur des bases séparées. Il est très possible pour une personne de connaître le chemin du Salut sans avoir l’assurance d’être elle-même sauvée. Il est également possible pour une personne de savoir qu’elle est sauvée sans posséder à chaque instant la joie qui devrait accompagner cette connaissance.

Le chemin du Salut

 Le chemin du salut est uniquement basé sur ce qu’à fait Jésus – pas sur des sentiments humains, des désirs ou des actions. Pour illustrer ceci une scène qui aurait pu prendre place, il y a environ 3000 ans.

 Un pauvre Israélite se tient devant un prêtre de Dieu et plaide, en regardant son petit ânon du coin de l’œil. « N’y a-t-il aucune manière » demande-t-il. « une exception juste pour cette fois ? Je sais que Dieu dit dans sa Loi que je dois racheter avec un agneau… sinon mon ânon doit être tué. Mais je suis un pauvre homme. Je ne puis me permettre de perdre cet ânon. N’y a-t-il aucune façon de l’épargner ?

« Non, » répond le prêtre. « Je regrette. La Loi de Dieu est incontournable. Où est l’agneau ?

 « Tu rachèteras avec un agneau tout premier-né de l'âne; et, si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu rachèteras aussi tout premier-né de l'homme parmi tes fils. » (Exode 13 : 13)

 « Je n’en ai pas. » « Alors vous devez aller en acheter un. Soit un agneau doit mourir ou l’ânon. » Un air de défaite traverse le visage de l’homme. « Mais je suis bien trop pauvre pou acheter un agneau ! »

Au même moment, un autre homme qui a entendu la conversation, proclame : « Ne soyez pas découragé, mon ami. Je pense que je peux t’aider. Nous avons un agneau parfait à l’étable sans taches ni marques. Je vais aller le chercher.

 Lorsque l’homme est revenu avec l’agneau, il a été tué et le prêtre a offert le sacrifice. Le prêtre s’est alors tourné en direction du pauvre homme. « Vous pouvez rapporter votre ânon à la maison. L’agneau est mort à sa place. Votre ânon n’aura pas besoin d’être tué. Remerciez votre ami. »

C’est une image du salut du pécheur. Dieu demande jugement de mort pour votre péché. Cela signifie que vous devez mourir une mort éternelle parce que vous pouvez trouver ou fournir un substitut. Mais attendez ! Il y a une sortie – la mort d’un substitut divinement approuvé. Dieu Lui-même a approuvé Christ, Son fils, l’agneau de Dieu, comme seul substitut.

 La Parole de Dieu réfère souvent à Christ comme à un agneau. Un jour alors que Jean Baptiste parlait à ses disciples, il pointa Jésus et dit : « Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1 : 29) Jésus est allé au Calvaire « Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche. » (Isaïe 53 : 7)  Christ est mort à notre place, comme notre sacrifice – Croyez-vous à cela ? La Bible dit, « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, » ( 1 Pierre 3 : 18) « c'est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, 25 lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. » (Romains 4 : 24,25 ).

 Comme l’ânon est devenu libre une fois le sacrifice accompli, tel nous recevons le salut gratuitement lorsque nous acceptons le sacrifice de Jésus pour nous. Nous sommes alors justifiés, déchargés de tout fardeau de culpabilité.

 La connaissance du salut

 Peut-être dites vous, « Mais je sais que le Christ est le seul qui puisse me sauver. Je sais que je ne puis me fier à rien d’autres. Néanmoins je ne suis pas certain d’être sauvé. Parfois je sens que si je mourais à ce moment là, oui j’irais au ciel. Mais plus souvent qu’autrement je sens que je n’y irai pas.

Mais vous vous fiez à vos sentiments plutôt qu’à la Parole de Dieu n’est-ce pas ? Avez-vous déjà vu un capitaine jeter l’ancre à l’intérieur de son navire ? Jamais !

Vous pouvez bien comprendre que seul le sacrifice de Christ peut vous racheter mais vous pensez que ce que vous éprouvez est la base de votre certitude.

 Regardons au verset qui parle de comment un croyant va savoir qu’il a la vie éternelle (1 Jean 5 : 13) « Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » Mais ici intervient une distorsion par laquelle l’imagination transforme le texte en « «C’est sentiments de réconfort que je vous ai donnés,  afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. »

Une illustration 

L’incertitude du salut est similaire à l’incertitude que plusieurs ont dû avoir en Israël la nuit de la Pâque (Exode 12 : 1-36) Ils savaient que Dieu allait passer cette nuit et que l’aîné des fils allait peut-être être tué. Faisons une visite imaginaire à deux de ces maisons au soir de cette Pâque.

 En entrant dans la première maison, nous trouvons la peur inscrite sur le visage de toute la famille. « Qu’est-ce qui arrive ? » demandons-nous. « N’avez-vous pas entendu ? » demande l’aîné. « Dieu envoie la mort sur la terre cette nuit. Vous auriez peur vous aussi si vous ne saviez pas à quoi vous attendre. Je pourrais être tué. Nous allons devoir attendre de longues heures jusqu’au matin. Alors si rien n’est arrivé, je saurai que je suis en sécurité. »

« Mai, » demandons-nous, « Dieu n’a-t-il pas prévu un moyen de sécurité ? » « Oui, » répond-t-il. « Il nous a dit de tuer un agneau sans taches… d’un an et d’en répandre le sang sur la porte. Nous l’avons fait mais nous ne pouvons être certains d’échapper »

« C’est une terrible situation à vivre » disons-nous. « Est-ce que tout le monde est inquiet comme vous ? » « Non, » répond-t-il « pas tout le monde. Nos voisins disent avoir la certitude d’êtres sauvés. Ils sont sûrement présomptueux. Peut-être pensent-ils êtres sauvés mais moi j’en n’en serai certain qu’une fois la nuit terminée.

 Maintenant allons visiter les voisins. Immédiatement nous notons la différence. Ici toute la famille a l’air heureux. Chacun est habillé et prêt pour le grand départ d’Égypte et toute la famille semble se réjouir de l’agneau rôti. « Pourquoi êtes-vous tous si heureux ? » demandons-nous.

 « Ne savez-vous pas ? » l’un d’eux de répondre. « C’est la nuit ou Dieu va nous libérer de l’esclavage de l’Égypte. Nous n’attendons que le signal pour quitter ce pays de malheur. « Mais n’avez-vous pas oublié ? » demandons-nous. « que cette nuit en est une de jugement. Ne craignez-vous pas ce qui peut arriver quand Dieu va passer au-dessus de la terre ? « Non, » de répondre le père. « Notre fils aîné est en sécurité. Nous avons répandu le sang comme nous en avons été instruits. « Mais les gens à côté ont fait ça et ils craignent quand même. » disons-nous.

 « Oui, » de dire le fils aîné « mais nous avons plus que le sang répandu. Nous avons la promesse de Dieu Sa Parole sur le sujet : « Quand je verrai le sang (v 13) je passerai tout droit. Le sang satisfait Dieu et Sa Parole nous satisfait.

 Le sang répandu sécurisait les Israélites et la Parole de Dieu leur donnaient la certitude. Le sang répandu de Christ nous sauve et la Parole de Dieu nous en donne la certitude.

 Laquelle de ces deux maisons était la plus sûre ? Pensez-vous que c’était la deuxième où tous étaient heureux ? Non, elles étaient toutes les deux complètement sûres. Leur sécurité dépendait du sang à l’extérieur, pas sur les sentiments des occupants à l’intérieur. Si vous voulez être sûr de votre salut n’écoutez pas le témoignage de vos émotions. N’écoutez que la Parole de Dieu. « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. » (Jean 6 : 47)

 On ne peut dépendre des sentiments

 Jones était un fermier et il s’inquiétait. Quelques temps avant il avait écrit à Smith l’homme possédant le champs à côté du sien, demandant s’il pouvait le cultiver pour nourrir son troupeau. Jour après jour, il allait à la poste espérant y trouver une réponse. Le temps passait et il devenait désespéré. Un jour un autre voisin vint le visiter. « Ne t’inquiètes pas » rassura-t-il notre fermier. « Je suis certain que tu vas l’avoir. Souviens-toi l’an passé…Oublie tes inquiétudes, il va t’autoriser comme l’an passé avant de partir pour la chasse.» Ce qui a pour effet de calmer l’homme. Mais il n’avait toujours pas la certitude.

 Le jour suivant vient un autre voisin annonçant au fermier que Smith était partit à la chasse avec le voisin de l’autre bout du champ, son adversaire de toujours, et qu’il n’allait revenir que dans un mois.  Voilà qui désespère notre homme encore une fois. Mais le lendemain arrive par la poste la lettre tant attendue. Notre homme est totalement rassuré alors qu’il parle de la lettre avec un ami au téléphone.

 Plusieurs personnes sont comme Jones, ils sont perplexes et inquiétés par les opinions des autres et leur propres pensées et sentiments. Mais leurs doutes disparaîtraient  s’ils recevaient seulement la Parole de Dieu comme la parole de Dieu. Ils proclament croire en la Parole de Dieu, mais quand Il dit : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3 :36) ils refusent de croire. 

La Parole de Dieu est certaine.

 Ce que Dieu dit est certain. « A toujours, ô Éternel! Ta parole subsiste dans les cieux. » (Psaumes 119 : 89)   « Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas? » (Nombre 23 : 19)

 « Mais, » vous pouvez vous demander. « Comment puis-je être certain que je crois vraiment ? J’ai souvent essayé de croire, mais plus je regarde à ma foi, le moins je semble en avoir.

 Imaginez-vous calmement assis dans votre salon un soir alors que le téléphone sonne. Un homme appèle pour dire qu’un cerf a provoqué un accident tragique a votre ami. Sauf que cet homme est connu pour être menteur . Allez-vous croire ou même essayer de croire ce que cet homme vous raconte ? « Certes non ! » dites-vous. Je ne puis me fier à rien e ce que cet homme dit. Mais comment savez-vous que vous ne pouvez vous fier à ce que cet homme dit ? Est-ce en regardant vos sentiments ou votre foi ? « Non !, » Dites-vous. « Je considère le messager .» Supposons alors que quelques instants après le téléphone sonne encore. C’est un voisin qui appèle pour raconter la même histoire. Ce voisin ne vous a déçu qu’une seule fois. Allez-vous le croire ? « En partie. » dites-vous. Est-ce en considérant votre foi ou vos sentiments ? Finalement votre voisin d’en face téléphone et raconte la même histoire et lui ne vous a jamais déçu. Allez-vous les croire ? « Certainement !» Comment savez-vous que vous pouvez le croire ? Parce qu’il est fiable.

 De la même façon nous pouvons croire l’évangile à cause de qui la dit. C’est Dieu Lui-même. « Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu'il a rendu témoignage à son Fils. 10 Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. » ( 1 Jean 5 : 9,10)

 « Je crois vraiment en Lui, » dit une jeune fille au regard triste un jour, « mais lorsque quelqu’un me demande si je suis sauvé. Je n’aime pas dire oui parce que j’ai peur de dire un mensonge. » Un ami répondit « Supposons que ton père te dit qu’il a acheté dix moutons hier. Maintenant suppose que quelqu’un te demande, « Combien de mouton ton père a-t-il acheté ? Et tu réponds, je n’aime pas le dire parce que j’ai peur d dire un mensonge. » La mère de la jeune fille qui se tenait tout près, répondit rapidement « Mais ce serait faire de son père un menteur ! » Je dis qu’elle ne peut pas dire avec certitude qu’elle est sauvée, cette jeune fille dit virtuellement que Christ est menteur. Christ lui-même a dit « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. » (Jean 6 : 47)

 Foi en Christ

 Vous pouvez demander. « Comment puis-je être certain d’avoir assez de foi.  Ça n’est pas une question de quantité de foi parce que ça n’a rien à faire avec le salut. La question c’est « avez-vous confiance en la bonne personne ? » Votre salut repose en la confiance en qui vous placez votre foi. Même la plus petite foi en Christ sauve. Jésus à dit « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. »  (Jean 6 : 47) Soyez certain que votre foi n’a pas été placée en vos bonnes œuvres, votre assistance à l’église, d’être baptisé, confirmé, votre expérience de chrétien, la foi de vos parents. Votre foi doit reposer sur Christ. Est-ce l’apparence extérieure qui apporte la paix intérieure ? Vous ne pouvez regarder à vous-mêmes et glorifier Christ dans les cieux en même temps.

La foi n’est pas un indescriptible quelque chose que quelqu’un doit éprouver intérieurement afin d’être certain d’être à prêt à aller au ciel.

 La foi regarde à l’extérieure une personne et son œuvre complète. L’œuvre de Christ me sécurise éternellement. La Parole de Dieu sur ceux qui croient en Lui me sécurise inaltérablement. Je trouve le chemin du salut en Christ et son œuvre et dans la Parole de Dieu je trouve le savoir du salut.

 La joie du salut

 Nous avons déjà vu que nous sommes sauvés par l’œuvre de Christ et assuré par la Parole de Dieu, mais notre joie elle vient au travers de la présence du Saint Esprit qui habite chaque vrai croyant. (1 Corinthien 3 : 16) Deux vérités fondamentales doivent être gardées en pensées.

 

 Si l’œuvre de Christ pouvait se briser votre salut aussi, mais merci à Dieu ça n’arrivera jamais. Lorsque votre conduite ne plait pas à Dieu, votre joie s’en va. Donc vous devez faire attention pour obéir à Dieu.

 Attrister l’Esprit

 Gardez à l’esprit que chaque croyant est aussi de chair. (Galates 5 : 17) C’est la nature mauvaise dans laquelle il est né.

 « Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. » . (Galates 5 : 17)

 L’esprit saint qui vit aussi dans le sauvé, est attristé par tout motif, mot ou intention mauvaise. (Éphésiens 4 : 30) Lorsque vous permettez à cette nature mauvaise d’agir, vous attristez l’esprit et vous perdez votre joie. La sécurité de votre salut réside en l’œuvre de Christ, son assurance en la Parole de Dieu.

 Lorsque David a péché si sérieusement dans l’histoire de la femme de Uriat, il n’a pas dit à Dieu « Restaure mon salut, mais bien » : « Rends-moi la joie de ton salut, Et qu'un esprit de bonne volonté me soutienne! » (Psaumes 51 : 12) Après que vous êtes sauvés votre joie spirituelle va correspondre à votre conduite. Ne confondez pas joie et sécurité.

 Imaginez qu’il y a à peine une demi-heure vous jouissiez de moments de récréations avec votre fils. Vous parliez et riiez ensembles et il était heureux parce qu’il était avec vous. Maintenant vous voyez votre fils mais il y a quelque chose qui cloche. Vous pouvez le dire par la misère qui se lit sur son visage et vous découvrez qu’il a été désobéissant. Où est sa joie ? C’est partit, pourquoi ? Parce que la communication (communion) dans la relation a été coupée. Qu’est-ce qui est arrivé à la relation qu existait entre vous et votre fils ? Est-elle changée ? Non, il demeure votre fils. Sa relation dépend de sa naissance (nouvelle naissance), son amitié (communion) dépend de sa conduite.

 Perdre la joie de la relation

 Lorsque vous, en tant qu’enfant de Dieu, faites quelque chose pour attrister Dieu vous perdez la joie de la relation et de la communion. Vous ne cessez pas d’être son enfant. Vous pouvez être tenté de penser que puisque vous n’êtes pas heureux, vous n’êtes plus sauvés, mais ça n’est pas le cas. 

Poursuivons l’illustration. Supposons que durant qu’il est désobéissant, l’enfant malheureux s’assis dans un coin de la chambre. Quelqu’un crie au feu ! Au feu ! Vous entendez les voitures d’incendie, vous sentez la fumée et vous réalisez que votre maison est en feu. Que va-t-il arriver à votre enfant ? Sera-t-il laissé dans la chambre pour périr dans les flammes ? Bien sûr que non ! Vous allez immédiatement vous occuper de le faire sortir. Vous voyez l’amour de la relation est une chose et la joie de la relation en est tout une autre. Dieu ne permettra pas que vous souffriez une punition éternelle juste parce que vous avez temporairement perdu la relation avec Lui.

 Lorsque votre enfant vient vers vous confessant sa désobéissance et demandant pardon, vous êtes prompt à pardonner et dès lors la joie de la relation est rétablie et une fois de plus il est heureux. 

La confession restaure 

Quand le croyant commet un péché, la communion est interrompue et la joie est perdue jusqu’à ce qu’il aille au père en auto jugement confesser son péché. Alors le croyant sait qu’il est pardonné parce que la Parole de Dieu dit « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1 : 9

Rappelez-vous toujours qu’il n’y a rien de plus fort que le lien de la relation et rien de plus tendre que le lien de la communion. Toutes les puissances sur terre ne peuvent altérer le lien de la relation mais un motif impur ou une parole peuvent briser le lien de la communion. Lorsque vous trouvez que vous avez perdu la joie de votre salut, humiliez-vous devant Dieu, trouvez ce qui a causé cette perte de joie et confessez ce péché à Dieu votre Père. 

Dieu se charge des péchés du croyant

 

Ne pensez pas pour un instant que le jugement de Dieu tombe plus légèrement sur les péchés du croyant que sur ceux du non-croyant. Dieu n’a pas deux façons de négocier judiciairement avec le péché. Il ne peut pas plus regarder par dessus les péchés du croyant sans les juger qu’il ne peut regarder par dessus les péchés du non-croyant. Mais il y a cette grande différence entre les deux. La condamnation due à la culpabilité du péché a été réglée pour toujours pour les chrétiens, parce que le jugement est tombé sur son substitut Jésus Christ. C’est Lui « lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » (1 Pierre 2 : 24)

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