Le directeur sportif de l'équipe de France de ski de fond, Jean-Pierre Burdet, a qualifié de «tempête dans un verre d'eau» l'agitation médiatique autour de Jean-Marc Gaillard, interdit de départ dimanche en poursuite pour un hématocrite élevé. «Jean-Marc est un athlète qui a naturellement un taux d'hémoglobine élevé et c'est ce qui fait, en partie, sa valeur», a-t-il déclaré. «Nous avions présenté son dossier à la FIS (Fédération internationale de ski) en 2002 et nous l'avons fait à nouveau hier», a-t-il souligné, rappelant qu'à Davos, pour la dernière compétition pré-olympique, Gaillard avait été «contrôlé à 0,1 en-dessous du taux maximum autorisé» par la FIS.
«Pour le moment, je n'ai pas de retombées, je ne sais pas si son dossier a été validé ou non, s'il pourra ou non s'aligner dimanche en poursuite», a encore ajouté Burdet. Les équipes ont jusqu'à samedi 15h pour désigner les skieurs engagés dans la poursuite de dimanche, épreuve d'ouverture des compétitions olympiques de ski de fond sur les pistes de Pragelato. «Nous avions du mal à choisir quatre skieurs parmi nos cinq athlètes, donc si nous n'avons pas de nouvelles, nous alignerons Christophe Perrillat à la place de Jean-Marc», a annoncé Burdet.
Pour la suite des Jeux, Gaillard doit être à nouveau contrôlé le 13 février, selon Burdet. «Nous verrons alors s'il peut poursuivre les JO ou non, mais nous ne ferons pas de manipulations pour le faire passer en-dessous» du seuil autorisé, a assuré le directeur sportif, écartant la possibilité par exemple d'envoyer Gaillard en vallée.
Jeudi soir, la FIS a interdit de course durant cinq jours huit athlètes dont les taux d'hémoglobine s'étaient avérés «trop élevés» lors de contrôles effectués jeudi.
L'interdiction entrant en vigueur le jour du contrôle, elle ne concernait que la poursuite dimanche, la course suivante - le sprint par équipes dames et messieurs - étant programmée mardi.
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