L'information est venue de l'agence de presse italienne ANSA. La villa des équipes autrichiennes de biathlon et de ski de fond, à San Sicario, a été perquisitionné par la police italienne. Les policiers transalpins, qui agissaient dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par le parquet de Turin, étaient à la recherche de produits dopants. Ces derniers sont rentrés bredouilles.
Le CIO a diligenté des contrôles inopinés en se basant sur des informations fournies par l'Agence mondiale antidopage (AMA) : la présence dans la villa de Walter Mayer, ancien entraîneur des Autrichiens, mêlé à Salt Lake City à une affaire de transfusion sanguine et interdit de JO jusqu'en 2010. «Je crois que cela concerne seulement Walter Mayer. Les athlètes étaient tous sous le choc. Je n'ai pas la moindre idée de ce que la police italienne recherche», a déclaré Markus Gandler, le directeur technique de l'équipe autrichienne.
Le responsable de la communication de la délégation autrichienne, Raimund Fabi a reconnu lui «qu'il s'est passé quelque chose mais je n'en sais pas plus». Christian Dumont, le directeur des équipes de France de biathlon, a expliqué qu'«au début des Jeux, nous avons été prévenus que des descentes étaient possibles dans les résidences des délégations».
Par ailleurs, le CIO a confirmé que des contrôles antidopage inopinés hors-compétition ont été effectués sur un certain nombre de fondeurs et de biathlètes autrichiens.
Avant le départ du relais 4x10 km, dont le départ a été donné à 10H00 ce matin, Markus Gandler, le directeur technique des équipes d'Autriche de ski de fond et de biathlon, s'est exprimé sur la perquisition de la police italienne samedi soir dans la villa de ses athlètes.
« On envisage de protester officiellement auprès du CIO. C'est ce à quoi nous réfléchissons en ce moment avec notre comité olympique. Je ne comprends pas ce qui s'est passé : nous n'avons rien à voir avec Walter Mayer. » L'ancien entraîneur des Autrichiens, mêlé à Salt Lake City à une affaire de transfusion sanguine et interdit de JO jusqu'en 2010, aurait été présent à la villa.
« Les perquisitions ont duré près de quatre heures. Quand trente policiers débarquent soudain chez vous, on a l'impression d'être des criminels. Comme vous pouvez l'imaginer l'ambiance n'est pas très bonne dans l'équipe ce matin, mais l'équipe va tout de même prendre le départ du relais et donné tout ce qu'elle a. » Selon Gandler, les enquêteurs sont repartis bredouilles.
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