Le raid mené lundi soir par les enquêteurs italiens ne visait pas la résidence des fondeurs autrichiens, déjà perquisitionnée samedi soir, mais la résidence à Pragelato de l'ex-entraîneur Walter Mayer, banni des Jeux, a annoncé l'agence italienne Ansa.
Selon l'agence italienne, la maison perquisitionnée avait été louée par Walter Mayer, l'homme qui était la cible de la première descente des carabiniers, samedi soir, menée en parallèle avec des contrôles inopinés du Comité international olympique.
Mayer a fui l'Italie, où il est mis en examen, pour rejoindre l'Autriche. Il a depuis été exclu par sa Fédération nationale.
La nouvelle d'une deuxième perquisition, lundi soir, dans la villa de l'équipe autrichienne de fond s'était répandue mardi matin à Sestrières et à Turin sur les sites des XXe Jeux olympiques d'hiver.
Le directeur sportif de l'équipe autrichienne, Markus Gandler, a qualifié de «scandale» cette nouvelle perquisition. « C'est un scandale au moment où nous sommes en plein dans le milieu de nos compétitions », a-t-il déclaré à Ansa en annoncant une conférence de presse officielle pour l'après-midi.
Selon Otto Jung, entraîneur personnel du fondeur Martin Stockinger, les gendarmes italiens donnaient l'impression durant la perquisition « qu'une bombe avait explosée avec des tiroirs renversés, des sacs retournés et des objets cassés ».
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