10 février 2006
Alain Bergeron
Air Canada a obligé JeanPhilippe Le Guellec à changer... son fusil d'épaule cette semaine.
Ses bagages, oubliés à Toronto, l'ont empêché de s'exercer avant son épreuve individuelle de biathlon demain.
Arrivé lundi aux appartements réservés par Biathlon Canada à Cesana San Sicario, Le Guellec a été contraint à taper du pied avant que ses effets personnels ne le rejoignent finalement mercredi, dont son inséparable arme de calibre .22. II a donc dû attendre à hier pour peaufiner son tir, deux jours seulement avant le concours de 20 kilomètres.
Bon joueur, l'athlète de 20 ans de Val-Bélair a préféré analyser le pépin avec son regard positif.
« Il peut être recommandé de laisser reposer son tir. Quand on tire sur de longues périodes, comme de cinq à sept jours de suite, on peut devenir moins précis. Donc, le repos forcé pourrait m'avoir fait du bien », a-t-il souligné.
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