Tel père, tel fils
Chris Jeffries affirme que s'il est rendu à Turin, c'est en grande partie en raison de sa capacité de rester calme en situation de stress intense, comme lors d'épreuves de qualification olympique ou de championnats du monde.
L'athlète originaire de Chelsea, en Outaouais, a de qui tenir : son père, Bruce Jeffries, aujourd'hui directeur général de Ski de fond Canada, a été major-général et commandant de zone en Bosnie à la fin des années 1990.
« Mon père a toujours fait son travail comme il faut et malgré les circonstances », explique le fondeur.
Chose certaine, Jeffries a aussi le sens des priorités. Au milieu de l'adolescence, il était plutôt bon joueur de basket et a même fait partie de trois équipes dans la région de Montréal. Il était aussi doué au baseball.
« À cette époque est venu un moment où je ne progressais plus dans mes autres sports tellement je faisais du ski de fond, explique-t-il. J'ai donc décidé de me consacrer uniquement au sport que j'aimais le plus. »
Ce sport, il l'avait dans le sang depuis longtemps, le paternel ayant pratiqué le biathlon chez les militaires.
« Mais le biathlon, ce n'était pas pour moi, indique-t-il. Je tremble trop. »
Pourtant, il ne tremble toujours pas à l'idée de prendre part à ses premiers Jeux. « Pas pour l'instant en tout cas », dit-il.
Étant donné ses gènes familiaux, ça pourrait fort bien rester tel quel.
Chris Jeffries
• Fondeur
• 28 ans
• Originaire de Chelsea, résidant de Canmore, en Alberta. A aussi passé une partie de sa jeunesse à Saint-Basile-le-Grand.
• S'entraîne sous les conseils de Dave Wood, de Mike Cavaliere et de Rob Grey
• 34e au sprint, 50e au 15 kilomètres et 46e au 30 kilomètres des derniers championnats du monde
• Épreuve à Turin : assurément le 30 kilomètres poursuite (12 février) et peut-être d'autres épreuves
• Qu'aimes-tu le plus dans ton sport ?
D'abord et avant tout le style de vie. Il n'y a pas grand-chose pour battre le fait d'aller faire du ski de fond un peu partout dans le monde.
• Quel est ton objectif à Turin ?
En premier lieu, connaître la meilleure performance qu'il me sera possible d'offrir ce jour-là... et ce serait bien si ça m'amenait parmi les 20 premiers.
• Si tu gagnes une médaille, à qui veux-tu parler en premier lieu ?
À mes parents, qui ont toujours été avec moi. À mon père, parce que le ski de fond prend une place très importante dans sa vie, et à ma mère, qui suit avec attention toutes mes courses.
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