4 février 2006

Travail et travail...

« Je me souviens qu'elle était une jeune fille très, très déterminée. »

Jean-Pierre Sansregret n'a pas oublié Marie-Pierre Parent. Professeur de ski de fond au programme sport-études de l'école Thérèse-Martin de Joliette, il a côtoyé la biathlonienne durant quatre ans, de secondaire I à IV.

« Elle a travaillé, et beaucoup, insiste-t-il. Elle a persisté et, selon moi, Turin n'est que la première étape vers Vancouver en 2010. »

Marquée par la victoire de Myriam Bédard aux Jeux de Lillehammer, Parent, de Saint-Paul de Joliette, a ensuite fait le saut en biathlon, faisant son chemin jusqu'à l'équipe nationale.

« Je savais que, si je voulais vraiment faire cela de ma vie, je devais déménager dans la région de Québec et m'entraîner à Valcartier, explique-t-elle. C'est ce que j'ai fait. Durant deux ans, j'ai alors étudié à temps plein au cégep F-X.-Garneau tout en m'entraînant au centre national.»

Son engagement a porté fruit.

« Les gens ne remarquent que les médailles, mais être 60e à l'échelle mondiale quand il y a sept milliards d'humains sur Terre, c'est tout de même quelque chose... », souligne JeanPierre Sansregret

En effet.

Marie-Pierre Parent
• Biathlonienne
• 23 ans
• Originaire de Saint-Paul de Joliette, résidante de Shannon
• S'entraîne à Valcartier sous les conseils de Steve Cyr
• Épreuves à Turin : relais 4 x 6 km, épreuves individuelles (23 février)

• Qu'aimes-tu le plus dans ton sport ?
Le biathlon demande le contrôle de soi-même tant sur le plan physique que psychologique. Je trouve simplement que c'est un beau sport à pratiquer.

• Quel est ton objectif à Turin ?
Terminer parmi les 35 premières dans les épreuves individuelles et parmi les 10 premières au relais.

• Si tu gagnes une médaille, à qui vas-tu d'abord téléphoner ?
À mes parents, mais je pense que je serais bouche bée et que je ne pourrais pas leur dire grand-chose.

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