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17 février 2006

Pour Martine Albert, le résultat n'a pas vraiment d'importance

Pierre Michaud

La rimouskoise Martine Albert a terminé 66e sur 82 participantes, à l'épreuve de biathlon de 15 km des Jeux olympiques de Turin, lundi, mais ce résultat en apparence décevant n'a pas vraiment d'importance après tout ce qu'elle a vécu.

Rares sont les personnes qui ont une seconde chance de réaliser le rêve de leur vie. Martine est du nombre. Après avoir pris sa retraite au printemps 2002 et vécu des moments difficiles, elle est revenue au biathlon en novembre 2004 avec une nouvelle attitude qui lui permet de jouir pleinement de cette deuxième chance.

«Mal aux jambes»
«J'avais oublié le plaisir fondamental du sport. Je me mettais tellement de pression, avant, que j'avais déjà mal aux jambes après cinq minutes de course. Je pensais que c'était normal que je souffre comme ça parce que je n'étais pas bonne. Je travaillais fort, mais les résultats ne venaient pas. C'était comme si je nageais à contre-courant. J'ai pris ma retraite au printemps 2002, un peu par accident. Je n'avais pas de plan B. Ma vie tournait trop juste autour du biathlon. J'avais perdu mon identité et je suis passée à travers toutes sortes d'épreuves. J'ai fait une dépression en mars 2004» confie Martine Albert dans une récente entrevue.

Ces épreuves, l'athlète considère qu'elles sont la meilleure chose qui ne lui soit jamais arrivée. « J'ai réalisé qu'il faut un équilibre dans la vie. Il faut s'intéresser à différentes choses. Ce n'est pas parce qu'on ne va pas aux Olympiques (jeux précédents) qu'on n'est pas quelqu'un. Aujourd'hui, tout va très bien » déclare une Martine rayonnante, qui doit participer au sprint ce jeudi matin.


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Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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