COMITÉ "NATIONALISTES CONTRE L'OTAN !"

 

 Ce comité s'est crée en 1999 afin de protester contre les 50 ans d'existence de l'OTAN. (voir texte de présentation ci-dessous)

 Mais c'est sans nul doute à l'occasion de la guerre d'agression contre la Yougoslavie que le Comité s'est fait remarqué par de multiples actions dont certaines très médiatiques :

 2 avril 1999 : conférence à l'international Press Center devant la presse internationale pour présenter un week-end d'action anti US et anti OTAN (lire le texte ci-dessous)

 4 avril 1999 : actions devant les bâtiments de l'OTAN : 60 interpellations et près d'une centaine de personnes refoulées ou empêchées de se rendre devant le siège de l'OTAN (voir photos ci-dessous)

 15 avril 1999 : dix militants du Comité s'enchaînent aux grilles de l'ambassade US à Bruxelles

 22 avril et 25 mai 1999 : actions contre la guerre à Lille en collaboration avec des camarades français

 31 mai  1999 : perturbation d'une conférence du ministre belge de la défense à Bruxelles

 12 juin 1999 : Meeting à Bruxelles sur le thème : "OTAN, hors des Balkans" avec deux orateurs serbes. 

Lancement d'une opération "SOS civils de Serbie" au cours de laquelle, nous avons rassemblé de nombreuses caisses de médicaments que nous avons pu faire parvenir aux populations civiles serbes, avec la collaboration de l'ambassade yougoslave en Belgique.

 Et aujourd'hui ?

La guerre en Yougoslavie est finie. Pour l'instant…Mais la lutte contre l'impérialisme, sûrement pas. Notre Comité continue dès lors à exister et soutiendra, au-delà de certains clivages politiques, toutes les initiatives intéressantes visant à dénoncer l'impérialisme des États-Unis et de leurs valets.

Le Comité "Nationalistes contre l'OTAN" essaiera également d'informer le camp nationaliste des réalités et de "l'actualité" des menées impérialistes. (BP 1823 - 1000 Bruxelles 1)

Le Comité essaiera aussi d'être une passerelle entre le juste et nécessaire combat des peuples contre l'impérialisme américain, partout dans le monde, et le juste et nécessaire combat des nationalistes européens pour la libération de l'Europe.

CONTACT : (sans mention) BP 1823 -1000 BRUXELLES 1

  

TEXTE DE PRÉSENTATION

 

Voici 50 ans que l’OTAN est le prétexte mal déguisé de la présence militaire, politique et économique des États-Unis en Europe. Voici 50 ans que l’OTAN donne l’impression aux pays européens qu’ils sont des pays alliés alors qu’ils ne sont que des pays occupés. 

Les membres du comité « Nationalistes contre l’OTAN! » pensent qu’il est indécent de célébrer le cinquantième anniversaire d’une telle occupation. C’est pourquoi, ce Comité spécialement crée pour l’occasion mène un travail d’information alternative afin de dénoncer ce que représente vraiment l’OTAN (outil d’une véritable mainmise américaine sur l’Europe) et sa politique (impérialiste au seul service de ses maîtres américains). 

Mais il entreprend également des actions symboliques et pacifiques pour protester contre la présence militaire américaine en Europe alors qu’elle n’est aujourd’hui plus justifiée par aucune menace militaire. L’OTAN, pas plus en Yougoslavie qu’ailleurs, n’a à intervenir dans les affaires intérieures de pays souverains. Les pays européens n’ont pas à prêter leurs troupes ni leurs soldats pour qu’ils deviennent l’infanterie coloniale des USA et de leur politique de la canonnière (version an 2000). 

Le seul danger pour la paix et la stabilité en Europe sont les États-Unis et leur outil privilégié : l’OTAN !

 

NOS SLOGANS POUR CETTE CAMPAGNE :

 

« PAS DE FÊTE POUR L’OTAN !»

« LA BELGIQUE HORS DE L’OTAN ! L’OTAN HORS D’EUROPE ! »

« PLUS QUE JAMAIS :US GO HOME ! »

 

 

CONFÉRENCE DE PRESSE BRUXELLES-2 AVRIL 1999


Le but de cette conférence de presse et des actions anti-américaines et anti-OTAN qui vont avoir lieu ce week-end et tout au long de l’année est de montrer et d'expliquer que, contrairement aux idées reçues, on peut être nationaliste ("d'extrême-droite" comme on dit dans la presse) et être anti-américain et opposé à l'OTAN.

Loin de la caricature d’une extrême-droite atlantiste et réactionnaire, nous voulons démontrer qu’une frange de plus en plus importante de nationalistes se retrouve dans des options alternatives, loin des stéréotypes que l’on essaie de construire autour de nous (du genre, agent de la réaction et de la bourgeoisie).

 

Pourquoi sommes-nous opposés à l'OTAN ? 

Car cela fait 50 ans que l’OTAN est le prétexte mal déguisé de la présence militaire, politique et économique des États-Unis en Europe. Cela fait 50 ans que l’OTAN donne l’impression aux pays européens qu’ils sont des pays alliés des USA alors qu’ils ne sont en fait que des pays occupés par ceux-ci. 

Les membres du comité « Nationalistes contre l’OTAN ! » pensent en fait qu’il est indécent de célébrer le cinquantième anniversaire d’une telle occupation. C’est pourquoi, notre Comité spécialement créé pour l’occasion entreprendra un travail d’information alternative afin de dénoncer ce que représente vraiment l’OTAN (outil d’une véritable mainmise américaine sur l’Europe) et sa politique (impérialiste au seul service de ses maîtres américains). 

Les atlantistes ont pendant des années justifié l'existence de l'OTAN par la menace militaire soviétique. A l'époque, ils prétendaient que l'OTAN était une organisation purement défensive. Aujourd'hui, le Pacte de Varsovie n'existe plus, la menace militaire soviétique non plus mais l'OTAN existe toujours, s'agrandit et de plus participe à de véritables agressions militaires américaines contre des pays comme l'Irak ou la Yougoslavie. Lorsque l’Organisation ne va pas jusqu’à soutenir les sales guerres menées contre des peuples entiers par certains de ses pays membres. Je pense ici au soutien politique et parfois militaire de l’Otan à la Turquie dans sa guerre contre le peuple kurde. Soutien accordé suite à la présence de nombreuses bases US en Turquie. 

Tout ceci démontre avec suffisance que l'OTAN n'était qu'un gadget destiné à justifier l'existence de bases américaines en Europe et à faire des armées européennes, les forces supplétives des USA et de leur politique de la canonnière. (version an 2000). 

L’OTAN, pas plus en Yougoslavie qu’ailleurs, n’a à intervenir dans les affaires intérieures de pays souverains. Les pays européens n’ont pas à prêter leurs troupes ni leurs soldats pour qu’ils deviennent l’infanterie coloniale des USA. Nous ne voulons pas que de jeunes européens meurent en Yougoslavie ou ailleurs pour le plus grand intérêt de l’Otan et de ses maîtres américains. 

Nous pensons qu'aujourd'hui le seul danger pour la paix et la stabilité en Europe sont les États-Unis et leur outil privilégié : l’OTAN ! Mais, outre le côté militaire, l’Otan est aussi l’instrument de l’impérialisme politique américain. 

Prenons le cas, par exemple, du réseau d'écoutes du NSA (National Security Agency) dont les principales installations pour l’Europe se trouvent en Écosse (à Menwith Hill) et dont on estime qu'il peut intercepter pratiquement toute transmission qu'elle ait lieu par fax, téléphone ou Internet. Et cela sans aucune possibilité de contrôle de la part des gouvernements européens. Avec les conséquences que l’on devine. Ainsi, il est presque certain que, lors de la négociation des accords du GATT, les négociateurs américains disposaient, grâce à ce type de réseau (installé dans le cadre des missions de l’OTAN), de rapports sur les intentions des négociateurs européens. L'Europe étant ainsi piégée par des installations présentes sur son sol pour soi-disant la protéger…Quel bel exemple de ce que nous dénonçons. 

Un autre exemple est de voir les USA se servir de l’OTAN pour soutenir ses alliés islamistes au Kosovo. Jouant ainsi, une fois de plus, pour des raisons politico-économiques obscures, à l'apprenti sorcier avec des forces qui risquent d'échapper à leur contrôle comme c'est déjà arrivé en Iran (où ils avaient lâché le Shah en espérant contrôler les ayatollahs) et en Afghanistan (où ils sont responsables de la montée en puissance des talibans qu'ils ont soutenu et armé). 

Nous voudrions d'ailleurs revenir sur l'intervention de l'OTAN en Yougoslavie. Intervention qui est vraiment l'exemple typique du fait que l'OTAN est un jouet des USA. On voit en effet que l'OTAN ne respecte même pas ses propres règles puisque dans ce cas, il n'intervient pas pour défendre un de ses états membres, que l'OTAN n'est pas une organisation défensive et n'hésite plus à attaquer un pays souverain et que l'OTAN n'en a plus rien à faire des règles internationales. 

On a vraiment l'impression de voir une puissance occupante (les USA) faire la guerre à des rebelles avec l'appui de ses troupes supplétives (les troupes européennes de l'OTAN). C'est pour toutes ces raisons plus le fait que nous comprenions sa volonté de rester le maître sur son territoire, que nous tenons à marquer notre soutien au peuple serbe. Nous avons conscience que de ce combat dépendra en grande partie, le fait que les USA puissent conforter ou non leur quasi-absolu leadership en Europe et dans le monde.

En fait l’Otan, sous couvert d’une alliance militaire, fait de nos pays européens, des pays occupés. Il est donc normal qu'en tant que nationalistes, nous soyons opposés aux USA car nous voulons rester les maîtres chez nous et pas que ce soit Washington qui donne des ordres à nos gouvernements. 

 

Quelles vont être nos actions ? 

Nous avons donc décidé de créer le Comité “Nationalistes contre l’OTAN” qui est une initiative commune regroupant pour l'instant la Nationale Liga, la revue «Devenir», les Vlaams Jongeren Mechelen (VJM) et différents nationalistes indépendants. Mais nous restons ouverts à tout autre groupement de nos idées qui voudrait nous rejoindre. A noter qu'un comité semblable est en train de se former en Hollande et qu'en France, le GUD (étudiants nationalistes radicaux) de Lille a décidé de lancer une campagne similaire contre l'impérialisme américain. 

Le Comité envisage de lancer des actions symboliques et pacifiques pour protester contre la présence militaire américaine en Europe alors qu’elle n’est aujourd’hui plus justifiée par aucune menace militaire. Le Comité organisera aussi des actions contre l'intervention en Yougoslavie dont nous tiendrons la presse informée en temps utile. Mais le Comité veut aussi protester contre la présence politique et culturelle américaine. 

Car bien évidemment, sur le plan culturel aussi, nous tenons à mettre en garde contre l'influence américaine dans nos sociétés, contre l'American Way of Life de l'esprit. Par le cinéma, par la nourriture, par la musique, là aussi, les USA essaient d'imposer leur modèle de société : la société multiraciale et déracinée. Société qui se veut angélique mais qui conduit toujours à la situation que connaissent les États-Unis d'aujourd'hui : émeutes raciales, haine entre communautés, le chaos généralisé, la drogue, les gangs formés sur des bases ethniques. 

Et c'est pourquoi, un des pires symboles de cette occupation culturelle étant Mac Donald's, nous commencerons le week-end d'action anti-US et anti-OTAN qui vient par une démonstration à Bruges le samedi 3 avril à 14 heures devant le Mac Donald’s situé au carrefour des Schaakstraat et Maalsesteenweg (Kruispoort). Cette action aura lieu, dans le cadre du combat culturel et identitaire, à l'instigation de l'Odal Aktiekomitee, au représentant duquel je laisse la parole afin qu'il donne la vision flamande de notre action. 

Notre seconde action, dans un contexte plus politique, consistera en une démonstration le dimanche 4 avril (jour anniversaire de la signature du Traité de l'Atlantique Nord) devant les bâtiments de l'OTAN à Bruxelles à 14 heures.

Nous tenons, à ce propos, à protester contre l'interdiction qui nous a été faite par les autorités de manifester ce jour. Interdiction qui ne repose sur aucun élément concret sinon celle d'empêcher le courant nationaliste que nous représentons de s'exprimer. Nous sommes d'ailleurs curieux de voir quelle va être l'attitude des autorités face au PTB qui compte manifester un autre jour et qui est lui aussi interdit. 

Quoi qu'il en soit, nous entendons bien faire respecter nos droits constitutionnels et entendons manifester de manière statique et pacifique le dimanche 4 avril à 14 h 00 devant les bâtiments de l'OTAN. 

Si les autorités, contre tout sens démocratique, nous empêchent par un déploiement de forces de pouvoir manifester ; nous entendons bien exercer ce droit devant d'autres intérêts américains. Ce qui ne manque pas à Bruxelles, qui ressemble de plus en plus à une sous-colonie US. 

Mais il va de soi qu’il y aura d’autres démarches organisées dans le futur. Telles que la publication d’un argumentaire contre l’impérialisme américain, la publication d’une revue anti-impérialiste et antisioniste qui s’intitule « Intifada » et la création d’un autocollant anti-OTAN avec un dessin du type que celui que vous trouverez en couverture du dossier de presse. 

A ceux qui ne comprennent pas ? 

A quoi sert de manifester contre les Américains ? L'immigration, voilà le danger !

Tel va sans doute être la réponse de certains nationalistes à l’appel que nous lançons aujourd’hui. Oubliant un peu vite que la société multiculturelle que l'on nous prépare, avec une immigration incontrôlée, est une idée qui provient en droite ligne de la société et de la manière de penser américaine. 

Que ce soit sur le plan militaire (l'OTAN), le plan culturel (l'apologie du multiculturel et du métissage, la civilisation du rap et du hamburger) ou le plan économique (comme la véritable guerre menée contre les agriculteurs européens), les USA sont des ennemis de l'Europe et de son mode de vie. 

De plus, au fur et à mesure des événements, le ressentiment anti-américain, pour toutes les raisons déjà évoquées, ne va pas cesser de se développer au sein de notre population. C'est pourquoi, la place des nationalistes doit être dans un combat anti-américain qu'il ne faut pas laisser aux gauchistes. Histoire de montrer aussi que notre idéologie ne se nourrit pas uniquement du rejet de l'immigration.

 

 

Le lundi 11 juin, une petite trentaine de militants de NATION ainsi que quelques militants flamands ont tenu sans aucun incident un rassemblement devant l'ambassade américaine à Bruxelles afin de protester contre la venue de Bush et le sommet de l'OTAN.

Un imposant calicot "US GO HOME" ainsi que des slogans bien sentis ont ponctué une action radicale mais digne qui, par le fait même qu'elle ait été autorisée par les autorités, est une victoire en soi. 

Autorisation non pas donnée par grandeur d'âme mais car les forces de l'ordre savent bien que, dans notre cas, les interdictions ne servent à rien. Et que nous nous y opposons toujours soit par un recours administratif soit par des actions imprévues. L'autorisation de nos actions, après une période d'interdiction systématique est bien la preuve, que dans ce cadre comme dans d'autres, la radicalité paie. 

Le mercredi 13 juin, une vingtaine de militants de NATION et du Comité "Nationalistes contre l'OTAN !" se sont rassemblés devant le siège de l'OTAN, toujours avec les autorisations des autorités et en même temps qu'une manifestation gauchiste prétendument dirigée aussi contre l'OTAN. Une première… Mais les groupes de gauche, soi-disant pacifistes, ont vite montré leur vrai visage : celui des collabos objectifs du système pro-américain puisqu'ils se sont aussitôt retournés contre les militants nationalistes présents. Ceux-ci, il est vrai, semblaient profiter d'un réel intérêt médiatique. De plus, malgré leur supériorité numérique (300 contre 20…), les gauchistes semblaient être surpassés en ce qui concerne la gestion de groupe et on ne voyait et n'entendait pratiquement que les nationalistes.

Cela fut manifestement de trop pour les champions de la tolérance que sont nos anarchistes locaux qui se mirent à canarder les nationalistes avec des œufs et des oranges sous l'œil impassible de centaines de policiers. Les rouges essayant finalement de chasser les militants nationalistes par la force. Mais là aussi, le contact tourna à la confusion des gens de gauche. Finalement, les forces de police finirent par séparer nettement les 2 groupes. Et les nationalistes resteront finalement présents avec leurs calicots et leurs slogans pendant plus de 2 heures sous les invectives et les insultes mais aussi sous les caméras de plusieurs télévisions dont beaucoup évoquèrent notre présence ainsi que les incidents.

Ce 13 juin montre une fois de plus que les nationalistes révolutionnaires en Belgique francophone sont passés à l'offensive, qu'ils entendent bien ne plus laisser tous les terrains d'action à la gauche et que NATION est aujourd'hui, dans les faits, la seule opposition.  

Le 11 juin devant l'ambassade U.S. à Bruxelles Le 13 juin devant le siège de l'OTAN à Bruxelles

 

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