Movies

 

La base de données du cinéma : http://www.us.imdb.com/

 

NDLR: les notes sont données sur un total de 5...

 

Apocalypse Now (Francis Ford Coppola – 1979 – 2h19/3h00)

-Steve: $$$$

-Nicky: £££££

Avant tous ces films modèrnes qui louaient le courage américain avec une suffisance vomitive ("Nous étions soldats", "Il faut sauver le soldat Ryan"), il y avait cette oeuvre bien plus cynique relatant un épisode fictif du conflit au Viet-Nahm: un assassin (Martin Sheen) doit remonter le pays ravagé de Saigon au Cambodge pour retrouver et tuer un colonel américain devenu fou et se prennant pour un dieu (Marlon Brando, terriffiant). Enfin un film de guerre recherché et aux personnages recherchés (dû surement au fait qu'il est tiré d'un livre "Hearts of Darkness") et les intrigues parallèles mêmes sont riches. Le casting est une merveille tout comme le style et la photographie du film. Un cauchemar surréel parfaitement exécuté.

Big Lebowski (Joel & Ethan Coen – 1998 – 1h50)

-Steve: $$$

-Nicky: £££££

Les frères Coen sont devenus les maîtres incontestés du louffoque intelligent, et Big Lebowski est un cocktail de tout ce qu'ils nous ont apporté de meilleur. Lebowski est un paria qui déambule d'un désastre à l'autre après s'être fait méprendre pour un millionnaire du même nom (le Big Lebowski du titre) dont la femme est enlevée contre rançon. Mais les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être et la spirale de magouilles tourne à plein régime. Vu à travèrs les yeux de Jeff Lebowski (Jeff Bridges, éblouissant), le paria, le "Duc" comme on le surnomme, le film est une enquête maladroite mais savoureuse que les frères Coen font rebondir à chaque tournant en déployant leur énorme talent. Un film à voire et revoire...

Blade Runner (Ridley Scott – 1982 – 1h50)

-Steve:

-Nicky: £££££

Certains classiques "précurseurs" au niveau technique ont très mal vieilli (2001...) alors que, à l'image de Star Wars, Blade Runner impressionne techniquement autant aujourd'hui qu'il y a 20 ans, grâce en tout premier lieu au géni visuel de Ridley Scott. Mais l'aspect qui en fait un grand film en est l'histoire. Des androïdes identiques aux humains en apparences (sûrs eux-mêmes d'être humains, ayant des souvenirs factices) s'échappent des colonies et reviennent sur terre où ils chèrchent leur créateur (leur dieu). Ils sont poursuivis par un détective spécialisé, un Blade Runner (Harrison Ford, incroyable dans un rôle très inhabituel). Basé sur un livre culte de Philip K. Dick. Film culte. Les thèmes sont ambitieux et traités d'une main de maître: la rechèrche de son âme, le fait que le héros est presque moins humain que ses proies... tout celà sous l'aspect d'un film noir futuriste, à voire absolument mais l'esprit ouvert. cette façade alienante cache un message d'une humanité boulversante.

Das Boot (Wolfgang Petersen – 1982 – 3h36)

-Steve: $$$$$

-Nicky: £££££

Ce film montre qu'un film de guerre peut avoir une âme et un esprit ouvert et neutre et innove en suivant des allemands uniquement (équipage du U-Boot titulaire) pendant la seconde guerre mondiale. C'est le film de guerre navale (le film de sous-marin aussi, oublions de pâles copies comme "USS Alabama" ou "U-571") Intelligent, filmé avec une énergie débordante et des techniques d'avant-garde et écrit avec un soin extrême porté autant sur les personnages et leurs répliques que sur l'action. Le suspens est à se ronger les doigts jusqu'à l'os et l'ambiance claustrophobe rend la terreur de ces hommes d'autant plus palpable. Ca montre que pour du vrai, il faut s'éloigner de Hollywood (le film est aussi fait par des allemands). Se proccurer la version intégrale (le DVD au mieux!) et vivre le film le mieu fait sur la guerre en mer.

1492, Christophe Colomb (Ridley Scott – 1992 – 2h30)

-Steve: $$$$$

-Nicky: £££££

Le maître visualiste Ridley Scott (Gladiator, Blade Runner, Hannibal, Alien...) signe ici une fresque superbe relatant l'histoire tragique et complexe de Colomb (Depardieu, au sommet) qui ne cesse de boulverse: grâce au jeux de ses acteurs (Sigourney Weaver, Tchéky Karyo, Armand Assante), grâce à son style visuel d'une beauté désarmante et aussi par une des plus belles musiques jamais composées pour un film (Vangelis). Citons au passage qu'il fut un bide aux USA, montrant la corruption de ce territoire idylique et la tentative d'en faire un paradis qui aboutit à un échec... Retraçant l'histoire de l'explorateur de sa campagne en Espagne pour financer et faire approuver son projet à ses vieux jours en passant par ses voyages et sa disgrâce, le sénario devrait être loué pour avoir fait de Colomb un homme à défauts, vain, obstiné, mais aussi romantique et rêveur; nuancé et ambigü, comme ce film. Un chef-d'oeuvre.

Fight Club (David Fincher – 1999 – 2h15)

-Steve: $$$

-Nicky: ££££

Cette vision chaotique d'un homme aux prises avec la société et le microcosme de chaos et de nihilisme qu'il crée autour de lui est l'un des films les plus intelligents et osés de tous les temps, avec une tête d'affiche impayable (Edward Norton et Brad Pitt sont meilleurs qu'on aurait pu le rêver). Le film fut un échec commercial et on comprend pourquoi: les thèmes abordés relèvent du tabou pour la plupart des publics. Enfin un film qui fait vraiment appel à votre intelligence et ne vous lâche pas une seconde. Une décharge enîvrante d'idées plus folles les unes que les autres et une attaque impitoyable à tout ce que l'homme modèrne est d'autant plus résonnante parce qu'elle frappe dans le mille coup sur coup. Le film le plus intelligent et le plus cool des années 90'!

Ghost Dog: La voie du samurai (Jim Jarmush – 1998 – 1h50)

-Steve: $$$

-Nicky: £££££

Ce film se complait à baffouer la norme: un samurai se voit confier une mission par son maître et elle tourne mal à son insu, ainsi les patrons de son mâitre demandant sa mort et menacent ce dernier; le samurai part en croisade. On a aussi droit à la philosophie samurai (de ajouts subtils) élliptique par lectures. Tout ceci retransposé dans la banlieu modèrne, où erre notre samurai noire (Forrest Whitaker dans une performance somptueuse) sur fond de culture rap (la BO est signée RZA et Wu-Tan-Clan), avec des personnages si riches et louffoques qu'on se croirait presque chez les Coens. Il ne plaira pas à tout le monde, en particulier à cause des longueurs méditatives (nécessaires), mais il faut admettre malgré ses goûts que c'est une belle tentative de nous amener quelque chose de frais, original et nouveau. Une tentative réussie.

L.A. Confidential (Curtis Hanson – 1997 – 2h10)

-Steve: $$$$$

-Nicky: ££££

Basé sur le roman de James Leroy et revisité très habilement par les sénaristes, à l'ambiance inconfortablement réaliste, LA Confidential est une saga de la police de la cité des anges à une époque où les gentlemen policiers étaient tous des héros francs et bien-élevés... c'est ce que racontaient les journeaux du moins! Riche en texture, le film conte une sordide histoire de corruption aux rebonds innombrables, aux personnages qu'on haïrait s'ils n'étaient pas aussi bien étudiés, écrits et surtout interprétés (Russel Crowe, déjà génial, Guy Pearce, une révélation et Kevin Spacey, que tout le monde connait). Un classique immédiat. Le seul mystère qui demeure est le plus gênant: qui a osé décider de refourguer les oscars destinés à ce film à Titanic?

Le Livre de la Jungle, Walt Disney (Wolfgang Reiitherman – 1967 – 1h20)

-Steve: $$$$$

-Nicky: £££££

Blanche Neige est le plus célèbre Disney, mais Livre de la Jungle demeure le meilleur. Dernier de la série supervisé par Walt lui-même avant sa mort, il mélange le meilleur des Disney: chansons inégalés ("il en faut peu pour être heureux" entre autres), une animation impeccable (à la main, le soin et l'amour des dessinateur pour ce projet débordant de chaque image), des personnages innoubliables, immités en vain à moult reprises (Baloo, Bageerah, Roi Louy, Kâ...)... et au coeur de tout ça le trio thème/histoire/humour traité comme jammais avant ni depuis par un dessin animé. Un bel hommage à Disney et un superbe hériatge à découvrire pour toutes les générations...

Nuits Blanches à Seattle (Norah Ephron – 1993 – 1h45)

-Steve:$$$$$

-Nicky: £££

Un face-à-face entre Meg Ryan (reine de la comédie romantique) et Tom Hanks (roi de la comédie dramatique). Un film assez nostalgique aujourd'hui car toutes les comédies romantiques de nos jours en sont soit de pâles copies (ou des copies de l'excellent "Quand Harry rencontre Sally", aussi avec Meg Ryan). En le comparant à ce dernier, remarquons que si Hanks est moins drôle que Billy Christal, il est plus grâve et nuancé, apportant une touche d'originalité à ce film. Nostalgique enfin, parce que même Meg Ryan semble incappable aujourd'hui de donner aux comédies du genre leur charme d'autrefois. Un brin d'eccès sentimental, vrai, mais de nos jours, c'est quelque chose à chérire!

Le Parrain (Francis Ford Coppola – 1972 – 2h40)

-Steve: $$$$$

-Nicky: £££££

Celui-çi on ne le présente plus: il suffit de dire que toute personne intérogée avouera que ce film est un des meilleurs de tous les temps et tous les sondages aboutissant à un classement général le définissent comme étant le meilleur film de tous les temps. Bien que notre opinion soit plus nuancée, il faut admettre que ce film doit être vu impérativement.

Le Pont sur la Rivière Kwaï (David Lean – 1957 – 2h30)

-Steve: $$$$$

-Nicky: £££££

Aïe, c'est vieux, auront gémi plus d'un en lisant la date. Cèrtes. Cependant c'est le meilleur des films du réalisateur qui inspira Steven Spielberg à devenir cinéaste, alors... revu aujourd'hui sur DVD, le film est époustoufflant en effet et le géni de David Lean (Lawrence d'Arabie, Docteur Zhivago...) est d'autant plus apparent. L'histoire se déroule en Birmanie occuppée pendant la seconde guerre mondiale en un camp de prisonniers anglais détenus par des japonais, qui les soummètent à des travaux forcés pour construire le pont ferroviaire du titre. Un prisonnier s'échappe et tente de revenir avec un commando pour détruire le pont. L'attention est cependant portée sur un duel psychologique grandiose entre le chef du camp et un colonel anglais pacifiste (Alec "ObiWan Kenobi" Guiness, un acteur stupéfiant dans le meilleur rôle de toute sa carrière!). Techniquement et visuellement, le film aurait pu être fait aujourd'hui, sauf que les anglais affligés auraient été des américains et ce chef-d'oeuvre aurait perdu pas mal de son humour subtile et son charme. Grandiose!

Le Silence des Agneaux (Jonnathan Demme – 1992 – 1h50)

-Steve: $$$

-Nicky: ££££

Nous sommes fiers de présenter le meilleur thriller du cinema, et surtout la relation romantique la plus ambigüe et la plus subtilement tordue jamais. Une jeune apprentie du FBI (Jodie Foster, 1 oscar mérité) traque un sanguinaire tueur en série grâce aux renseignements d'un génial et maléfique psy cannibal incaceré (Anthony Hopkins, 1 oscar plus que mérité): Hannibal Lecter. Le film, bien qu'au sénario parfait tout le long (1 oscar mérité) et au style gothique du réalisateur (récompensé aussi de... tiens... un oscar mérité), doit énormément à la relation entre les personnages de Foster et Hopkins, à ce jeu de chat et de souris mental. Pour une fois l'Académie à tapé dans le mille en décernant l'oscar du meilleur film (pour un total de 5 oscars plus que mérités!).

Star Wars, V: l'Empire Contre-Attaque (Irvin Kershner – 1980 – 2h10)

-Steve: $$$$$

-Nicky: £££££

Soyons franc, tout le monde adore star Wars, même ceux qui veulent se démarquer en prétendant le contraire. Cependant, la saga a aussi des défauts (eccès du facteur "mignion", surtout avec les affreux Ewoks!, personnages pas assez nuancés). L'épisode le plus aboutit sur le plan dramatique rèste l'Empire Contre-attaque, qui complique la situation en se terminant mal et révélant un lien familial choquant. Il introduit aussi de nouveaux personnages plus complexes (comme Lando) et approfondit efficacement les relations de ceux qui existaient déjà avec une histoire d'amour assez subtile et brève pour être prennante sans tomber dans le mielleux. George Lucas l'a avoué lui-même: le dialogue de film n'est pas son point fort... les répliques ici sont pîquantes et fraiches, plus élaborées que dans les épisodes signés Lucas. Avantage ultime et définitif, cet épisode passe le plus de temps avec Dark vador, méchant du cinema le plus grand de tous les temps!

Titus (Julie Taymore – 1999 – 2h36)

-Steve: $$$$

-Nicky: £££££

Voilà un plêt très exotique qui ne plaira pas à tout-le-monde: Shakespeare livra avec "Titus Andronicus" son premier grand succès et la plus violente de ses pièces. Une spirale infernale de vengeance, lancée lorsque Titus, général victorieux, revient à Rome avec une reine captive et ses fils, desquels il sacrifie l'ainé à ses dieux, l'empereur choisit plus tard cette prisonnière comme sa reine, et la roue de la vengeance se met à tourner... Ceci n'est pas un péplum. Julie Taymore nous livre une frèsque aussi triste et belle que cruelle et violente. Elle sort Titus de son cadre pour plonger l'histoire dans un univers alternatif visuellement enîvrant qui mélange toutes les époques et renforcent plus que tout le pouvoir et l'intemporalité des dialogues Shakespeariens. Les acteurs maîtrisent leur jeu et leurs personnages avec maetra déconcertante (Anthony Hopkins, Jessica Lange, Angus McFayden, Laura Frazer...) dans ce trésor trop rare pour qu'on l'ignore. Très simplement, vous n'avez jamais rien vu de tel...

Tueurs Nés (Oliver Stone – 1992 – 1h50)

-Steve:

-Nicky: ££££

Ce film met en avant un concentré des meilleurs eccès de style et de démence de Oliver Stone (Platoon, Enfer du Dimanche, Né un 4 Juillet, JFK), roi des angles incongrus, des engueulades, de la violence et des faces-à-faces. Basé sur une histoire de Tarantino (Mr Pulp Fiction), cette satyre du pouvoir des médias suivant un couple amoureux de serial killers (Woody Harrelson et Juliette Lewis au top de la forme) et la vénération que leur porte un public candide qui les a élevé au rang d'idoles modèrnes, rompt tous les tabous (surtout ceux sur la violence, quoique pas de lancer de bébés à la "Doberman" en vue...) mais est un miracle de style et de rythme. Hyperactif et frénétique, le mouton noir de Oliver Stone (interdit encore en certains pays) est le plus trippant voyage à travèrs la folie de notre époque vu par deux malades que vous ne verez jamais. Avoir un estomac fort de préférence...